
Certains dictionnaires, à l’inverse, veulent conserver tout ce qui s’est dit depuis la formation de la langue. On peut s’y promener comme dans un musée, ou comme dans les allées d’un cimetière : leurs pages sont comme des stèles plus ou moins vermoulues qui gardent au jour les mots morts il y a des lustres…
Boîtes à outils, vitrines de mode ou cimetières, les dictionnaires sont de toute manière des livres indispensables. Si je devais être naufragé sur une île déserte avec un seul livre, je pense bien que je choisirais un dictionnaire. Ou mieux, une encyclopédie!
Et vous?
Un texte particulier…
Voici un court texte assez spécial. Pouvez-vous, du premier (ou du deuxième…) coup d’œil, trouver ce qu’il a, justement, de particulier?
Au bal costumé, des enfants facétieux gambadaient, hilares, infatigables. Joyaux kaléidoscopiques, lampions multicolores, nous offraient partout quelque resplendissant spectacle. Titubant, un vénérable wagonnier xanthoderme y zigzaguait. Yogis xénophiles, wattmen vaniteux, unis temporairement, sirotaient, rêveurs. Quand, promeneurs obscurs, nous musardions, la kermesse joyeuse immortalisait héros grecs, farfadets et danseurs chinois bizarrement accoutrés.
Ça y est, vous avez découvert l’astuce?