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Les saisons du c(h)oeur

durée 29 octobre 2017 | 13h07
Andréanne Lebel
duréeTemps de lecture 2 minutes
Par
Andréanne Lebel

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un grand faible avoué pour la musique interprétée par des orchestres. Il y a un côté immuable, fragile et puissant à la fois à l’idée que chacun des musiciens contribue individuellement à une œuvre qui devient plus grande que lui-même.

Quand j’entends ce type de musique, je suis immanquablement happée, transportée, comme si c’était un tout autre univers qui venait me prendre par la main. C’est qu’il y a tant à entendre, écouter, des intentions à deviner, des images proposées, d’une richesse indescriptible.

J’y reviens encore, mais chacun des instrumentistes possède son propre bagage d’influences. Vous avez beau donner la même flute, le même hautbois, la même clarinette à des musiciens différents, et il n’aura jamais la même couleur. C’est là où toute la musique orchestrale tire sa beauté.

Se glisser dans la peau d'un chat, d'un oiseau, d'un grand-père, d'un loup, ou d'un canard avec son instrument, pas de problème, dans la pièce de Prokofiev «Pierre et le loup», on comprend toute l’importance du terme interprétation. Au départ destinée aux enfants, elle permet aussi aux adultes de mieux comprendre la dynamique d'un orchestre simplement.

 

J’ai eu la chance d’assister cet été au concert de Montréal Symphonique. De loin, en effet, le pied du Mont-Royal était tout simplement bondé de gens de tout acabit, mélomanes ou simplement curieux. Un programme lié par les quatre saisons inspirées de Vivaldi, des artistes québécois qui se succèdent sur la scène devant un grand orchestre formée de l’Orchestre métropolitain, l’Orchestre symphonique de McGill et l’Orchestre symphonique de Montréal d'environ 400 musiciens, c’était un moment tout simplement magique.

Les «Deux printemps» de Daniel Bélanger n’auront jamais autant sonné, tout comme «Deux par deux rassemblés» de Pierre Lapointe et «Crier tout bas» de Cœur de pirate. On sent même les artistes émus lorsqu’ils réalisent la puissance de l’orchestre et de sa communion avec le public. La musique est et sera toujours un grand vecteur d'émotions, un langage universel. 

 

Je suis tombée sur la rediffusion complète du concert sur le site web de Radio-Canada, tou.tv. Je vous invite fortement à l’écouter, 1 h 15 de délice orchestral. Bon voyage !

Pour l'écouter, ça se passe ici : https://ici.tou.tv/montreal-symphonique

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