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Le 8 mars 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

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Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault

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Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Julie Aubut, coordonnatrice

infodimanche.com

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Denise Beaulieu • Julie Migneault • Véronique

Sénéchal

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Utile mais combien dévastateur lorsqu’il est uti-

lisé au mauvais moment. Il provoque les mêmes

désastres que le fait l’alcool depuis beaucoup

trop d’années. Rares sont les personnes qui n’ont

pas vécu un deuil, une peine, une désolation à la

suite d’un décès occasionné par ce petit appareil

utilisé pendant la conduite d’une automobile.

Même si la maman affligée, Claudie Landry,

est ma nièce, ça ne m’empêche pas d’en parler,

au contraire. Je connais tellement les répercus-

sions émotives que vivent les parents de Laura,

sa sœur ainsi que la famille Landry depuis le 21

juin 2014. À ce moment cette dernière, absorbée

par ce fameux appareil et combiné à d’autres fac-

teurs de distractions, s’est fait enlever la vie à un

passage à niveau. Elle n’avait que 18 ans et mor-

dait dans la vie comme ça s’peut pas.

Je crois bien que du côté de la famille Tardif,

la peine existe tout autant.

La «plaie» du cellulaire comme plusieurs per-

sistent à dire et à écrire, je pense aux journalistes,

fait en moyenne 31 décès par année selon la

SAAQ et près de 500 s’handicapent souvent pour

le restant de leur vie, à cause de cette «drogue»,

petit jouet appelé cellulaire. Pensez-vous que ces

circonstances ne donnent pas le gout de réflé-

chir? S’il faut absolument contacter, parquez vous

et téléphonez pour urgence seulement.

Marcel Landry, rue des Jonquilles.

Le cellulaire

Alors qu’une certaine pression sociale et

médiatique s’exerce afin de connaitre le rôle joué

par la Ville, ou du moins l’identité de l’auteur de

cette plainte ayant mené aux accusations portées

à l’endroit de Mme Simard et de M. Lévesque, la

Ville de Rivière-du-Loup y est allée de quelques

précisions.

Elle a notamment rappelé que le Commissaire

au lobbyisme est un organisme entièrement

indépendant et libre de ses actions. Le

Service des communications soutient que

le poursuivant n’est pas la Ville, mais bien le

Directeur des poursuites criminelles et

pénales (DPCP) dont la décision est prise de

manière autonome, totalement indépendante

de la Ville qui ne peut s’ingérer, faire pression,

ni intervenir dans un processus judiciaire en

cours.

PLAINTES

La Ville rappelle qu’elle n’est pas impliquée

dans le processus judiciaire, que le Commissaire a

lui-même soumis, après enquête, le dossier à un

procureur de la Couronne. C’est seulement à la

suite de l’analyse du dossier par le procureur de la

Couronne que des constats d’infractions ont été

signifiés.

«Aucune plainte n’a été formulée, que ce soit

par le maire ou la Ville elle-même qui n’a cessé

d’agir correctement, tout au long du processus.

Le rôle de la Ville, par l’entremise de son

maire et de certains conseillers municipaux, s’est

résumé à celui d’agir comme témoin, à la

demande du procureur de la Couronne ou de la

défense, ce qui n’a entrainé aucun frais», insiste

Jacques Minville, conseiller municipal et maire

suppléant.

L’appel relève aussi du procureur de la

Couronne. Encore une fois, la Ville de Rivière-du-

Loup a tenu à rappeler qu’elle n’avait pas été con-

sultée et qu’elle n’avait joué aucun rôle dans cette

décision.

Dossier de lobbyisme : la Ville réagit

[email protected]

FRANÇOIS DROUIN

La Ville de Rivière-du-Loup a réagi à l’appel

déposé par le Directeur des poursuites crimi-

nelles et pénales concernant les accusations

de lobbyisme impliquant Cindy Simard et

Christian Lévesque. Cette dernière soutient,

par voie de communiqué, qu’elle n’est pas à

l’origine de la plainte et qu’elle n’a pas été

consultée lors du dépôt de celle-ci.

Ces derniers avaient été acquittés de

deux infractions de lobbyisme qui leur étaient

reprochées, alors que cinq autres accusations

avaient fait l’objet d’arrêt des procédures.

