Le 25 mai 2016
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
Envois de publications canadiennes
Contrat de vente no 0139858
ABONNEMENT ANNUEL :
115$ au Canada (tx incluses)
320$ aux États-Unis (tx incluses)
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31 420 copies
Nous sommes maintenant en 2016 dans un
monde où la Finance et les grandes institutions
bancaires régissent, qu’on le veuille ou non, la
politique. Nous n’avons qu’à regarder le ratio de
dette par pays pour comprendre que le peuple est
rendu l’esclave des grandes institutions financiè-
res de la planète. Juste au Québec, la dette natio-
nale frise les 278 milliards de dollars, soit près de
11 milliards uniquement à payer en intérêts par le
gouvernement du Québec à ses créanciers.
Je ne vous apprendrai également rien en vous
disant que le budget de l’intérêt de la dette au
Québec est le troisième en importance après celui
de la santé et de l’éducation. Pratiquement, il est
impossible de venir à bout de cette colossale
dette sans trouver des ressources naturelles à
exploiter à grande échelle, et ce, sans hypothé-
quer l’environnement.
Alors, que pouvons-nous faire pour nous enri-
chir collectivement sans pour autant faire une
vente de feu du patrimoine québécois? Je ne suis
certes pas un spécialiste du monde bancaire et
encore moins un grand économiste, mais j’ai tou-
tefois la piqure de la politique et une passion sans
nom pour le Québec. Voilà pourquoi je propose de
nationaliser la Caisse populaire Desjardins et d’en
faire la première grande banque du Québec qui
appartiendrait au gouvernement, soit à tout le
monde…
Ce qu’il faut comprendre dans ce processus,
c’est que la nationalisation de la Caisse populaire
ne couterait rien à l’État puisque nationaliser une
entité qui est déjà une coopérative, revient à
reprendre ce qui appartient déjà au peuple, mais
cette fois-ci, au service direct du peuple, soit en
redistribuant par l’entremise du gouvernement,
certains revenus venant des profits de la nouvelle
banque étatisée, et ce, par divers programmes
sociaux ou autres investissements.
Avec la nationalisation des Caisses populaires,
nous pourrions avoir près de 2 milliards supplé-
mentaires en profit net à investir par année dans
plusieurs secteurs névralgiques de notre écono-
mie ou bien, directement, par exemple, dans le
secteur de l’éducation afin de se rapprocher de la
gratuité scolaire ou, tout simplement, de financer
une allocation supplémentaire par enfant, ce qui
enrichirait directement les foyers, ce qui stimule-
rait par le fait même l’économie du Québec. Il ne
faut également pas oublier que l’actif total de
Desjardins est d’environ 248 milliards, ce qui
ouvre un colossal éventail de possibilités quant à
ce qui pourrait être fait pour le Québec avec ce
nouveau levier.
En effet, nous pourrions prendre une partie de
cette somme pour acheter une portion de notre
dette à l’étranger afin de baisser les intérêts à
payer sur cette dernière, ce qui d’emblée dégage-
rait de l’argent supplémentaire pour d’autres
opportunités que de payer de l’intérêt sur la dette
et d’enrichir ainsi d’autres banques internationa-
les…
Il ne s’agit ici que d’un exemple parmi tant
d’autres. Cependant, imaginez toutes les possibi-
lités pour le Québec si nous accomplissions cette
nationalisation. Ne serait-ce pas cela, être maître
chez nous? Cette nationalisation ne pourrait-elle
pas nous émanciper de la peur face au désir que
le Québec devienne un jour un pays?
D’ailleurs, nous n’aurions pas été obligés
d’emprunter à l’extérieur pour investir dans
Bombardier si nous avions notre propre capacité
à nous financer ou bien à nous emprunter de
l’argent sans payer de l’intérêt. Nous ne serions
également pas pognés dans une logique d’austé-
rité libérale qui n’a que pour but de briser habile-
ment et par la peur, le modèle de solidarité du
Québec afin de nous rendre plus esclave d’une
forme d’oligarchie.
Évidemment, plusieurs vous diront que de
nationaliser la Caisse populaire est une utopie.
Toutefois, ne laissez pas les représentants et les
sbires des grandes banques vous dire que ce n’est
pas possible. Ils ne veulent pas perdre leurs main-
mises sur ce secteur névralgique, mais oh com-
bien lucratif qu’est le domaine bancaire privé.
Sortons des sentiers battus et jouons nous
aussi à armes égales le jeu de la vie!
