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Hausse de 18 % de la valeur des terres agricoles au Québec

durée 18 juillet 2012 | 13h35
  • Rivière-du-Loup - La Financière agricole, pour une huitième année, s'associe au Groupe AGÉCO afin d'éditer la publication sur la valeur des terres agricoles au Québec.

    Celle-ci met en lumière qu'en moyenne la valeur unitaire des terres agricoles1 transigées au Québec, en 2011, a augmenté de 18,2 % comparativement à 2010 tandis que les terres en culture2 ont augmenté de 16,1 %.

    Les transactions compilées en 2011 par La Financière agricole, toutes régions confondues, indiquent que la valeur unitaire moyenne des terres en culture a atteint 8 885 $/ha comparativement à 7 656 $/ha l'année dernière, soit une augmentation de 1 230 $/ha.

    Cette situation s'explique principalement par les prix à l'hectare des transactions émanant de trois régions : Montérégie, Lanaudière et Laurentides. Pour plusieurs régions, les terres en culture ont été transigées en 2011 à un prix unitaire relativement stable ou en deçà du prix d'achat régional moyen de l'année précédente.

    En 2011, les transactions de terres en culture dans les régions de la Montérégie, de Lanaudière et des Laurentides (partie sud) ont été conclues à des valeurs moyennes par hectare plus élevées qu'ailleurs au Québec; la valeur moyenne des terres en culture transigées dans ces régions dépasse les 12 000 $/ha. Quant aux variations annuelles observées dans les régions, celles-ci peuvent notamment s'expliquer par les particularités des terres transigées d'une année à l'autre au sein d'une même région, comme le secteur et le type de culture.

    En ce qui a trait à la valeur moyenne des terres agricoles, elles ont été transigées, dans la plupart des régions, à des valeurs plus élevées en 2011 qu'en 2010, particulièrement les érablières et les terres achetées par les producteurs de grandes cultures et de cultures maraîchères, atteignant 7 490 $/ha, soit une augmentation de 18,2 %.

    La valeur moyenne des terres agricoles a suivi la même tendance que celle des terres en culture au cours des 16 dernières années : augmentation annuelle importante jusqu'en 2002, puis période de relative stabilité des valeurs unitaires de transactions, suivie d'une reprise de la croissance au cours des dernières années. Depuis 2007, l'analyse de la valeur unitaire des terres transigées révèle un taux de croissance annuelle de 9,1 % (terres en culture) et de 9,5 % (terres agricoles).

    Rappelons que la valeur unitaire des transactions de terres cultivées diffère d'une région à l'autre au Québec, mais aussi au sein d'une même région. Plusieurs facteurs influencent les conditions locales d'offre et de demande des superficies transigées. Le prix à l'hectare d'une terre peut résulter des caractéristiques spécifiques liées à la terre elle-même, telles que la qualité des sols, la morphologie du terrain, sa localisation, mais d'autres éléments peuvent être considérés dans l'établissement de la valeur d'un hectare de terre, comme l'usage de la terre, la disponibilité des terres sur un territoire donné et autres.

    La publication sur la valeur des terres agricoles est un outil qui permet de jeter un regard régional sur l'évolution de la valeur des terres au Québec. Cette évolution est établie sur la base des transactions observées au cours des dernières années dans l'ensemble des régions. Cette publication est accessible sur le site Internet de La Financière agricole à l'adresse suivante : www.fadq.qc.ca.

    Avec un encours de prêts qui atteint 4,4 milliards de dollars et des valeurs assurées qui s'élèvent à plus de 4,7 milliards de dollars, La Financière agricole joue un rôle de premier plan dans le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois. Pour assurer la stabilité économique et financière des entreprises, elle met à leur disposition des produits et des services de qualité en matière de protection du revenu et d'assurance agricole, de capital de risque, ainsi que de financement agricole et forestier. Pour ce faire, elle compte sur une équipe multidisciplinaire qui œuvre dans un réseau de centres et de comptoirs de services répartis sur l'ensemble du territoire québécois.


    commentairesCommentaires

    1

    • LF
      Le fureteur
      temps Il y a 12 ans
      Et comment pensez-vous que la relève, les jeunes, vont faire pour acheter ces terres? Il faut protéger notre patrimoine agricole qui risque de passer en mains étrangères avec cette spéculation éhontée qui s'annonce. Et qui paient en plus pour les productions, le petit monde qui voit les prix augmenter sous l'effet des grands monopoles de la distribution. Moi, je transforme ma cour en jardin et j'exige le droit d'avoir des poules....en ville. Mieux encore que les jardins communautaires,non? Pas besoin de dépenser de l'essence pour m'y rendre sans compter que les risques de me faire voler sont diminués ainsi.
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