C’est cet arrêt des procédures prononcé

par la juge Anne-Marie Sincennes qui est juste-

ment contesté par le procureur Pierre-

Luc Larouche. «La partie adverse soutient

que l’arrêt ne rencontre pas les critères

de la jurisprudence quant à une erreur de

droit provoquée par une personne en autorité

[NDLR : le maire Gaétan Gamache]», a

précisé l’avocat des défendeurs, Me Dave

Boulianne.

Les constats d’infraction ont trait à des activi-

tés de lobbyisme qui auraient été exercées par

Mme Simard et M. Lévesque sans qu’ils aient été

inscrits au registre des lobbyistes. Les faits repro-

chés se seraient produits entre avril et juin 2014.

L’organisation des 3L tentait alors d’obtenir une

aide financière de la Ville.

Me Boulianne s’est dit déçu de par cet appel,

soulignant la clarté rendue par la juge Sincennes

dans son jugement. «Avec toute la hargne qui a

été déployée jusqu’ici dans ce dossier, mes

clients ne sont pas surpris. C’est décevant, mais

ce n’est pas étonnant», a conclu le procureur de

la défense.

Sept constats d’infraction avaient été

émis contre Cindy Simard (4 dossiers) et

Christian Lévesque (3 dossiers) du Club de

hockey 3L (2010) inc, à la suite des conclusions

d’un rapport d’enquête produit par le

Commissaire au lobbyisme du Québec le 20 mars

2015.

Il est important de mentionner que l’appel est

déposé par la Couronne et non pas par la Ville de

Rivière-du-Loup.

3L et lobbyisme: la Couronne fait appel

[email protected]

FRANÇOIS DROUIN

C’est le jeudi 2 mars, à 24 heures de la

limite admissible, que la Couronne a con-

firmé qu’elle ferait appel de la décision

rendue le 31 janvier dernier dans le dossier

de lobbyisme impliquant Cindy Simard et

Christian Lévesque, actionnaires des 3L de

Rivière-du-Loup.

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

La CAQ soutient cependant que des milliers

de patients de la région du Bas-Saint-Laurent

cherchent toujours un médecin de famille, même

si la cible du ministre Gaétan Barrette est déjà

atteinte. En fait, seulement le territoire de

Rimouski n’atteint pas la cible de 85 %, soit 81,9

%. Le porte-parole de la Coalition Avenir Québec

en matière de santé, François Paradis, après avoir

obtenu et analysé de nouvelles données de la

Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ),

affirme donc que 3 149 patients (1 714 pour attein-

dre la cible de 85 %) chercheraient encore un

médecin de famille à Rimouski.

La MRC des Basques obtient le meilleur résul-

tat avec 92,7 %. La CAQ note toutefois que 22

patients sont inscrits au Guichet d’accès à un

médecin de famille (GAMF). La MRC de

Témiscouata figure également en tête de liste

avec 91,6 % et 81 personnes inscrites au Guichet

d’accès. La MRC de Rivière-du-Loup fait aussi très

bien avec 90,9 % de sa population inscrite auprès

d’un médecin de famille. Cependant, 489

patients sont inscrits au Guichet d’accès.

En janvier 2017, la moyenne d’inscription était

de 87,1 % dans le Bas-Saint-Laurent, mais 6 493

patients étaient tout de même inscrits au Guichet

d’accès à un médecin de famille, a laissé savoir le

député caquiste. «En mai 2015, le ministre

Barrette affirmait pourtant haut et fort que ‘’85 %

de la population à inscrire, c’est la totalité de la

population qui le désire. 85 %, c’est 100 % des

gens qui recherchent un médecin de famille’’. Or,

rien n’est plus faux», indique M. Paradis. La CAQ

exige du ministre de la Santé qu’il change immé-

diatement la cible de 85 % pour la fixer à 100 %.

Basques, Rivière-du-Loup et Témiscouata : Plus de 90 % des personnes ont un médecin de famille

[email protected]

MARIO PELLETIER

Les MRC des Basques, de Rivière-du-Loup

et de Témiscouata font bonne figure dans

les chiffres dévoilés par la Coalition Avenir

Québec (CAQ) concertant le pourcentage

de personnes qui ont un médecin de

famille, plus de 90 % dans chaque secteur.