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Vive le Témiscouata libre

durée 20 avril 2017 | 10h43

Monsieur D’Amour et la ministre David ont annoncé il y a quelque temps la création d’une antenne collégiale au Témiscouata. Excellente nouvelle, bravo.

Le Témiscouata est une des plus belles régions au Québec située dans un endroit stratégique près du Nouveau-Brunswick et des États-Unis. La grande lacune de cette région, à mon sens, est le manque de jeunes. L’antenne collégiale ne règlera pas tout, mais si des dizaines, voire des centaines d’étudiants peuvent s’ajouter à la population, alors on ne peut que s’en réjouir.

On se souvient qu’à l’époque où Monsieur D’Amour était maire de Rivière-du-Loup, il avait tout fait, à la suite du grave incendie qui avait ravagé l’usine installée au Témis, pour attirer cette entreprise à Rivière-du-Loup. Ce fut un coup dur pour cette région qui avait vu plusieurs familles la quitter. Il ne faut plus que cela se produise.

Comment revitaliser cette région et les Basques (tant qu’à y être) qui peinent à trouver un essor important malgré l’incroyable volonté des gens en place ?

Que celle ou celui qui a la réponse se lève et la dise !

Mais je lance une suggestion… ou deux.

Étendre l’éducation et ses institutions est un excellent départ et on peut facilement imaginer que des « écoles des métiers » pourraient voir le jour avec des programmes orientés vers les spécialités régionales.

Ensuite, que le Canada se déguédine et règle son problème d’exportation du bois vers les États-Unis. Le Témis et les Basques pourraient en bénéficier grandement.

En lien avec cela, comme c’est préférable d’être proactif, il faut, éternel débat, revitaliser, faire fonctionner, « pimper » (désolé pour l’anglicisme) le port de Cacouna. L’éléphant dans la pièce avec l’histoire du port est ici : le ministère de la stratégie maritime au Québec dont nous avons la chance d’avoir le maitre d’œuvre s’occupe d’un dossier… fédéral. Le Canada a depuis longtemps abandonné les régions, les ports, et tout l’Est-du-Québec est oublié comme si on vivait en Sibérie. Expliquez-moi bon sens pourquoi on ne pourrait pas arrêter les bateaux à Cacouna et transférer les marchandises vers les États-Unis et le Nouveau-Brunswick (et la Nouvelle-Ecosse tant qu’à y être) via la 185 (…) à partir de Cacouna ?

Le seul moyen de régler le problème du port c’est soit de l’acheter et d’en prendre l’entière responsabilité, soit que le Québec devienne un pays et achète SES ports, soit que le Gouvernement, choisissez lequel, impose une décentralisation des échanges de Québec et Montréal (pas tout, mais une partie, une grosse) vers le port de Cacouna (qu’il faudra mieux équiper ce que nous ferons avec joie). Il va falloir que quelqu’un mette son poing sur la table et visiblement, Monsieur Généreux et Monsieur D’Amour ont d’autres chats à fouetter.

On les cherche d’ailleurs les chats avec des traces de fouette, mais bon.

Le port de Cacouna, c’est 100% politique. C’est 100% une question de volonté politique.

Enfin, qu’est-ce que les Gouvernements attendent pour décentraliser la fonction publique ?

Il y a deux Québec au Québec : Montréal (et sa couronne) et les autres. Nous, on est les autres. Quelqu’un évoquait, Guy Bertrand je crois, qu’un Québec indépendant pourrait définir des régions administratives autonomes (en partie) partout en région et c’est une excellente idée. On a toujours l’impression que la princesse Montréal a toute l’attention et nous on a ce qui reste et on représente une sorte de folklore historique agricole et dénué de moyen.

On est pas mal plus que ça.

Est-ce qu’on le droit de dire qu’on existe aussi chez nous ?

Pas besoin d’ajouter qu’il y a deux Canadas au Canada…

En tout cas, malgré tout le chemin qu’il reste à parcourir, resaluons cette antenne collégiale et vivement que le vent tourne enfin de notre côté et pour longtemps.

Il va peut-être falloir donner un coup de tournevis à la girouette par contre…  

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