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Réforme de la santé: la gestion à distance sera un défi

durée 31 mars 2015 | 06h14
  • Marc Larouche
    Par Marc Larouche

    Journaliste

    Rivière-du-Loup - Celui dont le poste de directeur général au CSSS de Rivière-du-Loup a été aboli et qui a choisi de quitter, Daniel Lévesque, estime que la réforme était nécessaire. Le grand défi selon lui sera la gestion.

    «Fondamentalement, je crois que nous en sommes rendus là, à réduire les processus administratifs. Je trouve qu'il y a un certain sens à procéder de la sorte. C'est la façon de faire dans une période d'austérité avant de toucher aux services à la clientèle», dit-il, précisant que l'enjeu majeur se situe du côté de la gestion.

    «Il faudra voir comment il sera possible de gérer à distance un seul établissement de santé qui s'étend de La Pocatière à Matane. À Québec, le CHUQ a plus d'employés (10 000) que dans tout le Bas-Saint-Laurent (7 000). À Québec, les hôpitaux ne sont pas si éloignés l'un de l'autre, alors qu'ici, les distances sont très importantes».

    ADAPTATION

    M. Lévesque est toutefois confiant. «Nous avons toujours su nous adapter en fonction des réalités, mais ce sera tout de même une importante adaptation, d'autant plus que la réforme bouscule beaucoup de choses: les directions générales, les directeurs de services et ceux des ressources humaines et financières et son application se fera très rapidement malgré qu'il y a encore beaucoup d'inconnu».

    SERVICES CLINIQUES NON TOUCHÉS

    Il est important de préciser que les services cliniques ne sont pas touchés dans la réorganisation. «Comme établissement, Rivière-du-Loup a des spécialistes qui offrent des services de deuxième ligne en santé physique et mentale et qui desservent tout l'ouest du territoire. Cela ne changera pas. Le nouvel établissement de santé devra maintenir ces services, sinon les gens se dirigeront vers Québec  et ce n'est pas ce qui est souhaité.»

    LA RETRAITE

    Pour ce qui est de son départ à la retraite, Daniel Lévesque affirme que sa réflexion était enclenchée depuis déjà quelque temps. «Nous savions que la réforme s'en venait, alors j'ai eu le temps d'y penser. Quant à son expérience à Rivière-du-Loup, il la considère très positive.

    «Ce fut très exigeant, mais en même temps ça a été une très belle expérience. J'ai aimé le rapport humain avec les gens. J'ai travaillé dans d'autres centres et je peux vous dire que la qualité de services à Rivière-du-Loup est excellente.» Son projet de retraite ? «Améliorer mon handicap au golf».

     

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