Tendance à la baisse pour le cellulaire au volant dans la région
Rivière-du-Loup - La Sûreté du Québec a dévoilé le bilan de l’opération « Textes-tue » tenue du 23 au 29 mars sur l’ensemble de la province. En pas moins de 2 000 opérations, plus de 3 000 constats d’infraction ont été décernés par les agents des différents corps de police de la province.
Dans le cas du district 01, qui inclut le Bas-Saint-Laurent - Gaspésie - Îles-de-la-Madeleine, on note une nette diminution comparativement à l’année dernière. Les patrouilleurs de la SQ ont ainsi remis 27 constats pour utilisation du cellulaire au volant, soit une diminution de 38,6% comparativement à la même période en 2014.
Mieux encore, la SQ enregistre cette baisse marquée alors que les policiers ont tenu pas moins de 193 opérations de surveillance pour seulement 13 l’an dernier. Toujours dans le District 01, on observe une nette amélioration du côté de la vitesse, du port de la ceinture. Ainsi, toujours du 23 au 29 mars inclusivement, 727 automobilistes ont reçu un constat contre 1 384 l'an dernier.
Au niveau provincial, plus de 3 000 constats ont été émis en lien avec l'article 439.1 du Code de la sécurité routière (CSR) qui stipule que le seul fait de tenir en main un appareil ayant une fonction téléphonique, tout en conduisant, constitue une infraction.
BONNE NOUVELLE
Le relationniste de la SQ Claude Doiron s'est réjoui des chiffres obtenus sur notre territoire. « Les résultats sont très intéressants. Il indique une tendance à la baisse. Le message que le cellulaire au volant est l'une des principales causes d'accidents mortels ou avec blessés graves passe et c'est une bonne nouvelle. On doit continuer à la marteler. »
On suggère aux automobilistes d’utiliser l'application mobile Mode conduite ou d’éteindre son téléphone cellulaire lors de ses déplacements, « On peut aussi demander à un passager de prendre ses appels et ses textos et si on est seul, il suffit s'immobiliser dans un endroit sécuritaire et autorisé, ou alors à la limite, ignorer l’appel », a conclu l’agent Doiron.
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