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Le 25 mai 2016

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

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COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

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Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

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Magali Dumas • Denise Beaulieu • Julie Migneault

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IMPRESSION :

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DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

www.infodimanche.com

Courriel informations :

[email protected]

Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Nous sommes maintenant en 2016 dans un

monde où la Finance et les grandes institutions

bancaires régissent, qu’on le veuille ou non, la

politique. Nous n’avons qu’à regarder le ratio de

dette par pays pour comprendre que le peuple est

rendu l’esclave des grandes institutions financiè-

res de la planète. Juste au Québec, la dette natio-

nale frise les 278 milliards de dollars, soit près de

11 milliards uniquement à payer en intérêts par le

gouvernement du Québec à ses créanciers.

Je ne vous apprendrai également rien en vous

disant que le budget de l’intérêt de la dette au

Québec est le troisième en importance après celui

de la santé et de l’éducation. Pratiquement, il est

impossible de venir à bout de cette colossale

dette sans trouver des ressources naturelles à

exploiter à grande échelle, et ce, sans hypothé-

quer l’environnement.

Alors, que pouvons-nous faire pour nous enri-

chir collectivement sans pour autant faire une

vente de feu du patrimoine québécois? Je ne suis

certes pas un spécialiste du monde bancaire et

encore moins un grand économiste, mais j’ai tou-

tefois la piqure de la politique et une passion sans

nom pour le Québec. Voilà pourquoi je propose de

nationaliser la Caisse populaire Desjardins et d’en

faire la première grande banque du Québec qui

appartiendrait au gouvernement, soit à tout le

monde…

Ce qu’il faut comprendre dans ce processus,

c’est que la nationalisation de la Caisse populaire

ne couterait rien à l’État puisque nationaliser une

entité qui est déjà une coopérative, revient à

reprendre ce qui appartient déjà au peuple, mais

cette fois-ci, au service direct du peuple, soit en

redistribuant par l’entremise du gouvernement,

certains revenus venant des profits de la nouvelle

banque étatisée, et ce, par divers programmes

sociaux ou autres investissements.

Avec la nationalisation des Caisses populaires,

nous pourrions avoir près de 2 milliards supplé-

mentaires en profit net à investir par année dans

plusieurs secteurs névralgiques de notre écono-

mie ou bien, directement, par exemple, dans le

secteur de l’éducation afin de se rapprocher de la

gratuité scolaire ou, tout simplement, de financer

une allocation supplémentaire par enfant, ce qui

enrichirait directement les foyers, ce qui stimule-

rait par le fait même l’économie du Québec. Il ne

faut également pas oublier que l’actif total de

Desjardins est d’environ 248 milliards, ce qui

ouvre un colossal éventail de possibilités quant à

ce qui pourrait être fait pour le Québec avec ce

nouveau levier.

En effet, nous pourrions prendre une partie de

cette somme pour acheter une portion de notre

dette à l’étranger afin de baisser les intérêts à

payer sur cette dernière, ce qui d’emblée dégage-

rait de l’argent supplémentaire pour d’autres

opportunités que de payer de l’intérêt sur la dette

et d’enrichir ainsi d’autres banques internationa-

les…

Il ne s’agit ici que d’un exemple parmi tant

d’autres. Cependant, imaginez toutes les possibi-

lités pour le Québec si nous accomplissions cette

nationalisation. Ne serait-ce pas cela, être maître

chez nous? Cette nationalisation ne pourrait-elle

pas nous émanciper de la peur face au désir que

le Québec devienne un jour un pays?

D’ailleurs, nous n’aurions pas été obligés

d’emprunter à l’extérieur pour investir dans

Bombardier si nous avions notre propre capacité

à nous financer ou bien à nous emprunter de

l’argent sans payer de l’intérêt. Nous ne serions

également pas pognés dans une logique d’austé-

rité libérale qui n’a que pour but de briser habile-

ment et par la peur, le modèle de solidarité du

Québec afin de nous rendre plus esclave d’une

forme d’oligarchie.

Évidemment, plusieurs vous diront que de

nationaliser la Caisse populaire est une utopie.

Toutefois, ne laissez pas les représentants et les

sbires des grandes banques vous dire que ce n’est

pas possible. Ils ne veulent pas perdre leurs main-

mises sur ce secteur névralgique, mais oh com-

bien lucratif qu’est le domaine bancaire privé.

Sortons des sentiers battus et jouons nous

aussi à armes égales le jeu de la vie!

