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Le 9 août 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté

Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault • Étienne Morissette

SECRÉTARIAT :

Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste

Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Véronique Sénéchal • Denise Beaulieu

Julie Migneault • Marie Blanchet

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

Disons-le d’emblée, ce tout nouvel établissement

figure désormais dans le paysage social de notre

collectivité.

Rappelons d’abord que les travaux de cons-

truction ont débuté le 11 avril 2016 dans une

ambiance de fébrilité et d’anxiété, surtout pour

les résidents demeurant à proximité du chantier :

camionnage incessant de terre et de sable, trans-

port de matériaux divers, bruits insolites, conges-

tion nerveuse et beaucoup de poussière. Travaux

ou pas travaux, la poussière est une compagne

de tous les jours et ne cède jamais sa place volon-

tairement. Elle est en quelque sorte invincible

voire éternelle. Soyons rassurés.

Longtemps attendu, parfois délaissé mais

jamais abandonné, ce projet du Manoir connait

maintenant son aboutissement. Bref, les citoyens

de notre municipalité ne parlent plus d’un projet

indéfini, mais d’une réalisation définitive.

«Mais qu’est-ce donc au juste que ce terme

‘’Manoir’’?», se demandent certains. Parmi ses

définitions, notre ami le dictionnaire nous dit que

c’est un «logis seigneurial» ou encore, un «ancien

château à la campagne». Rien de moins.

Noblesse oblige. Cette fière appellation de

«Manoir Saint-Antonin» fait donc le lien entre

une époque ancienne et le temps contemporain.

Autrement dit, entre hier et aujourd’hui.

Une collectivité lucide, progressiste, solidaire

et confiante en son avenir, doit faire ce qu’il faut

pour garder ses jeunes et ses ainés dans leur

milieu. L’avènement du Manoir s’inscrit dans

cette perspective. Une forme de développement

économique en quelque sorte. Un enrichissement

collectif certain il va sans dire.

Merci aux membres du comité qui a lancé,

animé et travaillé au projet au cours de ces der-

nières années. De même qu’au conseil d’adminis-

tration. Merci au maire de la Municipalité et à son

conseil d’avoir autorisé une importante contribu-

tion municipale financière à la faveur de cette

réalisation. Merci à tous ceux qui, de près ou de

loin, ont participé financièrement et autrement à

l’accomplissement du projet.

Pour bon nombre d’entre nous, et d’un certain

âge, le désir de rester dans son milieu et d’en

faire partie intégrante le plus longtemps possible

est une idée naturellement et pleinement légi-

time.

Reconnaitre d’instinct la familière silhouette

des êtres et des choses qui nous entourent, tel

est le sens intime de l’appartenance à son milieu,

de l’attachement à sa communauté.

LÉO PAUL DIONNE

SAINT-ANTONIN

Le Manoir Saint-Antonin, un acquis social important

«Normalement, toutes les recherches démon-

trent que plus il y a de barrages dans une région,

moins il y a de cas de conduite avec les facultés

affaiblies. Comment cela se fait qu’au Bas-Saint-

Laurent, le pourcentage n’est pas de beaucoup

inférieur? On a une énigme. On pourrait l’expli-

quer avec le fait que le sondage a été mené vers

la fin de l’année, et que les gens n’ont pas eu le

temps de changer leur comportement. Ce n’est

qu’une hypothèse», souligne Hubert Sacy, direc-

teur général d’Éduc’alcool. Ce dernier affirme que

ce phénomène méritera une attention particu-

lière lors du prochain sondage qui sera réalisé

dans deux ans.

Environ 6% des conducteurs du Bas-Saint-

Laurent avouent avoir conduit après avoir con-

sommé de l’alcool au-delà de la limite permise

contre 4% en 2015 et 7% au Québec. Une per-

sonne sur trois a vu des barrages policiers contrô-

lant l’alcool au volant au cours des 12 derniers

mois dans la région, et 34% ont traversé un tel

barrage, contre 24 % au Québec.

