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ACTUALITÉ 12 Le 3 février 2016 l infodimanche
DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
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JOURNAL HEBDOMADAIRE
PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :
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ÉDITEUR : Hugo Levasseur
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ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé
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Imprimerie de la Capitale Québec
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OPINION DU LECTEUR
N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.
Depuis plusieurs jours, je suis le fil des évè-
nements; la fermeture ou non de l’église. À part
la charge émotive du sujet, la réalité c’est qu’il
n’y a plus assez d’argent dans les coffres de
la Fabrique. Qu’on soit ou non propriétaire de
l’église, le diocèse n’y peut rien. On peut bien
dire que ce sont nos pères qui ont bâti et payé
cette église, ils ne sont plus là, c’est nous qui les
remplaçons. Il faut constater qu’on a échoué.
À la réunion du 12 janvier, la conclusion est
que l’archevêché a tous les torts et la Fabrique
et son ex-présidente sont les victimes. Je crois
qu’on s’est fait rouler dans la farine ce soir-là.
Il doit bien avoir une raison pour que l’évêque
agisse de la sorte.
Le conflit semble être une partie de bras
de fer entre le père Frigon et l’ex-présidente
déchue. J’ai déjà vécu une situation semblable
dans les années 80 comme marguiller. J’avais
répondu alors, si tu veux changer de curé pas de
problème mais trouve nous en un autre.
Au sujet du projet de chauffage, on a enfin
l’argent, nous en reste-t-il pour acheter le com-
bustible? Selon la loi des Fabriques du gouver-
nement du Québec révisée en 1965, le diocèse
est l’administrateur des biens du diocèse. Si
une Fabrique est dans le rouge, c’est elle la res-
ponsable.
M. Lavoie, économe du diocèse, a dit à «Bon-
jour Grand-Portage» que l’avoir de la Fabrique
fin 2015 est de 6 500 $. Mme l’ex-présidente a
dit le 12 janvier qu’au début 2014 il avait environ
30 000 $ au début de son terme. Le déficit de
2014 est de 3 641,98 $ malgré 14 596 $ de sous-
cription pour le nouveau système de chauffage
et la vente de bancs de 4 812 $. Le déficit de
2015, selon M. Lavoie, est de 22 300 $. Il reste
alors entre 4 000 $ et 6 000 $. Il a dû, je crois,
rembourser les contributions pour le système;
car s’il ne se faisait pas, l’argent serait remis.
J’ai présentement l’état financier de 2014.
L’avoir net au 31 décembre 2014 était non pas de
26 000 $ - 28 000 $ comme il devrait être mais
de 41 876,64 $ moins le déficit de 2015 il reste-
rait 19 576,64 $ au 31 décembre 2015, non pas 6
500 $. Quelqu’un peut-il m’expliquer cette dif-
férence dans les chiffres ?
En terminant je dirais à l’ex-présidente de
lâcher prise, ç’a assez duré. Aux membres du
Conseil de Fabrique d’arrêter de se lamenter
sur le passé, qu’ils soient responsables, qu’ils
regardent vers l’avenir. Je leur suggère de lan-
cer une souscription pour terminer l’hiver. Au
Conseil municipal de voter une contribution
substantielle pour aider leurs citoyens dans
une situation extraordinaire pour se rendre
à des jours plus cléments. Ex : les Fermières,
leur local est dans le sous-sol et il ne sera plus
chauffé.
PS: Je dois dire que le père Frigon, ces der-
nières années, a contribué à l’état lamentable
des finances. Les messes ont lieu le samedi à
16h et les activités qui attirent le plus de monde
ont lieu dans une autre paroisse. On sent bien
que depuis quelques années les dés sont pipés.
Gérald LeBel
Saint-Épiphane
Église de Saint-Épiphane : il faut constater qu’on a échoué
TÉMISCOUATA-SUR-LE-LAC - Lors de la séance
du Conseil de la MRC de Témiscouata en
décembre dernier, les membres du comité
administratif ont été élus.
Le comité administratif se réunit une fois par
mois en préparation des séances mensuelles
du Conseil de la MRC. Il est présidé par Guy-
laine Sirois, préfet et il est composé de : Claude
H. Pelletier, maire de Rivière-Bleue; Émilien
Beaulieu, maire de Packington; Louise Labonté,
mairesse de Pohénégamook; Mélanie Veilleux,
mairesse de Lejeune; Normand Morin, maire de
Dégelis; Richard F. Dubé, maire de Saint-Hono-
ré-de-Témiscouata. Le Conseil de la MRC réunit
les maires et mairesses des 19 municipalités
et est présidé par Guylaine Sirois, préfet de la
MRC de Témiscouata, élue au suffrage univer-
sel. Les maires représentant la MRC sur divers
comités régionaux ont également été désignés.
« La MRC est multidisciplinaire et s’implique
activement dans une diversité de secteurs que
ce soit en aménagement du territoire, en urba-
nisme, en protection de l’environnement, en
développement local et régional, économique,
culturel, touristique et sociocommunautaire »
explique Guylaine Sirois, préfet.
Le comité administratif de la MRC de Témiscouata
Les membres du comité administratif : Émilien Beaulieu, Normand Morin, Mélanie Veilleux,
Guylaine Sirois, Louise Labonté, Richard F. Dubé et Claude H. Pelletier.
«L’an passé non plus, c’est un drôle de
hasard. Moi, je ne suis pas dans une guerre de
clochers. Nous sommes peut-être une muni-
cipalité sur 19, mais nous représentons envi-
ron 25% de la population de la MRC. Et nous
ne sommes pas au cœur des discussions, je
pense que l’on devrait y être», a ajouté le
maire de la plus grosse ville du Témiscouata
avec plus de 5 000 habitants.
«C’est désolant, pas personnellement,
c’est au niveau de la Ville de Témiscouata-
sur-le-Lac. Les choses ont évolué depuis 34
ans, soit l’année de la création des MRC en
1982.
Il y a notamment eu un regroupement
et avec 25% de la population, ça change la
donne. En 2016, il faut améliorer l’efficacité.
Nous ne sommes pas en compétition entre
nous, c’est notre région par rapport aux
autres régions», a commenté le maire Garon.
IL FAUT EN PARLER
«Les membres du comité administratif sont
désignés par l’ensemble des maires. Il doit y
avoir un maire d’une ville, mais nous avons
trois villes : Dégelis, Pohénégamook et Témis-
couata-sur-le-Lac. Le choix est fait en fonction
de la volonté des maires», a expliqué Guylaine
Sirois, préfet de la MRC.
«C’est ‘‘ plate ‘‘ pour M. Garon, mais c’est
une discussion qu’il doit amener au conseil
des maires. Depuis que je suis là, deux ans, ce
point n’a pas été débattu. Il faut qu’il l’amène,
qu’on en parle pour faire la démarche afin de
changer des choses», a-t-elle ajouté. «Tous les
dossiers sont amenés au conseil des maires
et les décisions sont prises là», a conclu Mme
Sirois.
COMITÉ ADMINISTRATIF DE LA MRC DE TÉMISCOUATA
«Un drôle de hasard» -Gilles Garon
TÉMISCOUATA-SUR-LE-LAC – Gilles Garon,
maire de Témiscouata-sur-le-Lac, ne siège
pas sur le comité administratif de la MRC
de Témiscouata. «C’est à l’exécutif que les
problèmes sont mis sur la table et que des
orientations sont décidées», a commenté
M. Garon.
• MARIO PELLETIER
Gilles Garon,
maire de Témiscouata-sur-le-Lac.
PHOTO : MARIO PELLETIER