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Les jardins communautaires se multiplient

durée 20 juillet 2013 | 07h39
  • Cathy Gagnon
    Par Cathy Gagnon

    journaliste

    Saint-Épiphane – Dans la MRC de Rivière-du-Loup, huit municipalités participent présentement à un projet d’implantation de jardins communautaires et collectifs mis en place dans le cadre de la lutte à la pauvreté, l’objectif étant d’accroître l’autonomie alimentaire.

    Tout au long du processus, des personnes ressources ont été identifiées dans chacune des communautés afin de soutenir les jardiniers impliqués. Un formateur, Christian Nadeau, a également été embauché et supervise des ateliers sur les connaissances de bases, les techniques sur le terrain, formation présentement en cours, et la fermeture du jardin. Des méthodes écologiques, sans insecticides, sont utilisées dans tous les jardins.

    Soulignons que le projet est ouvert à tous et à tous les groupes d’âges. À Saint-Cyprien, 15 jardiniers et les enfants du terrain de jeux sont impliqués; à Saint-Arsène, 8 jardiniers; à L’Isle-Verte, 5 jardiniers; à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ce sont les enfants du terrain de jeux qui s’y impliquent; à Cacouna, environ 8 jardiniers; à Saint-Antonin, 8 jardiniers; à Saint-Épiphane, 7 jardiniers; et à Rivière-du-Loup ce sont autour de 130 jardiniers impliqués. Toutes les municipalités ont retenu le modèle de jardin communautaire, se séparant des parcelles de terrain, à l’exception de Saint-Épiphane qui ont fait le choix d’un jardin collectif où tous s’entraident et se séparent les récoltes. « 25 % de nos récoltes retournent à la communauté par le biais de divers organismes comme le Manoir, la popote roulante et les familles », indique Marie-Ève Ouellet, agente de développement à Saint-Épiphane.

    JARDINIÈRES EN ACTION

    Rachelle Caron s’implique au jardin collectif de Saint-Épiphane depuis le tout début, il y a trois ans. « Même si j’ai un potager chez moi, participer au jardin collectif me permet de faire ma part pour la communauté. En plus, je peux aider par mes connaissances en matière de jardinage qui sont bien accueillis par les autres jardiniers moins expérimentés », précise Mme Caron.

    Noëlla Morin Lebel, quant à elle, s’implique pour la première année au jardin collectif. « Moi aussi j’ai un potager chez moi, mais m’impliquer au jardin collectif me permet de rencontrer des gens et de partager avec eux en plus de compléter ma propre récolte. J’aime beaucoup jardiner alors je viens ici en prenant ma marche », ajoute Mme Morin Lebel.

    Soutenu par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, le projet englobe également d’autres actions poursuivant le même objectifs qui se développeront jusqu’en 2015 avec une enveloppe budgétaire globale, pour la MRC, d’environ 300 000 $. Vingt-deux organismes travaillent conjointement à l’élaboration des projets afin de favoriser l’autonomie alimentaire. Les jardins communautaires visent notamment à augmenter le nombre de jardins et de jardiniers ainsi qu’à améliorer les connaissances en jardinage, en conservation et en transformation des fruits et légumes produits. Les organisatrices communautaires Claire Bilocq et Maude Roy-Chabot sont très heureuses de la participation de ces huit municipalités et assurent que leur objectif pour 2014 est qu’un jardin communautaire ou collectif soit présent dans chacune des 13 municipalités de la MRC de Rivière-du-Loup.

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