JOSÉ SOUCY

EX-ATTACHÉ ET CONSEILLER POLITIQUE,

EX-JOURNALISTE, BLOGUEUR POLITIQUE

AINSI QUE PHILOSOPHE À SES HEURES

Créer la Banque du Québec par la nationalisation des Caisses populaires

D’importantes précisions doivent être faites con-

cernant l’état d’avancement du projet de carrefour

maritime de Rivière-du-Loup. Le maire Gaétan

Gamache s’explique mal le questionnement du

député-ministre D’Amour qui semble ne pas savoir

pourquoi le dossier n’est pas plus avancé.

«Il faut savoir que je lui ai remis, en mains pro-

pres, un plan d’affaires révisé, le 2 mai dernier. La

nouvelle structure de financement du projet fait

partie de ce plan d’affaires», explique M.

Gamache.

Dans cette nouvelle structure de financement,

50 % des fonds doivent provenir du fédéral dans

le cadre du nouveau programme d’infrastructures

lorsqu’il y aura eu entente entre le fédéral et le

Gouvernement du Québec à cet égard. Ainsi, 33%

des fonds doivent provenir du provincial et 17% au

niveau local (mise de fonds des utilisateurs, de la

Ville de Rivière-du-Loup et autres partenaires).

Il faut préciser que dans le cadre du pro-

gramme d’infrastructures (Fonds Chantiers

Canada-Québec), la demande doit impérative-

ment transiter par le ministère des Affaires munici-

pales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) qui

priorise les dossiers. Une demande en ce sens a

été transmise au ministre Martin Coiteux le 3 mai

2016, demande dont ont été informés les députés

provincial et fédéral messieurs Jean D’Amour et

Bernard Généreux.

Le maire de Rivière-du-Loup voudrait que les

choses se déroulent effectivement plus rapide-

ment, mais constate « après vérification auprès

d’organisations au niveau fédéral, on comprend

clairement que les demandes pour ce type de pro-

jet doivent transiter par le programme d’infra-

structures. On se retrouve donc dépendants des

discussions entre Québec et Ottawa. Ça fait partie

du jeu, mais nous sommes évidemment impatients

de voir le dénouement heureux de ce projet auquel

nous tenons tous fermement ».

Il est à noter que le

projet de Carrefour mari-

time, qui se veut structu-

rant pour la région, fait

l’unanimité autant auprès

des futurs utilisateurs que

des acteurs économiques

et touristiques de la

région. Ainsi, 13 résolu-

tions et lettres d’appui

ont été transmises aux

mêmes destinataires que

ceux de la lettre du 3 mai.

Ajoutons qu’une demande formelle de report a

été acheminée au député-ministre D’Amour indi-

quant la nécessité de conserver les sommes pré-

vues au projet jusqu’en 2017, compte tenu des

démarches qui restent encore à faire afin de finali-

ser le dossier. « Les sommes avancées par le gou-

vernement provenaient du volet tourisme de la

Stratégie maritime qui, elle, s’étend jusqu’en 2020.

J’imagine mal, donc, qu’on ne puisse reporter les

sommes déjà consenties à ce projet dans le cadre

de ce programme », indique le maire Gamache.

Des rencontres à ce propos sont prévues avec les

députés provincial et fédéral au cours des pro-

chains jours.

Carrefour maritime : Gaétan Gamache répond à Jean D’Amour

Gaétan Gamache.

PHOTO : ARCHIVES - ANDRÉANNE LEBEL

La Régie intermunicipale des déchets (RIDT) sou-

haite inviter la population à deux consultations

publiques concernant le projet de plan de gestion

des matières résiduelles (PGMR) 2016-2020 de la

MRC de Témiscouata.

Le recyclage, les écocentres, la problémati-

que de la gestion des matières organiques vous

intéressent? Tous les citoyens ou organismes

intéressés peuvent venir prendre connaissance

des actions ciblées par la MRC et la RIDT pour les

prochaines années. Ce sera aussi le moment de

faire part d’idées nouvelles ou de commenter cel-

les prévues. Une copie du projet de PGMR est

d’ailleurs accessible pour consultation dans cha-

que bureau municipal. C’est un rendez-vous et

tous sont invités à se rendre à la salle municipale

de Squatec à 19 h le mardi 31 mai ou à la salle du

gymnase de l’aréna de Rivière-Bleue le jeudi 2

juin à 19 h.

Lors de ces rencontres, les membres de la

commission de consultation publique sur le pro-

jet de PGMR de la MRC de Témiscouata seront

présents et recevront vos commentaires ou vos

questions. Notez que le projet de PGMR sera par

la suite transmis au ministère de l’Environnement

du Québec et devra être adopté officiellement

par le conseil de maires de la MRC de

Témiscouata.

La gestion des matières résiduelles au Témiscouata