Je vais acheter un livre à la librairie JA Boucher : on me tamponne une « carte de fidélité »; après un certains nombre d’achats, cette carte se transformera en bon d’achat, bref en argent comptant. Je vais prendre un allongé au Café du Clocher : on me tamponne une autre carte, qui me vaudra un café gratuit bientôt. Même chose si je prends un repas à la Nouillerie. Système à peu près semblable à ma station d’essence, chez Canadian Tire, pour les cosmétiques de ma femme, pour la SAQ, pour tout et n’importe quoi.
Et je ne parle pas des cartes de bibliothèque, des cartes de crédit ou de débit ou de guichet, des cartes d’identité, d’assurance-maladie, d’hôpital, de vaccination, des permis de conduire, j’en passe. Je ne parle que des « cartes de fidélité ».
Bon! Ces cartes ne sont pas sans attrait : il est toujours agréable de sauver quelques dollars quand on est le client régulier d’un commerçant. Mais que diable, si ça continue, il va nous falloir un porte-cartes en bandoulière, un machin de quatre pouces d’épaisseur au moins. Avec un index pour retrouver la bonne carte avant que celui ou celle qui nous suit à la caisse ne fasse une crise de « rage au comptoir ».
Alors il m’est venu une idée. Une idée qui me semble géniale –malheureusement je n’ai pas le génie nécessaire pour transformer cette idée en réalité tangible. Alors je fais un appel à tous!
Brillants lecteurs, êtes-vous un ou une crack en informatique? Sinon, connaissez-vous l’un de ces cerveaux fertiles capables de réaliser les idées géniales d’un humble blogueur?
Voici mon idée : UNE CARTE UNIVERSELLE. Une carte qui au départ serait vierge, comme, disons, une clé USB vide. Seulement cette carte pourrait être « activée » par de multiples « terminaux », chacun propre à un commerce en particulier. Je m’explique : j’arrive à la librairie Boucher avec ma carte vierge; au comptoir, on l’insère dans la machine, qui ouvre un « fichier » pour la librairie Boucher. La prochaine fois que je vais y acheter un livre, il suffira de passer ma carte dans ou sur la machine pour que s’y inscrive le montant de mon achat, ou plutôt le nombre de « points-boni » auxquels me donne droit cet achat.
Puis je vais au Café du Clocher : même opération. Sur ma carte s’ouvre un autre « fichier », qui par la suite va compiler chaque café acheté. Quand j’aurai atteint le nombre requis pour un café gratuit, le contenu du fichier sera remis à zéro et je boirai mon allongé à la santé de Stéphane.
Idem pour tous les autres commerces distribuant des « points de fidélité ».
Suis-je utopique? Je ne le pense pas. Quand je regarde tout ce qui se fait aujourd’hui, il me semble que la réalisation d’une telle carte est parfaitement possible.
On pourrait même aller plus loin, et ajouter sur cette même carte d’autres éléments : la bibliothèque, le musée, le Club de l’Âge d’or, le Manoir Fraser… tout ce qui exige qu’on présente une carte pour entrer ou pour emprunter!
Qu’en dites-vous?
Ah! J’allais oublier : la réponse à l’énigme de la semaine dernière : « Au commencement je suis joyeux (JOVIAL) et je finis comme un mémo (LISTE) -mais dans l’ensemble je suis plus qu’optimiste. Qui suis-je? UN JOVIALISTE.
Suis-je jovialiste avec mon idée de carte universelle?