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Le 22 mars 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté

Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault

SECRÉTARIAT :

Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste

Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Véronique Sénéchal • Denise Beaulieu

Julie Migneault

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Au nom de la Fédération des associations de

musiciens éducateurs du Québec (FAMEQ), je

désire aujourd’hui exprimer notre vive inquiétude

au sujet des coupures dans le temps consacré à

l’enseignement de la musique dans les écoles pri-

maires Notre-Dame-du-Portage et Les Pèlerins de

la commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-

Loup. Alertés par la publication d’un article de

madame Andréanne Lebel, le 10 mars dernier

dans l’Info Dimanche Rivière-du-loup KRTB et les

nombreuses réactions de parents sur le blogue de

la journaliste, nous avons contacté plusieurs per-

sonnes afin de bien comprendre la situation. À la

lumière des informations recueillies, nous en

sommes venus à la conclusion qu’il y a plusieurs

éléments qui suscitent un questionnement dans

le processus qui a mené à la prise de décision.

Nous élaborerons dans un premier temps sur

les exigences du régime pédagogique de minis-

tère de l’Éducation et de l’enseignement supé-

rieur (MEES) à l’égard de l’enseignement des arts

au primaire et sur certaines dispositions de la Loi

de l’instruction publique régissant les conseils

d’établissement.

Bien que le MEES accorde une marge de

manœuvre aux commissions scolaires, ces derniè-

res ne sont pas pour autant dispensées de l’obli-

gation de respecter le régime pédagogique en

vigueur. Deux disciplines artistiques doivent être

enseignées tout au long du primaire, dont une en

continuité pendant toute sa durée. Chacune de

ces disciplines a un programme précis, avec des

objectifs d’apprentissage définis qui doivent faire

l’objet d’une évaluation afin de garantir la pro-

gression des apprentissages des élèves. Ainsi, il

n’est pas possible de tout simplement «accoler»

une notion «danse» à l’intérieur du programme

d’éducation physique pour satisfaire les exigen-

ces du programme du ministère. Le libellé du bul-

letin unique défini par le ministère ne peut pas

non plus être modifié. Il est essentiel de garantir

et d’évaluer les apprentissages pour toutes les

disciplines du programme.

Le MEES recommande de consacrer une heure

par semaine à l’enseignement de chacune des

deux disciplines artistiques. Ici encore, les com-

missions scolaires bénéficient d’une certaine

marge de manœuvre, mais, dans un avis édicté en

2004-2005, le ministère précisait qu’il était

impossible d’atteindre les objectifs du pro-

gramme et d’assurer la réussite des élèves si le

temps alloué à l’enseignement était inférieur à

75% du temps recommandé.

Il appartient aux commissions scolaires et à

leur direction des services pédagogiques de

s’assurer que la grille-matières de chacune de

leurs écoles respecte les dispositions du pro-

gramme pédagogique en vigueur. La disparition

complète de la deuxième discipline artistique à

l’école Notre-Dame-du-Portage aux deuxième et

troisième cycles ne respecte pas le programme.

De plus, la possibilité évoquée par le porte-parole

de la commission scolaire «d’essayer» de mettre

en place une activité musicale en parascolaire à

l’école Notre-Dame-du-Portage n’est pas une

solution. Il est très loin d’être acquis que l’ensei-

gnement offert répondra aux exigences du pro-

gramme pour la progression des apprentissages

et permettra aux élèves d’acquérir les acquis qui

leur permettraient de renouer avec la musique à

leur arrivée au secondaire.

En ce qui concerne les dispositions de la Loi de

l’instruction publique (LIP) régissant le fonction-

nement des conseils d’établissement (CÉ) pour

l’adoption de la grille-matières soumise par les

directions d’école, l’obligation de consulter claire-

ment et précisément «dans le sens large de

demander l’avis des groupes concernés», est

mentionnée en toutes lettres. Il appartient à la

direction d’école de faire la démonstration que

tout le processus a été fait dans le respect des

normes, sans imposer son point de vue. Les exi-

gences de la loi sont très claires : quand la grille-

matières est discutée en comité de gestion de

l’école, la direction doit faire en sorte que tout son

personnel soit au courant et que toutes les per-

sonnes concernées soient présentes, incluant les

spécialistes. Une direction ne peut donc pas tenir

sa réunion lorsqu’un enseignant spécialiste est

dans une autre école. De plus, advenant un désac-

cord, un ou des enseignants peuvent soumettre

leurs arguments lors de la présentation du point

au CÉ, sans en demander l’autorisation ni avertir

au préalable et prendre la parole au point «parole

au public».

