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Glace en bordure d'un toit: tolérance zéro!

durée 16 février 2012 | 11h47
  • Rivière-du-Loup - La présence d’amoncellements de glace sur les avant-toits d’une maison ne doit pas vous laisser froid!

    Ces barrages de glace peuvent provoquer de dommageables infiltrations d’eau lorsqu’ils s’installent sur une toiture à versants dont l’étanchéité est assurée par des éléments superposés, comme des bardeaux ou de la tôle.

    De plus, la dentelle de glace qui en résulte, en bordure du toit, fait planer une menace réelle sur les personnes qui circulent près de la maison.


    
Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement

    Causes et conséquences


    Deux conditions doivent être réunies pour qu’un barrage de glace se forme sur un toit : une accumulation de neige et un mercure au-dessus du point de congélation sur la couverture de la toiture. Le plus souvent, ce réchauffement est causé par une perte de chaleur de la maison. Il peut aussi être associé à un adoucissement de la température atmosphérique.

    Neige et chaleur : vous imaginez la suite! Au contact du toit, la couche inférieure du couvert de neige fond. L’eau ruisselle alors sur les versants du toit avant de geler en atteignant sa partie basse, plus froide parce qu’elle excède la maison (voir illustration). Cela crée rapidement un monticule de glace qui a pour effet de retenir l’eau.
    Ainsi emprisonnée, celle-ci parvient souvent à s’infiltrer dans l’entretoit et dans les murs extérieurs. Dès lors, le mal est fait. Isolant thermique, revêtements des murs et des plafonds, finis de peinture, maçonnerie, rien n’échappe à la détérioration.

    Ouvrir le barrage


    En mode urgence, la meilleure façon de limiter les dommages est d’aménager des rigoles rapprochées au bas du toit pour permettre l’évacuation de l’eau. Le déversement d’eau chaude dans le sens normal de l’écoulement sur le toit constitue la méthode à privilégier. L’utilisation de la hache ou de tout autre outil risquant d’endommager le matériau de couverture est à proscrire.

    Éviter la formation de glace


    En mode préventif, les interventions les plus efficaces réclament beaucoup d’énergie.

    Le déneigement régulier des parties basses de la toiture est un moyen radical, mais épuisant ou cher si l’on choisit de confier la corvée à un spécialiste. Mais, chose certaine, pas de neige, pas de barrage de glace!

    Par ailleurs, l’installation de câbles chauffants est un moyen éprouvé, mais coûteux. Leur fonctionnement sera toutefois moins onéreux et plus efficace s’il est automatisé. De cette manière, le système se mettra en marche par lui-même sitôt qu’il enregistrera des conditions climatiques propices à la formation de glace (présence d’eau sur le toit et température autour du point de congélation). Le reste du temps, les câbles chauffants sont maintenus hors tension. Aucun oubli possible!

    Corriger le problème


    Il est évidemment plus judicieux de s’attaquer à la source même du problème pour faire en sorte que la maison cesse de créer des conditions contribuant à sa dégradation.

    Il faut d’abord stopper la migration de chaleur dans l’entretoit. Selon le cas, il faudra ajouter de l’isolant au plafond et/ou sceller les fuites d’air. Côté étanchéité, les défauts les plus courants sont constatés autour de la trappe d’accès à l’entretoit et des différents éléments qui traversent les plafonds isolés, par exemple les conduits de plomberie ou de ventilation, les luminaires encastrés et les cheminées. Les remèdes appropriés (scellant, coupe-bise, mousse expansive, etc.) sont habituellement peu coûteux et faciles à appliquer.

    L’entretoit doit enfin bénéficier d’une ventilation adéquate afin que l’air chaud et l’humidité ayant réussi à s’y infiltrer soient expulsés. D’une part, l’air extérieur doit pouvoir s’introduire à la base du toit, d’où la présence de soffites perforés sous l’avant-toit. Au besoin, des déflecteurs en styromousse ou en carton seront installés au bas des pentes, dans l’entretoit, pour assurer un libre passage de l’air entre l’isolant et la sous-face du toit.

    D’autre part, des aérateurs statiques ou mécaniques localisés le plus près possible du faîtage sont appelés à terminer le travail en évacuant l’air ambiant, réchauffé en hiver et surchauffé en été, par effet de tirage. Cet échange d’air doit entre autres être calibré en fonction de la pente du toit.

    Source : CAA Québec



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