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L’Union nordique

durée 7 avril 2019 | 09h23

Bien hâte de voir allé le nouveau chef du Bloc. Je suis bien sûr tout ça et parfois je trouve que le Bloc manque un peu de… comment dire…vision à long terme. Si le but est de faire l’indépendance alors je ne comprends pas pourquoi ce parti n’essaie pas davantage de se faire des alliés, même au fédéral, que de seulement se créer des ennemis. Si jamais le Québec a comme vrai but l’accession à l’indépendance il va falloir négocier fort avec nos voisins, soutenir même certaines de leurs luttes; s’en faire des amis quoi. Bizarre à dire un peu, mais ça reste la réalité. La période Chien de garde va devoir faire place à la période “pillar”. If you know what I mean.

On oublie de se demander ce que ferait (fera…) le reste du Canada après
La déclaration d’indépendance du Québec. 

Dans l'Ouest, on pourrait assez facilement imaginer des états indépendant, autonome politiquement.

L’Ontario serait un magnifique pays. Diversifié, rempli de ressources. Ça donne envie d’y aller juste en parler.

Les provinces de l'Est pourraient se regrouper et devenir une sorte de Portugal moderne. 

Les relations entre ces nouveaux indépendants pourraient s’apparenter à ce qui se passe en Europe avec leur union.

D'égal à égal. Le nouveau mot d’ordre de ces états du Nord de l’Amérique.

Dans 50, dans 100 Ans, ont VA se demander pourquoi on a attendu si longtemps avant de faire chambre à part. 

Concrètement, quels sont les avantages d’être unis? Il y en a peu. La fédération canadienne n’est que source de conflits perpétuels et gaspillage d’énergie pour faire s’entendre entre eux des gens qui ne le veulent pas.

Même entre elles, les provinces anglophones sont souvent en désaccord. La Colombie-Britannique et l’Alberta sont déchirés sur plusieurs points, l’environnement entre autres. Le fédéral joue maladroitement au médiateur et il jette la plupart du temps de l’huile sur le feu, sans plus. 

Au niveau international, une onde de choc est à prévoir, mais ça passera. Ça fera peut-être même boule de neige et des endroits comme la Palestine, la Catalogne, l’Écosse ou Taïwan (je prends des risques) gagneraient des arguments pour eux aussi assumer pleinement leur destin.

Le rêve de quelques anglophones peureux du XIXe siècle doit finir. Si cela peut faire plaisir aux amateurs d’onomastique, on pourrait appeler cette réunion d’états l’Union canadienne. 

Ou l’Union nordique.

C’est mieux en fait. 

Enterrons ce nom de Canada volé sans scrupule à nos ancêtres canadien français.

D’égal à égal.

On s’entendra mieux.

Ou au moins on pourra s’entendre sur le fait qu’on ne s’entend pas.
 

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