Rivière-du-Loup -Christine Monier, une Louperivoise de 30 ans résidant présentement à Montréal, se rendra du 12 au 17 octobre prochain à Saint-Pétersbourg, en Russie, pour les Championnats du monde de taekwondo de l’International Taekwondo Federation (ITF).

C’est grâce à sa première place aux Championnats canadiens dans la catégorie Léger femmes, en novembre dernier, qu’elle a mérité sa place aux Championnats du monde. Elle comptera parmi les 30 meilleures de sa discipline au monde lors de cette compétition. Elle en sera à sa troisième présence aux Championnats du monde, elle qui s’est auparavant rendue à Bled, en Slovénie 2007 et à Dortmund, en Allemagne, en 2005.

Même si elle n’y a pas remporté de médailles, le simple fait de se mesurer aux meilleures du monde dans sa discipline lui a apporté énormément.« En Slovénie, je me suis tout de même rendue en demi-finale. Mais cette année, je veux revenir avec une médaille », nous a-t-elle confié. Christine s’entraîne une vingtaine d’heures par semaine, un entraînement personnalisé, amorcé à l’automne dernier et conçu pour elle par son entraîneur, Alain Dumaine, qui est ceinture noire 7e dan.

Ce dernier est également membre du Taekwondo Hall of Fame et possède sa propre école, l’Académie de taekwondo Alain Dumaine, où s’entraîne Christine depuis ses débuts. « Je travaille dans un CLSC 40 heures par semaine, mais le soir et les fins de semaine, c’est l’entraînement », explique-t-elle. Pas beaucoup de place pour une vie sociale, mais elle trouve tout de même le temps de se divertir et de venir faire un tour à Rivière-du-Loup de temps en temps, question de voir sa famille et ses parents, Gilles Monier et Andrée Lapointe.

UNE PROGRESSION FULGURANTE
Christine Monier pratique cet art martial depuis une dizaine d’années maintenant. C’est à la fin de ses études universitaires qu’elle a décidé de se remettre en forme et pour ce faire, elle a décidé de pratiquer le taekwondo. Lors de compétitions de moindre envergure, au début des années 2000, son entraîneur remarque le potentiel de Christine.

« Il m’a demandé si je désirais m’investir davantage dans ce sport, que j’avais le potentiel pour le faire », raconte-t-elle. Force est de constater qu’il avait raison. À peine quelques années après ses débuts en taekwondo, elle participait en 2005 à ses premiers championnats du monde.

TAEKWONDO
Le taekwondo est une forme coréenne de combat à mains nues basée sur les frappes avec les pieds et avec les poings. C'est un style de combat fondé le 11 avril 1955 par le général Choi hong hi (1918-2002). « Tae » signifie pied. Ce terme désigne toutes les attaques et défenses avec les jambes, tandis que « kwon » signifie poing et désigne les attaques et defenses qui y sont reliées. Enfin, « do » signifie voie, c’est à dire le chemin que le pratiquant empreinte dans l'esprit des arts martiaux.

Il faut également noter que Christine ne pratique pas le même type de taekwondo que l’on peut voir au Jeux olympiques. Il existe en fait deux fédérations distinctes dans le monde du taekwondo. Il y a la World Taekwondo Federation (WTF), qui régit le sport olympique et l’International Taekwondo Federation (ITF), dont fait partie Christine Monier.

COMMANDITAIRES
Par ailleurs, Christine et son entraîneur sont présentement à la recherche de commanditaires, qui pourraient les aider à défrayer une partie des coûts que représente le voyage à ses championnats du monde.

« Pour deux personnes, ça représente environ 8 000 $ de frais. C’est certain qu’avoir des commandites, ça nous aide grandement. Personnellement, ça me permet de me concentrer uniquement sur mes entraînements et sur mes performances, une fois rendue sur place », conclut Christine.  Avis aux intéressés, voilà une chance de donner un coup de pouce à une fille d’ici qui nous fait honneur sur la scène sportive mondiale.

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