Finalement, les professeurs ont un avantage

très net à informer leur syndicat aussitôt qu’il y a

un problème dans le déroulement des procédu-

res, afin que le représentant puisse faire le suivi

avec la direction générale de la CS.

Plusieurs faits portés à notre attention démon-

trent clairement qu’il y a eu des manquements

dans le déroulement des procédures et que la

consultation n’a pas été faite convenablement.

Pour cette raison, la décision prise devrait faire

l’objet d’une révision puisque le processus n’a pas

toute la légitimité requise.

Au-delà de ces considérations légales, nous

souhaitons rappeler les nombreux bienfaits et

avantages de l’apprentissage de la musique dans

le développement de l’enfant et au niveau de la

réussite scolaire. Les recherches menées au cours

des dix dernières années l’ont démontré claire-

ment. Jonathan Bolduc, titulaire de la Chaire de

recherche du Canada en musique et apprentissa-

ges et professeur agrégé en éducation musicale à

la Faculté de musique de l’Université Laval

s’exprimait en ces termes dans une lettre ouverte

à la Presse publiée au mois de janvier 2016.

«L’éducation musicale est tout sauf accessoire.

Elle permet de créer des liens interdisciplinaires

entre les matières en plus de bonifier les savoirs

autant sur les plans cognitif, langagier, moteur,

social et affectif. Il est démontré que de nombreu-

ses fonctions exécutives telles les habiletés de

planification et d’organisation, l’attention sélec-

tive, la flexibilité cognitive, le développement

moteur de l’enfant et de l’adolescent, de la

mémoire sélective et audio-verbale, peuvent être

améliorées significativement par l’apprentissage

de la musique. Toutes ces habiletés ont un impact

indéniable dans tous les domaines, absolument

tous les domaines, du programme scolaire. Les

parents et un trop grand nombre d’enseignants

titulaires ne réalisent pas son importance.»

Les arts constituent en soi un domaine

d’apprentissage, comme le reconnait le Ministère.

Ils devraient être enseignés par des enseignants

formés et qualifiés au même titre que les ensei-

gnants des matières dites «de base». Leur contri-

bution à la réussite, à la persévérance scolaire et

au sentiment d’appartenance doit être reconnue.

En conséquence, nous demandons le statu

quo et que la grille-matières 2016-2017 soit recon-

duite pour l’exercice 2017-2018 afin de permettre

une réflexion approfondie, qui impliquera tous les

acteurs, dans une vision plus globale, respec-

tueuse du régime pédagogique en vigueur et en

considération des intérêts des élèves.

Respectueusement,

Gaétan St-Laurent, président,

Fédération des associations de musiciens

éducateurs du Québec et président

de l’Association des musiciens éducateurs

de l’Est-du-Québec

Au nom de la musique

La Ville de Rivière-du-Loup convie les citoyens à

une séance d’information portant sur la réfection

de la côte Saint-Pierre. Cette rencontre aura lieu le

mercredi 29 mars prochain, 19 h, à la salle Bon-

Pasteur de la Maison de la culture.

Lors de cette séance, une présentation du pro-

jet, de ses enjeux et de son financement sera

effectuée par le maire, Gaétan Gamache, le direc-

teur général, Jacques Poulin, la directrice du

Service finances et trésorerie, Marie Lapointe, le

directeur du Service technique et du développe-

ment durable, Gérald Tremblay, et le directeur des

projets spéciaux à ce même service, Pierre LeBel.

Les citoyens pourront alors apprécier l’ensemble

des travaux à réaliser et obtenir réponse à toutes

leurs questions. D’une envergure de 7,8 M$, la

réfection de la côte Saint-Pierre comprend essen-

tiellement des travaux en sous-sol, sur une artère

en forte pente dont les conduites sont âgées de 55

à 80 ans, selon les portions. Elles sont enfouies

sous la rue Le projet inclut également le repavage

à la suite de ces opérations sous-terraines et une

reconfiguration

par-

tielle de la voie de circu-

lation, afin de mieux

sécuriser les déplace-

ments des milliers

d’écoliers et d’élèves,

de la prématernelle au

collégial, et d’usagers

de

la

route

qui

l’empruntent quotidien-

nement.

Séance d’information sur la réfection

de la côte Saint-Pierre

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL