Le 9 août 2017
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infodimanche
ACTUALITÉ
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
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115$ au Canada (tx incluses)
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OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.
Disons-le d’emblée, ce tout nouvel établissement
figure désormais dans le paysage social de notre
collectivité.
Rappelons d’abord que les travaux de cons-
truction ont débuté le 11 avril 2016 dans une
ambiance de fébrilité et d’anxiété, surtout pour
les résidents demeurant à proximité du chantier :
camionnage incessant de terre et de sable, trans-
port de matériaux divers, bruits insolites, conges-
tion nerveuse et beaucoup de poussière. Travaux
ou pas travaux, la poussière est une compagne
de tous les jours et ne cède jamais sa place volon-
tairement. Elle est en quelque sorte invincible
voire éternelle. Soyons rassurés.
Longtemps attendu, parfois délaissé mais
jamais abandonné, ce projet du Manoir connait
maintenant son aboutissement. Bref, les citoyens
de notre municipalité ne parlent plus d’un projet
indéfini, mais d’une réalisation définitive.
«Mais qu’est-ce donc au juste que ce terme
‘’Manoir’’?», se demandent certains. Parmi ses
définitions, notre ami le dictionnaire nous dit que
c’est un «logis seigneurial» ou encore, un «ancien
château à la campagne». Rien de moins.
Noblesse oblige. Cette fière appellation de
«Manoir Saint-Antonin» fait donc le lien entre
une époque ancienne et le temps contemporain.
Autrement dit, entre hier et aujourd’hui.
Une collectivité lucide, progressiste, solidaire
et confiante en son avenir, doit faire ce qu’il faut
pour garder ses jeunes et ses ainés dans leur
milieu. L’avènement du Manoir s’inscrit dans
cette perspective. Une forme de développement
économique en quelque sorte. Un enrichissement
collectif certain il va sans dire.
Merci aux membres du comité qui a lancé,
animé et travaillé au projet au cours de ces der-
nières années. De même qu’au conseil d’adminis-
tration. Merci au maire de la Municipalité et à son
conseil d’avoir autorisé une importante contribu-
tion municipale financière à la faveur de cette
réalisation. Merci à tous ceux qui, de près ou de
loin, ont participé financièrement et autrement à
l’accomplissement du projet.
Pour bon nombre d’entre nous, et d’un certain
âge, le désir de rester dans son milieu et d’en
faire partie intégrante le plus longtemps possible
est une idée naturellement et pleinement légi-
time.
Reconnaitre d’instinct la familière silhouette
des êtres et des choses qui nous entourent, tel
est le sens intime de l’appartenance à son milieu,
de l’attachement à sa communauté.
LÉO PAUL DIONNE
SAINT-ANTONIN
Le Manoir Saint-Antonin, un acquis social important
«Normalement, toutes les recherches démon-
trent que plus il y a de barrages dans une région,
moins il y a de cas de conduite avec les facultés
affaiblies. Comment cela se fait qu’au Bas-Saint-
Laurent, le pourcentage n’est pas de beaucoup
inférieur? On a une énigme. On pourrait l’expli-
quer avec le fait que le sondage a été mené vers
la fin de l’année, et que les gens n’ont pas eu le
temps de changer leur comportement. Ce n’est
qu’une hypothèse», souligne Hubert Sacy, direc-
teur général d’Éduc’alcool. Ce dernier affirme que
ce phénomène méritera une attention particu-
lière lors du prochain sondage qui sera réalisé
dans deux ans.
Environ 6% des conducteurs du Bas-Saint-
Laurent avouent avoir conduit après avoir con-
sommé de l’alcool au-delà de la limite permise
contre 4% en 2015 et 7% au Québec. Une per-
sonne sur trois a vu des barrages policiers contrô-
lant l’alcool au volant au cours des 12 derniers
mois dans la région, et 34% ont traversé un tel
barrage, contre 24 % au Québec.
