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Rivière-du-Loup - C'est à 16 h mercredi après-midi que le couperet de la justice est tombé sur François Gagnon, accusé du meurtre prémédité d'Audrey Martin. Le jury a reconnu l'homme âgé de 36 ans coupable de meurtre au premier degré.

Il est condamné à une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Une décision qui survient moins de sept heures après les premières délibérations.

La procureur de la Couronne, Me Manon Gaudreault s'est dite satisfaite du verdict. « C'est le verdict que l'on recherchait et qui est tout à fait conforme à la preuve qui a été présentée lors du procès. »

Peu loquace, Mme Gaudreault, à l'instar du juge Richard Grenier, a tout de même tenu à remercier le jury pour son travail. « Il a fait un travail remarquable, ils ont analysé la preuve et en ont tiré les conclusions qui s'imposaient. »

De son côté, la défense s'est dite déçue du verdict tout en avouant ne pas être surprise. Lorsque questionné sur la possibilité de porter le verdict en appel, Me Rodrigue Beauchesne n'a pas fermé la porte, bien au contraire. « On est déçu, mais pas vraiment surpris. (...) Certaines choses nous font penser... qu'il est possible, nous allons étudier la possibilité d'aller en appel. Nous en sommes à cette étape. »

Me Beauchesne pense avoir relevé des éléments qu'il n'a pas voulu identifier, et c'est l'étude de ceux-ci qui détermineront la suite des procédures. « On a des choses en tête, mais on ne va pas les dévoiler immédiatement. »

Quant à son client, il affirme que ce dernier est déçu et attristé. « Ça n'a pas été une surprise, mais il est déçu, il espérait autre chose. » Il ne s'est pas dit surpris de la rapidité du jury à rendre le verdict, « ce qui arrive souvent dans les cas de culpabilité. »

François Gagnon a accueilli le verdict prononcé par le jury numéro 3 sans broncher.