Une personne a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré tôt ce jeudi 9 janvier dans une résidence de la rue Principale à Pohénégamook. À l’arrivée des services d’urgence, la maison était complètement embrasée. 

La découverte du corps inanimé a été confirmée par la Sûreté du Québec au cours de l’avant-midi. À ce moment, les autorités n’étaient toutefois pas en mesure de confirmer l’identité e la personne, a indiqué le sergent Frédéric Deshaies de la Sûreté du Québec. 

Selon le porte-parole, le propriétaire des lieux manquerait toujours à l’appel. Une enquête est en cours afin de déterminer les causes et les circonstances entourant cet incendie.

«Des enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec sont sur place. Un technicien en scène incendie se rendra également sur place afin d’effectuer les expertises nécessaires», a expliqué M. Deshaies. 

Aussitôt qu’un décès survient lors d’un incendie, le dossier est transféré au corps policier et il est sous sa responsabilité. 

UN FEU D'UNE FORTE INTENSITÉ

Les pompiers ont été appelés à se rendre sur place, entre les quartiers Estcourt et Sully, vers 7 h. Dès leur arrivée, ils ont constaté un embrasement généralisé. Des photos partagées sur les réseaux sociaux témoignent d'ailleurs de la violence des flammes. 

«C’était assez dangereux», a raconté le directeur du service de sécurité incendie de Pohénégamook, Dean Thériault, en milieu d’après-midi. 

Les pompiers ont rapidement essayé de rabattre les flammes afin de trouver un point d’accès. Le défi était de taille, le toit et l’étage supérieur s’étant déjà effondrés. 

Informés par la suite de la présence d’une personne à l’intérieur, les sapeurs ont concentré leurs efforts dans le secteur de la chambre à coucher. 

«On a utilisé une pelle mécanique pour nous permettre de sortir les plus gros débris et nous aider à localiser le corps dans les décombres», a résumé le chef pompier. 

L’intervention des sapeurs s’est poursuivie tout au long de l’avant-midi. Une fois le brasier maitrisé, la pelle mécanique a de nouveau été mise à contribution afin d’aider à l’extinction complète à travers les décombres. Un drone a même été utilisé pour permettre aux pompiers de cerner les derniers points chauds. 

Preuve de la force de l'incendie, il ne restait que des débris de la maison qui était d’une bonne superficie, vers 10 h. 

Une vingtaine de pompiers des casernes de Pohénégamook, Rivière-Bleue et Saint-Eusèbe ont été déployés sur place dans le gros de l’intervention. Ils ont bénéficié d’un bon approvisionnement en eau et ils n’ont pas craint pour les résidences situées à proximité. 

Pour le moment, l’origine de l’incendie demeure inconnue. L’enquête se poursuit.