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Choisir la police en 2010

durée 12 mai 2010 | 16h04
  • Rivière-du-Loup – Du 9 au 15 mai, c’est la semaine de la police. Une police qui au fil des trois dernières décennies a subi une profonde mutation. De « répression », le vocabulaire des différents corps policiers a fait place à « proximité ».

    Le visage de la police n’a pas que changé en terme de vocabulaire, mais aussi en image. Parlez-en à l’agente Marie-Josée Barriault, 22 ans, policière depuis le 23 mars dernier au poste de la SQ de la MRC de Rivière-du-Loup.

    Originaire de la Baie-des-Chaleurs, dès son enfance, l’agente Barriault a été séduite par le métier. « C’est un coup de foudre, lance la policière. J’ai eu à rencontrer une policière dans mon enfance et ça m’a fait un choc, c’était incroyable. Ça m’a accroché. Aujourd’hui, comme policière, je retrouve cette étincelle dans les yeux des enfants que je rencontre », raconte Mme Barriault.


    Photo : François Drouin

    Une impression qui sera renforcée à l’adolescence. À l’hôpital, la vue de son oncle, grièvement blessé par un chauffard ivre, forge son choix de carrière. « C’était définitif, c’était ma voie. Faire en sorte d’empêcher ce genre de chose », affirme la jeune policière empreinte de justice sociale. Le parcours ne sera pas facile. Mais comme elle le dira, « avec du cœur et du courage, rien n’est impossible ».

    Marie-Josée Barriault devra faire face à certains préjugés. Même au sein de sa famille, on met en doute son choix de carrière. Mais le support de son père et de sa mère lui sera essentiel dans la réussite de ses études. « Mon père c’est la personne la plus fière, il le dit à tout le monde », ajoute fièrement la policière.

    Après six sessions de travail au Cegep et à l’École de la police du Québec à Nicolet, elle reçoit son uniforme. Au lendemain de ses 22 ans, elle devient policière de la Sûreté du Québec. Avec le support du Carrefour jeunesse emploi, elle s’intègre maintenant à sa communauté d’adoption. Avec son conjoint, un jeune policier à l’emploi du Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup qu’elle a connu à Nicolet, Marie-Josée Barriault vit son rêve de policière.

    Proximité

    Au cours des trois dernières décennies, le comportement policier a significativement changé. Rien à voir avec les films de séries B des années 70, où l’on tirait en premier et réfléchissait en deuxième. S’il faut en croire les principaux acteurs, la police moderne se veut avant tout communautaire, une petite révolution culturelle en soit.

    Pour le directeur du poste de la Sûreté du Québec de Rivière-du-Loup, Michel Tardif, le nouveau policier doit apprendre à maitriser un outil très efficace : le dialogue. « Nous préférons être en contact avec la population et nous placer à la hauteur des problèmes. C’est une police de gestion, mais surtout de solution. La cavalerie, c’est pour les cas lourds. Nous préférons établir un lien avec le citoyen », soutient M. Tardif.

    Un discours repris par la nouvelle génération. Fraîchement promues de l’École nationale de police du Québec située à Nicolet, les jeunes diplômés manient aussi bien les notions d’autodéfense que de psychologie. « Ça facilite le contact et bien souvent, la crise est désamorcée par le simple dialogue. Et parfois, être une femme est un atout », conclut la jeune policière.

    Du coin de son bureau, Michel Tardif approuve. « Ils sont bons, ils sont intelligents, ils sont préparés, mais avant tout, ils sont passionnés et ça, quand ils sont comme ça, un peu comme l’agente Barriault, ils sont capables de grandes choses », conclut à son tour le directeur de poste.

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