La vérité sur le syndrome d’Asperger
Le Québec laisse une chance à plusieurs personnes avec des déficiences intellectuelles ou physiques de se trouver sur le marché du travail. Ceux qui ont le syndrome d’Asperger en font partie. Qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qui les caractérise ?
Le trouble a été décrit pour la première fois en 1943 par Hans Asperger, un pédiatre autrichien. Il étudiait des enfants qui pouvaient expliquer les sujets qui les intéressaient avec beaucoup de détails. Ils étaient ses « petits professeurs. » Lorna Wing révéla les travaux en 1981. Uta Frith les traduisit en anglais dix ans plus tard, ce qui développa l’intérêt des chercheurs.
Le syndrome d’Asperger est semblable à l’autisme. Dans les deux cas, on peut noter peu d’habiletés sociales, comme la difficulté à lire le langage corporel et les émotions des autres. Une maladresse physique peut aussi être remarquée chez plusieurs personnes. Les mouvements répétés sont également communs.
Ce qui caractérise vraiment ce trouble du spectre autistique est le fait que le développement du langage et le cognitif ne sont pas ou peu touchés. La personne a des intérêts restreints. Par exemple, un garçon peut s’intéresser aux échecs et vouloir tout apprendre à propos du jeu. De plus, le dialogue est très différent. Il est habituellement saccadé, long et/ou trop formel chez les enfants. De plus, l’hyperacousie (qui donne une ouïe très développée) est présente dans 69% des cas. Les personnes qui ont le syndrome d’Asperger ont peu d’empathie et ne comprennent pas toujours ce que les autres attendent d’eux.
Ce sont des gens capables de vivre en société. Ils peuvent être des travailleurs spéciaux et efficaces.