Rivière-du-Loup - Branlebas de combat vendredi matin alors que la Sûreté du Québec a procédé à l'évacuation de l'École secondaire de Rivière-du-Loup après qu'un appel à la bombe ait été logé à 8 h 57. Un canular qui aura nécessité le déploiement important des services d’urgence, particulièrement de la Sûreté du Québec.

L'appel a été logé par un téléphone cellulaire. Personne n'a été blessé et le personnel et les élèves ont été évacués vers le Centre culturel. Des dizaines de policiers ont fouillé l'établissement scolaire. Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL) ont aussi été appelés en support.

L’évacuation complète de l’école s’est mise en branle dès l’arrivée des policiers de la Sûreté du Québec. « Les policiers nous ont avisés qu’il y avait un appel 911 d’une alerte à la bombe à l’école secondaire. On a lancé immédiatement l’évacuation de l’école. Tout s’est bien déroulé, les élèves ont fait ça de façon exceptionnelle. Tout s’est fait dans le calme à la hauteur des élèves », a raconté Sylvie Soucy, directrice de l’École secondaire de Rivière-du-Loup.

Le SSIRDL a été appelé en support. « Notre rôle lors de ce type d’évènement est de s’assurer de fermer le périmètre et puisque l’on connait le bâtiment c’est de participer aux recherches. Mais nous sommes ici pour accomplir les tâches qui nous sont confiées », a commenté le capitaine et préventionniste, Éric Deschênes.

Au moment de réintégrer l’école, Mme Soucy s’est adressée aux quelque 1 200 élèves présents au Centre culturel. « Je leur ai expliqué la situation, que de faire un appel 911 sans fondement est un acte criminel. Que nous retournons à l’école, que tout est sécurisé. »

Les cours ont finalement pu reprendre en fin de matinée et auront lieu comme que prévu en après-midi.

PARENTS

Quelques parents inquiets étaient présents à proximité du Centre culturel. « On en a tellement parlé, mais on se dit ici dans notre petite région, ça ne devrait pas arriver ces choses-là. On se demande si nos enfants sont en sécurité, mais on voit le cheminement. Un gros bravo à l’école », a raconté une mère inquiète, Mélanie Smith.

Cette dernière a été alertée par son fils, au moment de l’évacuation. « Il m’a texté, j’essaie de me tenir aux nouvelles, puis il a cessé d’écrire, alors je suis venue », raconte la mère de deux enfants, en 2e et 3e secondaire.

ACCUSATIONS CRIMINELLES

Les enquêteurs tentent également de retracer l'auteur(e) de l'appel. Cette personne s'expose à des accusations judiciaires. La semaine dernière, un homme de Rimouski, auteur de deux appels à la bombe non fondés, a été accusé de méfaits et d'avoir transmis des renseignements « qu'il sait être faux avec l'intention de nuire ».