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Une digue protège les berges à Notre-Dame-du-Portage

durée 21 décembre 2010 | 10h36
  • Hugues Albert
    Par Hugues Albert

    Journaliste

    Notre-Dame-du-Portage – Les grandes marées du lundi 6 décembre dernier qui ont provoqué des inondations et des bris importants dans le secteur ouest de la route du Fleuve de Notre-Dame-du-Portage ont incité les autorités municipales à agir promptement afin de réparer le secteur riverain qui avait été lourdement endommagé.

    L’urgence de la situation faisait en sorte qu’on n’avait pas vraiment le choix en raison de l’état de la chaussée.

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        -
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    Ces marées ont causé un raz-de-marée comme on en avait rarement vu qui a déferlé sur cette portion de route que rien ne protégeait alors contre les éléments. On savait que cette zone était à risque mais on était loin de se douter que le fleuve Saint-Laurent pouvait se déchaîner avec autant de violence et de fureur.


    Des 50 résidences qui sont occupées à l’année, aucune ne fut par contre évacuée lors de la tempête mais les terrains et certains sous-sols furent joliment arrosés et des chalets, occupés exclusivement en saison estivale, ont subi des dommages variables.

    Dès le jeudi matin 9 décembre à 7 h 30, des travaux d’empierrement étaient entrepris depuis l’adresse civique 752 en direction ouest avec comme points prioritaires les endroits où sont plantés les poteaux d’Hydro-Québec qu’on ne voulait pas voir tomber en plein milieu de cette voie de circulation.

    On a déposé depuis des pierres de grosseurs variables afin de protéger la berge et la route qui par endroits, a subi de lourds dommages, étant littéralement grugée sous la surface, ce qui la rendait impraticable.

    Un projet d’empierrement avait déjà été planifié en 2008 car cette zone avait été sérieusement fragilisée et identifiée à risques à la suite de grandes marées qui avaient déferlé à l’automne 2005. On avait entrepris l’amorce d’empierrement des berges en novembre 2009 sur 90 mètres. Depuis le 9 décembre, on s’affaire à créer un nouvel appui pour la route avec un empierrement massif constitué de pierres de trois dimensions, les plus petites de 200 à 400 millimètres de diamètre couvrant la base et déposées sur une membrane géotextile recouvrant le sol, celles de deuxième dimension ayant un diamètre de 500 à 600 millimètres ou un pied, les plus lourdes, des pierres de carapace, ayant un diamètre de trois à cinq pieds.

    Cette étape de consolidation des berges étant terminée cette semaine, on procédera au printemps à l’asphaltage de la route.

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