Le dimanche 29 août 1999 (il y aura quinze ans dans quelques jours), j’écrivais ceci, qui me semble n’avoir pas vieilli d’un poil.
« On ne sait plus où tombera la neige, où frapperont les ouragans… ». Voilà ce que je viens d’entendre à l’émission DÉCOUVERTE de Radio-Canada, où l’on traite ce soir du réchauffement de la planète. Voilà un grave problème qui n’est pas sans me faire penser à certains des phénomènes qui ont préoccupé nos lointains ancêtres.
Ils craignaient les éclipses, de soleil ou de lune. Ils craignaient les inondations, les sécheresses, les crues des fleuves, les grandes pluies. La différence d’avec nous, c’est que dans ces temps primitifs on cherchait ou on inventait des explications divines à ces phénomènes, alors que maintenant on cherche (ou on invente) des explications hautement scientifiques.
Dans le passé les humains s’imposaient des sacrifices, érigeaient des temples ou des monuments, récitaient des prières, chantaient des mélopées… Maintenant on impose des réductions de CO2, on construit des centrales thermiques récupérant le méthane des dépotoirs, on récite des statistiques, on chante « écologique ».
Nos lointains descendants, dans 20 ou 30 siècles, regarderont-ils notre attitude et nos actions du même œil que nous regardons Stonehenge ou les prières des prêtres du Nil?
Car je crois, moi, qu’il y aura encore des humains sur Terre dans 20 ou 30 siècles!
PREMIÈRE QUESTION
Je suis une cloche qui ne sonne pas, un melon qui ne se mange pas, une claque qui ne gifle pas, un castor qui ne ronge pas…
Qui suis-je donc?
DEUXIÈME QUESTION
Mon premier, homme ou bâtiment, est solide en diable.
Ma deuxième est robuste, sobre et patiente, mais ce n’est pas ce qu’on dit le plus souvent d’elle
Mon tout peut être magique.
TROISIÈME QUESTION
Quand je ne suis pas percé, je suis bien rebutant.
Pourtant quand je suis percé je suis très attachant.
Qui suis-je?