
LE BONHEUR ET ABRAHAM LINCOLN
14 mai : Si je pose le bonheur de l’humanité comme condition préalable à mon bonheur, je ne serai jamais heureux. Il me semble plus réaliste et plus positif à la fois de poser mon bonheur comme un point de départ au bonheur de l’humanité.
En effet, il ne sert à rien d’être malheureux parce que les autres le sont: ça ne les avance pas, ça me nuit, bref ça n’a d’autre résultat que d’ajouter un malheureux de plus! Tandis que si je suis heureux, cela fait déjà un îlot de bonheur dans la grisaille universelle; et mon bonheur peut rejaillir sur mes proches puis, de proches en proches, s’étendre... Il n’est pas meilleur marchand de bonheur qu’un homme heureux.
15 mai :
