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Le procès de Donald Brashear a débuté

durée 16 mai 2012 | 17h16
  • Rivière-du-Loup – L’ancien homme fort de la Ligue nationale de hockey (LNH) et joueur des 3L de Rivière-du-Loup, Donald Brasher, était de retour à Rivière-du-Loup. En fait d’amphithéâtre, c’est plutôt la salle 3.20 du palais de justice qui l’a accueilli puisque c’est mercredi matin que son procès pour voies de fait causant des lésions s’est amorcé.

    Donald Breashear est représenté par l’avocat Jean-François Bertrand et le ministère public par Me Manon Gaudreault. Quatre témoins ont défilé devant le juge Gérald Laforest, dont les joueurs Éric Labelle et Gaby Roch, du Caron et Guay de Trois-Rivières, le directeur général de l’équipe, Dean Lygitsakos et le chauffeur de l'autobus de l'équipe trifluvienne.

    Me Bertrand qui s’est montré pointu dans ses questions a fait ressortir de nombreuses contradictions dans les témoignages de Labelle, Roch et Lygitsakos avec leurs dépositions enregistrées en début de nuit le 25 mars 2011.

    Rappelons qu’Éric Labelle a porté plainte à la police après avoir été atteint d’un coup de poing du numéro 87 des 3L, qui lui aurait infligé une commotion cérébrale. En fin d'après-midi, la défense a fait comparaitre son unique témoin, le joueur des 3L, Jérôme Marois.

    L’hockeyeur de 31 ans a expliqué comment il a vécu les incidents de mars 2011. Jérôme Marois prenait alors place à bord du véhicule de Donald Brashear, un Cadillac Escalade. Assis devant lui, David Gosselin.

    « Tout le monde s’est tassé à l’exception de M. Labelle qui est resté devant en appuyant les mains sur le capot et a donné des coups », a-t-il raconté. Questionné par Me Gaudreault, il a admis qu’Éric Labelle n’avait pas frappé le capot, mais poussé avec force.

    « Il a ensuite donné un coup avec son poing sur le rétroviseur », a poursuivi Marois. C’est alors que Donald Brashear est sorti de son véhicule. Selon Marois, la tension était palpable. Labelle et Roch se faisaient menaçants et le marqueur des 3L craignait d’avoir à sortir du véhicule.

    C’est à ce moment que Brashear a frappé Éric Labelle. Jérôme Marois a ajouté qu’Éric Labelle a une réputation de « goon », de bagarreur, dans la Ligue américaine de hockey (LAH). En contre interrogatoire, Manon Gaudreault a tenté de faire reconnaitre au joueur des 3L que la sortie de Brashear était inappropriée en regard à la tension qui régnait à l’extérieur.

    Le juge Laforest a ensuite ajourné et le procès reprendra jeudi matin à 9 h 30. Me Bertrand n’a toujours pas annoncé si son célèbre client témoignera devant la cour.




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