L'Association des Propriétaires du Québec (APQ) réfute l'idée d'un registre des baux
« Il est important de savoir que la législation québécoise en matière de logement est certainement l'une des plus sévères et restrictives au monde pour les propriétaires d'immeubles. Les locataires sont outrageusement protégés par la Loi, même quand ces derniers acceptent en toute liberté, après entente, un prix de loyer, ils peuvent déposer une demande de fixation de loyer à la Régie du logement. Cette situation bafoue complètement les principes de l'offre et de la demande en plus de nier les principes de la liberté contractuelle! », a fait savoir l'Association dans un communiqué émis cette semaine.
En Ontario, le registre des baux établi au coût de 35 M$ a d'ailleurs été aboli, lance l'APQ. « Comment les contribuables vont-ils pouvoir absorber une telle dépense "inutile" alors que le budget annuel de la Régie du logement est actuellement de 19 millions de dollars? », d'ajouter Martin Messier, président de l'APQ.
L'étude sur le marché locatif québécois menée par la SCHL parue en décembre 2010 ainsi que l'enquête que vient de publier Statistique Canada sur la dépense médiane au Québec pour le loyer en 2009 démontrent que le Québec est la province ou les loyers sont les plus bas au Canada.
Fondée en 1984, l'Association de propriétaires du Québec (APQ) est la plus importante association à offrir des services aux propriétaires de logements locatifs tout en étant présente dans toutes les régions du Québec.