Des propriétaires du centre-ville mécontents
Rivière-du-Loup – Accompagnée d’André Dubé, Suzie Ouellet s’est rendue au bureau du maire Gaétan Gamache ce mardi 25 février afin de lui remettre une pétition où figurent les noms de 156 signataires.
Tous les signataires de la pétition se regroupent pour contester la taxe d’affaires de 225 $ imposée par la Ville aux commerces et places d’affaires identifiés « centre-ville » par le comité Espace Centre-Ville.
La pétition remise au maire Gamache comprend 30 propriétaires non commerçants, 48 propriétaires commerçants, 66 locataires commerçants et 12 sympathisants. Dans le libellé accompagnant la pétition, il est fait mention d’une imposition arbitraire de cette taxe.
RENCONTRE D’INFORMATION
Le mardi 26 novembre 2013, les gens d’affaires du centre-ville de Rivière-du-Loup étaient convoqués à une rencontre d’information et d’échange. On ajoutait dans cet avis de convocation que la majeure partie de la rencontre serait réservée pour répondre aux questions et pour recueillir les commentaires.
« Au cours de cette rencontre à laquelle n’assistaient qu’environ 16 % des gens d’affaires du centre-ville, on a pris un vote qui a eu pour résultat d’imposer une taxe spéciale de 225 $ pour chaque place d’affaires du centre-ville. De quel droit une minorité de gens peut-elle imposer une décision de cette nature à l’ensemble des propriétaires et commerçants du centre-ville? Nous considérons que cette assemblée, convoquée sous de fausses raisons, n’avait nullement le droit de prendre une telle décision », dénonce-t-on vivement.
Au sein du mouvement de contestation, on se dit choqué de constater que la Ville utilise son pouvoir de taxation pour imposer cette taxe à tous les propriétaires de places d’affaires du centre-ville.
ESPACE CENTRE-VILLE
Les signataires de la pétition refusent l’adhésion forcée et la contribution obligatoire à Espace Centre-Ville et exigent le retrait de cette taxe.
Les raisons invoquées sont que la taxe de 225 $ est appliquée à tous les propriétaires d’édifices commerciaux qui, très souvent, ne sont pas les personnes qui opèrent les commerces; que les propriétaires d’édifices sont liés par des baux fermés qui ne peuvent pas être modifiés en cours de route; que le montant de 225 $ est uniformément imposé, sans tenir compte du chiffre d’affaires des entreprises; qu’on appréhende grandement l’augmentation de la cotisation obligatoire décrétée le 26 novembre 2013 par une faible représentativité de commerçants (16 %) d’Espace Centre-Ville - cotisation maintenant devenue une nouvelle taxe - au fur et à mesure de la diminution de l’aide financière actuellement accordée par la Ville et qui est de plus ou moins 40 000 $ par année pour deux ans et de la subvention du gouvernement fédéral à la SADC. On s’interroge à combien s’élèvera cette taxe lorsque l’aide financière aura disparu.
Enfin, on estime que la diversité des places d’affaires du centre-ville doit être prise en compte quand il est question de revitalisation. « Un bureau d’affaires, un centre dentaire ou un salon de coiffure n’ont sûrement pas besoin des mêmes mesures qu’une boutique de vêtements, un bar ou un restaurant. Ils n’ont pas non plus un chiffre d’affaires ou des heures d’ouverture comparables. »
À la Ville, on assure qu’on va regarder la pétition en détail et l’analyser avant de faire tout commentaire.
7 commentaires
Pour les propriétaires d'immeubles locatifs, plus le centre ville sera attractif plus vos locaux pourront se louer facilement à un meilleur prix mais bon... on n'est pas capable de s'ouvrir les yeux.
Continuer à entretenir l'animosité et favoriser le développement des quartier américain chez nous, c'est bien nous, pauvre nous tous, on fait cheap. Je mets maintenant le CONTRE au défi de poursuivre le beau travail débuté et prenez tous note de ce qu'ils feront. La conclusion est simple, ce sont des gens de destruction plutôt que de construction.
Bonne chance et à bientôt pour voir vos actions les CONTRE
En effet, pourquoi alors ne pas avoir été clair et avoir dit explicitement qu'il y aurait vote sur l'imposition d'une taxe spéciale au lieu d'avoir présenté ça comme une simple session d'information? Pour la simple et bonne raison que tous le monde sait que personne ou presque n'est intéressé par de telles réunions, alors ça permet à ceux qui ont un intérêt tout spécial d'avertir les personnes qu'elles veulent bien voir là et après coup de clamer que les absents ont tort, qu'ils avaient juste à être présents s'ils voulaient voter contre.
Pour m'être déjà fait dire par un membre d'un comité il y a quelques années qu'une réunion ça peut toujours s'arranger, je crois bien que c'est ce qui est arrivé ici.
Est-ce cela aller de l'avant????