JOSÉ SOUCY
EX-ATTACHÉ ET CONSEILLER POLITIQUE,
EX-JOURNALISTE, BLOGUEUR POLITIQUE
AINSI QUE PHILOSOPHE À SES HEURES
Créer la Banque du Québec par la nationalisation des Caisses populaires
D’importantes précisions doivent être faites con-
cernant l’état d’avancement du projet de carrefour
maritime de Rivière-du-Loup. Le maire Gaétan
Gamache s’explique mal le questionnement du
député-ministre D’Amour qui semble ne pas savoir
pourquoi le dossier n’est pas plus avancé.
«Il faut savoir que je lui ai remis, en mains pro-
pres, un plan d’affaires révisé, le 2 mai dernier. La
nouvelle structure de financement du projet fait
partie de ce plan d’affaires», explique M.
Gamache.
Dans cette nouvelle structure de financement,
50 % des fonds doivent provenir du fédéral dans
le cadre du nouveau programme d’infrastructures
lorsqu’il y aura eu entente entre le fédéral et le
Gouvernement du Québec à cet égard. Ainsi, 33%
des fonds doivent provenir du provincial et 17% au
niveau local (mise de fonds des utilisateurs, de la
Ville de Rivière-du-Loup et autres partenaires).
Il faut préciser que dans le cadre du pro-
gramme d’infrastructures (Fonds Chantiers
Canada-Québec), la demande doit impérative-
ment transiter par le ministère des Affaires munici-
pales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) qui
priorise les dossiers. Une demande en ce sens a
été transmise au ministre Martin Coiteux le 3 mai
2016, demande dont ont été informés les députés
provincial et fédéral messieurs Jean D’Amour et
Bernard Généreux.
Le maire de Rivière-du-Loup voudrait que les
choses se déroulent effectivement plus rapide-
ment, mais constate « après vérification auprès
d’organisations au niveau fédéral, on comprend
clairement que les demandes pour ce type de pro-
jet doivent transiter par le programme d’infra-
structures. On se retrouve donc dépendants des
discussions entre Québec et Ottawa. Ça fait partie
du jeu, mais nous sommes évidemment impatients
de voir le dénouement heureux de ce projet auquel
nous tenons tous fermement ».
Il est à noter que le
projet de Carrefour mari-
time, qui se veut structu-
rant pour la région, fait
l’unanimité autant auprès
des futurs utilisateurs que
des acteurs économiques
et touristiques de la
région. Ainsi, 13 résolu-
tions et lettres d’appui
ont été transmises aux
mêmes destinataires que
ceux de la lettre du 3 mai.
Ajoutons qu’une demande formelle de report a
été acheminée au député-ministre D’Amour indi-
quant la nécessité de conserver les sommes pré-
vues au projet jusqu’en 2017, compte tenu des
démarches qui restent encore à faire afin de finali-
ser le dossier. « Les sommes avancées par le gou-
vernement provenaient du volet tourisme de la
Stratégie maritime qui, elle, s’étend jusqu’en 2020.
J’imagine mal, donc, qu’on ne puisse reporter les
sommes déjà consenties à ce projet dans le cadre
de ce programme », indique le maire Gamache.
Des rencontres à ce propos sont prévues avec les
députés provincial et fédéral au cours des pro-
chains jours.
Carrefour maritime : Gaétan Gamache répond à Jean D’Amour
Gaétan Gamache.
PHOTO : ARCHIVES - ANDRÉANNE LEBEL
La Régie intermunicipale des déchets (RIDT) sou-
haite inviter la population à deux consultations
publiques concernant le projet de plan de gestion
des matières résiduelles (PGMR) 2016-2020 de la
MRC de Témiscouata.
Le recyclage, les écocentres, la problémati-
que de la gestion des matières organiques vous
intéressent? Tous les citoyens ou organismes
intéressés peuvent venir prendre connaissance
des actions ciblées par la MRC et la RIDT pour les
prochaines années. Ce sera aussi le moment de
faire part d’idées nouvelles ou de commenter cel-
les prévues. Une copie du projet de PGMR est
d’ailleurs accessible pour consultation dans cha-
que bureau municipal. C’est un rendez-vous et
tous sont invités à se rendre à la salle municipale
de Squatec à 19 h le mardi 31 mai ou à la salle du
gymnase de l’aréna de Rivière-Bleue le jeudi 2
juin à 19 h.
Lors de ces rencontres, les membres de la
commission de consultation publique sur le pro-
jet de PGMR de la MRC de Témiscouata seront
présents et recevront vos commentaires ou vos
questions. Notez que le projet de PGMR sera par
la suite transmis au ministère de l’Environnement
du Québec et devra être adopté officiellement
par le conseil de maires de la MRC de
Témiscouata.
La gestion des matières résiduelles au Témiscouata