Le cœur et le mystère

Je devrais bien, cette semaine, vous écrire un truc au sujet de la Saint-Valentin. Une histoire de cœur (ou de cœurs), une histoire d’amoureux timide qui ne déclare son amour que dans l’anonymat d’une jolie carte non signée, une histoire pleine de chocolat et de fleurs…

Je devrais, mais je n’y arrive pas.  Car je ne trouve plus guère de romantisme dans les « célébrations » du 14 février.  D’abord les cartes, les jolies cartes avec des Cupidon joufflus et des vœux parfois un peu quétaines, mais parfois touchants…  Il s’en envoie de moins en moins, de ces jolies cartes.  Nous sommes à l’ère des courriels, des textos, de Facebook et autres twitteries.

Et les étalages de chocolat finissent par me faire un peu lever le cœur, fussent-ils abondamment pourvus de cœurs en chocolat!  C’est tellement commercial, tout ça…  

Car on sait bien que ces tablettes qui croulent sous les cœurs en chocolat, il y a trois mois elles croulaient sous les citrouilles, balais et sorcières en chocolat de Halloween.  Il y a un mois et demi elles étaient pleines de Pères Noël, de sapins et de rennes en chocolat.  Dans un mois et demi elles regorgeront de lapins, de poulets et d’œufs en chocolat…

Pour les fleurs, je suis moins critique.  Les fleurs ne font pas grossir, ne donnent pas d’indigestion, et puis j’aime les fleurs, na!

Bon, c’est bien beau tout ça, mais vous n’avez pas résolu mon énigme de la semaine dernière…  Avec un grand sourire, je vous la replace donc ici.  Et comme je suis bon (?) je vous ajoute deux nouveaux indices.  Seront-ils suffisant pour vous mettre sur la voie?

Parfois je suis :
Une surprise désagréable,
Une mauvaise affaire,
Une voiture qui ne circule plus…

Parfois je fais :
Une maison bien chaude,
Une boîte bien froide.

Me sentir est :
Un bien mauvais présage.

Quand je suis beau on me tue,
Quand je suis laid on m’épargne.

Qui suis-je donc?