Je me souviens de la tragédie de Polytechnique
Pour que cesse la violence sexiste
Le 6 décembre 1989, un homme armé entre dans l’École polytechnique de Montréal et tire sur des jeunes femmes. En quelques minutes, il en tue 14 et en blesse plusieurs autres. Pourquoi?
Des corps jonchent le plancher de l’établissement d’enseignement. La panique s’installe. Le tireur sème la terreur sur trois étages de l’école avec son arme semi-automatique. Il abat d’abord une administratrice. Ensuite, dans une classe, il isole les hommes et déclare qu’il déteste les féministes avant de tirer 30 balles sur les femmes. L’individu continue son carnage dans les couloirs puis tire encore sur des femmes dans une autre salle de classe. Enfin, il se donne la mort d’une balle dans la tête. Il a laissé une lettre qui ne fait pas de doute sur la raison des meurtres : sa haine des femmes s’est transformée en folie meurtrière.
Ce massacre est un exemple flagrant de violence sexiste : 14 personnes sont mortes et ce sont toutes des femmes. Des femmes qui voulaient devenir ingénieures.
Aujourd’hui, deux décennies plus tard, que reste-t-il de la réflexion collective qui a suivi la tuerie de 1989? Les efforts déployés pour encourager les femmes à étudier dans le domaine du génie, pour faire cesser la violence faite aux femmes et pour renforcer les lois sur le contrôle des armes à feu.
La lutte contre la violence faite aux femmes est toujours aussi importante : chaque année au pays, plus de 75 femmes sont tuées par leur conjoint (ou ex-conjoint). Au Canada, le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
1 commentaires
moins éloquentes pour les hommes que certaines femmes
manipulatrices de par leurs charmes, ne seront jamais
dénoncées et c'est le défi de vivre en démocratie, alors
qu'ailleurs la loi du plus fort règne...