X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Quand le sport compromet la santé

durée 25 février 2015 | 06h09
  • Geneviève Desjardins
    Par Geneviève Desjardins

    Journaliste

    Fréquence cardiaque élevée, troubles du sommeil, perte d'appétit, sueurs froides. Il ne s’agit pas des symptômes d’un virus qui circule, mais plutôt d’un trouble causé par une trop grande charge d’entraînement par rapport aux capacités de récupération, baptisé le surentraînement.

    Bien que la pratique du sport soit vantée pour ses bienfaits sur la santé physique et mentale et qu’elle gagne en popularité depuis plusieurs décennies, certains prennent cette idée plus au sérieux que d’autres et s’imposent un mode de vie gravitant autour d’un entraînement sportif ardent. Les résultats se manifestent peut-être rapidement, mais la fatigue et les blessures aussi.

    Toutefois, chaque sportif devrait se conformer à quelques règles qui lui éviteraient ce trouble qu’est le surentraînement. Tout d’abord, un entraînement se doit d’être divisé en cycles qui alternent entre des phases modérée, intense et calme. Ensuite, le corps a essentiellement besoin de récupérer assez longtemps de l’entraînement pour éviter les blessures, comme de l’inflammation ou des entorses. L’alimentation y est aussi pour beaucoup : les excès ou les régimes ne sont pas synonymes d’une alimentation saine, équilibrée et favorable pour le métabolisme. De plus, l’entraînement ne devrait pas prendre trop de place et empiéter sur les autres activités essentielles à une vie équilibrée, telles que l’école, le travail ou la famille. Finalement, un sportif doit être alerte aux signaux envoyés par son corps et surtout, connaître ses propres limites. En effet, plusieurs signes, plus ou moins évidents, témoignent du surentraînement, comme un ressentiment de fatigue excessive, un manque d’envie dans le sport et dans les activités de la vie en général, l’irritabilité ou même la surexcitation.

    Il faut donc savoir percevoir ces symptômes, s’adapter et surtout, laisser le temps au corps de refaire ses réserves d’énergie pour le prochain entraînement. L’excès n’est pas la solution pour des effets bénéfiques. Le mot d’ordre : équilibre.

     

    commentairesCommentaires

    2

    • SO
      Steeve Othot
      temps Il y a 10 ans
      Très bien Gege ! Bon article qui reflète la réalité dans le sport et l'entraînement dans un monde de plus en plus exigent !
    • C
      Cerise
      temps Il y a 10 ans
      C`est vrai pour le sport et pour la vie en général. Bel article ! Bravo à tous les jeunes journalistes en herbe qui ont écrit des articles ces jours-ci ! C`est très intéressant !
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    25 février 2015 | 7h00

    Le programme Culture et communication

    Rivière-du-Loup - Le programme Culture et communication est pour les élèves qui désirent acquérir une solide culture générale tout en explorant le monde des communications et découvrir le processus derrière la création artistique, littéraire ou journalistique. Les finissants du programme Culture et communication sont  bien outillés pour réussir ...

    25 février 2015 | 6h58

    L'écriteau nouveau, édition 2015

    La voilà, cette nouvelle édition de L’écriteau. En tant que rédactrice en chef, c’est avec fierté que je vous présente le travail de mes 13 collègues et moi, qui nous sommes prêtés au jeu du journalisme. Vous pourrez consulter le site web www.infodimanche.com, dès le 25 février pour lire tous nos textes. Le programme Arts, lettres et ...

    25 février 2015 | 6h22

    J’veux des pilules…

    Les médecins prescrivent beaucoup de médicaments aux aînés, et ce même s’ils savent que les effets secondaires peuvent être dommageables pour leur santé. C’est un véritable cercle vicieux, nous voulons rallonger la vie des gens, nous ne voulons pas être malades, alors prenons des pilules ! Évidemment, je suis sarcastique, mais pas loin de la ...