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Pour le bien de la collectivité

durée 21 janvier 2016 | 15h00

Voilà une autre excellente nouvelle pour Rivière-du-Loup. Selon le rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) qui classe les 100 plus grandes municipalités du Québec en fonction de la réglementation qu’elles imposent aux entreprises de leur territoire, notre ville se retrouve au 4e rang au Québec.

C’est un rapport qui s’intéresse à la réglementation, dans son ensemble, et celui-ci confirme l’excellent travail qui est réalisé au quotidien.

Évidemment, je suis fier, nous sommes tous fiers. Il faut savoir accepter de bons résultats comme celui-ci et en profiter pour rappeler au monde ce que nous valons, ce que nous faisons.

Oui, Rivière-du-Loup facilite la vie des entrepreneurs. C’est un fait. D’ailleurs, le classement publié l’automne dernier par la FCEI témoignait du fait que Rivière-du-Loup est une ville entrepreneuriale (1re au Québec, 17e au Canada), ayant des politiques et une fiscalité des plus avantageuses pour les entrepreneurs.

Autrement dit: nous sommes une terre d’accueil des plus favorables.

Nous pourrions nous « péter les bretelles »,  comme le veut l’expression, mais ce n’est pas ce sentiment qui m’habite. Ça ne tombe pas du ciel, ce résultat. C’est réellement le fruit d’un travail constant de tout le personnel, des gestionnaires et des élus du conseil. Il n’y a pas de hasard, dans ce dossier. Nous prenons la chose au sérieux depuis des années. Nous cherchons sans cesse, même avec ce résultat, à améliorer nos façons de faire, nos pratiques. Et nous ne nous arrêterons pas là.

Je tiens donc à féliciter l’ensemble des personnes qui rendent ce résultat possible aujourd’hui, ce qui inclut les entrepreneurs eux-mêmes avec lesquels nos discussions sont constantes, de manière à cibler les endroits où il nous faut porter notre attention. C’est un travail collectif qui rejaillit sur nous tous et dont nous tirons tous profit, au bout du compte.

Mais, nous ne consacrons pas tant d’énergie à revoir la fiscalité, la réglementation et à nos politiques entrepreneuriales pour le simple plaisir de faciliter la vie de nos entrepreneurs. C’est essentiel, mais c’est aussi l’intérêt commun qui nous guide.

Je l’ai dit: la prospérité d’une ville rejaillit sur l’ensemble des citoyens. Voilà la véritable motivation de tous ceux qui œuvrent au développement économique. Quand on voit, par exemple, que les Québécois ont le revenu disponible le plus faible au Canada, on comprend toute l’importance de veiller à la croissance économique, à la création d’emplois de qualité.

Vous l’avez peut-être vu : l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) nous apprend que le revenu disponible moyen par habitant, au Québec, s'est élevé à 26 046 $ en 2014, soit 14 pour cent de moins que la moyenne canadienne. Les régions du Bas-Saint-Laurent (23 317 $), de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (23 324 $) et de la Mauricie (23 555 $) occupent les trois derniers rangs.

Évidemment, le revenu disponible ne dit pas tout. Il n’apporte pas les nuances que constituent le coût de la vie, le coût du logement (moins cher ici), le coût des services à moindres frais, etc. Il ne signifie pas que nous sommes mathématiquement moins « riches » ou moins prospères, et certainement pas moins heureux.

Il faut néanmoins prendre ces chiffres pour ce qu’ils peuvent nous donner: confirmer le besoin de poursuivre le développement économique, mettre l’innovation au coeur de nos pratiques, en visant la création d’emploi de qualité, je pense, notamment au secteur industriel qui peut rendre à cet égard de grands services.

Bref, notre ville se porte bien, le milieu entrepreneurial est bien accueilli chez nous et nous faisons tout cela dans un seul et unique but: assurer le développement et le bien-être de toute la collectivité.

En ce sens, quand les résultats positifs comme ceux de la FCEI sont publiés, on peut se dire que nous travaillons dans la bonne direction.

 

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