D’ailleurs, dans son dernier bilan de l’année

2016 diffusé en juillet dernier, la Sûreté du

Québec s’est réjouie de voir le nombre d’inter-

ventions en matière de conduite avec les facultés

affaiblies au Bas-Saint-Laurent diminuer de 614

l’an dernier à 576 cette année. Un signe que la

prévention et la visibilité décourage les automo-

bilistes à prendre le volant après avoir trop con-

sommé. «On souhaite rappeler aux gens que

l’alcool au volant, c’est criminel, évitable et prévi-

sible. Nous observons une baisse générale au

Québec depuis 2013. Les gens commencent à

comprendre le message», souligne Jason Allard,

responsable des communications pour la Sûreté

du Québec. Selon lui, il ne faut pas s’arrêter en si

bon chemin.

LES RÉSULTATS DU SONDAGE

Globalement, la consommation des Bas-

Laurentiens se situe dans la moyenne québé-

coise. 79% d’entre eux ont consommé de l’alcool

au moins une fois au cours de la dernière année,

contre 83% au Québec. Leur moyenne de con-

sommation hebdomadaire est de 1,9 fois, ce qui

est plus élevé que la moyenne québécoise (1,4

fois), et qu’en 2015 (1,5 fois).

Les résultats du sondage reposent sur 2 700

entrevues téléphoniques effectuées du 20 février

au 20 mars 2017.

OPÉRATION ALCOOL ZÉRO

Du 5 au 7 aout, la Sûreté du Québec a parti-

cipé pour une 4e année à la campagne de sensi-

bilisation Alcool Zéro, en collaboration avec

l’Association maritime du Québec (AMQ) et le

Conseil canadien de la sécurité nautique (CCSN).

La consommation d’alcool représente 40 % des

causes d’incidents impliquant une embarcation

nautique, selon le CCSN. Les conducteurs qui

consomment de l’alcool augmentent considéra-

blement les risques de collisions et, s’ils ont la

capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les

drogues, ils s’exposent aux sanctions prévues par

le Code criminel; soit une amende minimale de

1000 $ jusqu’à une peine d’emprisonnement,

dépendamment du nombre de récidives.

Soulignons que La Presse a dévoilé le 8 aout

qu’Ottawa est intéressé à réduire le taux maximal

d’alcoolémie de 0,08 à 0,05 permis dans le cadre

du Code criminel.

Alcool au volant : 6% des conducteurs du Bas-Saint-Laurent

ont pris le volant en état d’ébriété

[email protected]

ANDRÉANNE LEBEL

Les citoyens du Bas-Saint-Laurent seraient

plus nombreux que les autres Québécois à

avoir traversé ou vu des barrages policiers

pour l’alcool au volant lors de la dernière

année, selon un sondage CROP mené pour

Éduc’alcool. Pourtant, 54% d’entre eux

affirment avoir conduit un véhicule après

avoir consommé de l’alcool à l’intérieur de

la limite permise, contre 49% au Québec.

Des agents de la Sûreté du Québec se sont

rapidement affairés à ratisser le secteur afin de le

retrouver, en vain. Ils ont aussi visité le terrain de

golf de Rivière-du-Loup où l’individu aurait pu se

rendre de l’autoroute.

«Le conducteur a percuté un poteau avant de

faire une sortie de route au km 502, tout près du

poste autoroutier. Une enquête est en cours. Il

n’est pas impossible que l’alcool soit impliqué», a

rapporté la sergente Ann Mathieu de la Sûreté du

Québec.

L’homme, qui serait originaire des

Laurentides, n’aurait pas voulu de l’aide propo-

sée par des automobilistes arrêtés pour lui porter

secours à la suite de la collision avec le lampa-

daire. Malgré une crevaison, il aurait repris le che-

min à toute vitesse, rapporte un témoin. Les poli-

ciers ont finalement retrouvé la voiture deux kilo-

mètres plus loin dans le fossé.

Vendredi, la Sûreté du Québec n’avait pas

retrouvé la trace de l’individu. Notons qu’il n’était

pas ciblé par un avis de recherche officiel de la

SQ.

Sortie de route à Notre-Dame-du-Portage

PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN

[email protected]

MARC-ANTOINE PAQUIN

Un véhicule a effectué une sortie de route,

ce jeudi 3 aout vers 15 h, en direction ouest

sur l’autoroute 20, près de Notre-Dame-du-

Portage. Le conducteur a ensuite pris la

fuite à pied dans le boisé.