Rivière-du-Loup améliore sa cote en protection incendie
Rivière-du-Loup – La Ville de Rivière-du-Loup a mandaté le Groupe Opta, une compagnie indépendante, afin de réaliser une étude sur la protection incendie globale. Elle a obtenu une note de 75% comparativement à 54% en 1991.
Le maire de la Ville, Gaétan Gamache, et le directeur du Service de la sécurité incendie, Éric Bérubé, ont dévoilé les résultats le 27 février. « Tout a été regardé : la force de frappe, l’expérience, les conditions physiques, les équipements, les statistiques, etc », a indiqué M. Bérubé. « Les citoyens sont desservis d’une belle façon, je suis très heureux des résultats », a indiqué M. Gamache.
Cette étude porte sur la protection incendie et le classement d’assurance de Rivière-du-Loup. Le but était d’obtenir le portrait de la protection incendie dans son sens large à Rivière-du-Loup et de permettre la révision du classement aux fins d’assurance, afin que les primes établies par les assureurs le soient à partir de données récentes et validées. « Collectivement, on va rentabiliser cette étude », a soutenu Éric Bérubé, un mandat qui a coûté 21 000 $. Les grandes entreprises, qui paient des primes d’assurance considérables, pourraient en bénéficier davantage de même que la Ville de Rivière-du-Loup qui possède plusieurs bâtiments.
FORCES
Le Groupe Opta a d’abord investigué l’alimentation du réseau, de la prise d’eau à Saint-Modeste jusqu’à la borne fontaine. Pour cette partie, la Ville a obtenu une note de 80%. La centrale 911 a été noté à 96%, les communications à 96%, la protection incendie (force de frappe, équipements, statistiques, etc.) à 79% et le volet prévention des incendies à 71%.
De plus, le classement de la protection des habitations s’établit à 1 sur une échelle de 1 à 5 pour la portion desservie par le réseau d’alimentation en eau avec poteaux. En 1991, cette cote était de 2. « La garde est effectuée maintenant par quatre pompiers en caserne comparativement à un en 1991 », a souligné le directeur pour expliquer en partie l’amélioration de cette statistique. En ce qui concerne la protection des habitations situées hors des limites du réseau, la cote attribuée est de 3 B, soit la meilleure note possible pour les résidences non desservies par l’aqueduc et la même qu’en 1991. Le classement des secours publics contre l’incendie (commercial et industriel) est pour sa part établi à 3, comparativement à 5 en 1991, sur une échelle de 1 à 10, pour le secteur protégé par un réseau d’alimentation en eau avec poteaux d’incendie, et à 9 pour le secteur hors réseau. À noter dans ce dernier cas qu’il s’agit de la cote automatiquement attribuée au secteur commercial non desservi par l’aqueduc. Les assureurs exigent alors que des mesures d’autoprotection soient mises en place, par exemple des murs coupe-feu, des gicleurs, etc.
ENCORE DU TRAVAIL
Selon le directeur du Service de la sécurité incendie, il reste du travail : « Les nouvelles cotes démontrent que nos efforts amènent des résultats concrets. La prochaine étape pour nous est d’étudier en détail les recommandations que le rapport nous transmet. Déjà, nous sommes à l’œuvre sur certains éléments, ce qui nous place assurément sur la bonne voie. »
Le maire a pour sa part souligné : « Les résultats sont à la hauteur des sommes investies par les citoyens de Rivière-du-Loup pour sa desserte en sécurité incendie et des efforts constants du Service de la sécurité incendie, qui vise les plus hauts standards d’excellence. »
4 commentaires
S'est bizarre, mais pour l'instant, on entend beaucoup plus et bien mieux parler des nouveaux conseillers.
En passant, félicitations pour votre résultat d'étude, je suis certaine que vous allez marquer l'histoire avec ça ! L'aire Gamache, n'importe quoi!