Les 1001 visages des cuisines collectives
Rivière-du-Loup, – C’est sous le thème « Les 1001 visages des cuisines collectives » que se tiendra la 17e Journée nationale des cuisines collectives, le 26 mars prochain.
Les cuisines collectives, qui ont vu le jour en 1982 dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, ont connu une expansion incomparable et comptent aujourd’hui plus de 1400 groupes à travers le Québec. Malgré cette ascension fulgurante, l’image des cuisines collectives reste encore parfois associée à certains préjugés, comme celui qu’elles ne s’adressent qu’aux personnes vivant la précarité économique. Or, plusieurs raisons amènent les personnes à joindre les cuisines collectives.
«Le fait de se regrouper pour partager les coûts, les compétences et la confection de repas sains et économiques rejoint un grand nombre de personnes, peu importe leur situation financière, leur origine ou le contexte social dans lesquels elles vivent», mentionne Mathieu Boily, coordonnateur général du Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ).
Les cuisines collectives répondent à tous les goûts et besoins, qu’il s’agisse de recettes traditionnelles québécoises ou provenant d’autres cultures du monde, de plats végétariens, de purées pour bébé, ou de cuisine-santé, chaque groupe choisi et cuisine ensemble des plats aussi diversifiés que ses participant.e.s.
Les cuisines collectives sont des groupes de personnes qui mettent en commun temps, argent et compétences pour confectionner des plats sains, économiques et appétissants. Leur action repose sur des valeurs de solidarité, de démocratie, d’équité et de justice sociale, d’autonomie et de prise en charge, de respect de la personne et de la dignité.