D’ailleurs, dans son dernier bilan de l’année
2016 diffusé en juillet dernier, la Sûreté du
Québec s’est réjouie de voir le nombre d’inter-
ventions en matière de conduite avec les facultés
affaiblies au Bas-Saint-Laurent diminuer de 614
l’an dernier à 576 cette année. Un signe que la
prévention et la visibilité décourage les automo-
bilistes à prendre le volant après avoir trop con-
sommé. «On souhaite rappeler aux gens que
l’alcool au volant, c’est criminel, évitable et prévi-
sible. Nous observons une baisse générale au
Québec depuis 2013. Les gens commencent à
comprendre le message», souligne Jason Allard,
responsable des communications pour la Sûreté
du Québec. Selon lui, il ne faut pas s’arrêter en si
bon chemin.
LES RÉSULTATS DU SONDAGE
Globalement, la consommation des Bas-
Laurentiens se situe dans la moyenne québé-
coise. 79% d’entre eux ont consommé de l’alcool
au moins une fois au cours de la dernière année,
contre 83% au Québec. Leur moyenne de con-
sommation hebdomadaire est de 1,9 fois, ce qui
est plus élevé que la moyenne québécoise (1,4
fois), et qu’en 2015 (1,5 fois).
Les résultats du sondage reposent sur 2 700
entrevues téléphoniques effectuées du 20 février
au 20 mars 2017.
OPÉRATION ALCOOL ZÉRO
Du 5 au 7 aout, la Sûreté du Québec a parti-
cipé pour une 4e année à la campagne de sensi-
bilisation Alcool Zéro, en collaboration avec
l’Association maritime du Québec (AMQ) et le
Conseil canadien de la sécurité nautique (CCSN).
La consommation d’alcool représente 40 % des
causes d’incidents impliquant une embarcation
nautique, selon le CCSN. Les conducteurs qui
consomment de l’alcool augmentent considéra-
blement les risques de collisions et, s’ils ont la
capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les
drogues, ils s’exposent aux sanctions prévues par
le Code criminel; soit une amende minimale de
1000 $ jusqu’à une peine d’emprisonnement,
dépendamment du nombre de récidives.
Soulignons que La Presse a dévoilé le 8 aout
qu’Ottawa est intéressé à réduire le taux maximal
d’alcoolémie de 0,08 à 0,05 permis dans le cadre
du Code criminel.
Alcool au volant : 6% des conducteurs du Bas-Saint-Laurent
ont pris le volant en état d’ébriété
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Les citoyens du Bas-Saint-Laurent seraient
plus nombreux que les autres Québécois à
avoir traversé ou vu des barrages policiers
pour l’alcool au volant lors de la dernière
année, selon un sondage CROP mené pour
Éduc’alcool. Pourtant, 54% d’entre eux
affirment avoir conduit un véhicule après
avoir consommé de l’alcool à l’intérieur de
la limite permise, contre 49% au Québec.
Des agents de la Sûreté du Québec se sont
rapidement affairés à ratisser le secteur afin de le
retrouver, en vain. Ils ont aussi visité le terrain de
golf de Rivière-du-Loup où l’individu aurait pu se
rendre de l’autoroute.
«Le conducteur a percuté un poteau avant de
faire une sortie de route au km 502, tout près du
poste autoroutier. Une enquête est en cours. Il
n’est pas impossible que l’alcool soit impliqué», a
rapporté la sergente Ann Mathieu de la Sûreté du
Québec.
L’homme, qui serait originaire des
Laurentides, n’aurait pas voulu de l’aide propo-
sée par des automobilistes arrêtés pour lui porter
secours à la suite de la collision avec le lampa-
daire. Malgré une crevaison, il aurait repris le che-
min à toute vitesse, rapporte un témoin. Les poli-
ciers ont finalement retrouvé la voiture deux kilo-
mètres plus loin dans le fossé.
Vendredi, la Sûreté du Québec n’avait pas
retrouvé la trace de l’individu. Notons qu’il n’était
pas ciblé par un avis de recherche officiel de la
SQ.
Sortie de route à Notre-Dame-du-Portage
PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN
•
[email protected]MARC-ANTOINE PAQUIN
Un véhicule a effectué une sortie de route,
ce jeudi 3 aout vers 15 h, en direction ouest
sur l’autoroute 20, près de Notre-Dame-du-
Portage. Le conducteur a ensuite pris la
fuite à pied dans le boisé.