Jeudi, 29 novembre 2018, un peu avant 15 h. Je me stationne devant le 207, rue Lafontaine (Fleuriste Moisan) car mon épouse et moi avons quelques courses à faire chez le fleuriste, chez Boucher et chez Coutu. C'est la seule place à peu près disponible. Sauf que...
En face de chez Moisan, il y a deux places de stationnement. L'une est déjà prise, par quelqu'un qui s'est arrêté pratiquement au milieu des deux espaces, sans respecter les lignes blanches délimitant chaque espace. La moitié arrière de son véhicule empiète sur le deuxième espace. Je me colle donc à lui du mieux que je peux, laissant quand même libre l'entrée entre Moisan et le voisin. Nous allons chez le fleuriste, déposons nos fleurs dans l'auto. Puis nous allons chez Coutu et chez Boucher.
Au retour, je remarque qu'il y a quelque chose sous mon essuie-glace. C'est un constat d'infraction soigneusement inséré dans une pochette de plastique. Il semblerait que le pare-choc de mon auto était à moins de 5 mètres de la borne-fontaine qui, effectivement, se trouve au coin du terrain de Moisan.
J'aurais pu trouver un ruban, mesurer... Cinq mètres je ne suis pas sûr. Mais bon, il faut faire confiance à l'oeil des préposés au stationnement.
J'aurais pu récriminer en hurlant que c'était la faute de celui ou celle qui avait accaparé trop d'espace en empiétant sur mon emplacement. Mais bon, il y avait un peu de neige sur l'asphalte, peut-être que cette personne n'a pas vu les lignes blanches.
J'aurais pu encore en appeler au ciel de cette injustice qui fait que moi qui suis très respectueux des lois et règlements je me fais punir à cette occasion (douteuse) alors que des tas de voleurs, marchands de drogue, fraudeurs et autres malfrats courent les rues en toute impunité. Mais bon, je suis assez vieux pour savoir que la vie n'est pas juste.
N'empêche, payer 169$ pour avoir stationné peut-être un quart d'heure à peut-être quatre mètres et demi d'une borne-fontaine... Je n'oserais dire que ça m'a fait plaisir. J'aurais préféré, et de beaucoup, donner 169$ de plus à la Guignolée, à la Maison des Soins palliatifs, à la Fondation de la santé, à la Fondation du cégep, à la Maison de la Famille, à la Société de recherches sur le cancer...
Aux nouvelles, on nous apprend souvent que certains coupables de délits mineurs sont condamnés à des travaux communautaires. Pour moi qui ai stationné peut-être un quart d'heure à peut-être quatre mètres et demi d'une borne-fontaine, pourquoi ne m'a-t-on pas donné le choix de verser mon 169$ à des organismes ou à des gens qui en ont sans doute besoin autant sinon plus que la Ville?