Vaccination : le CISSS du Bas-Saint-Laurent tente de rejoindre les jeunes
Cliniques sans rendez-vous, cliniques mobiles, présence sur les réseaux sociaux…le CISSS du Bas-Saint-Laurent multiplie les démarches afin d’inciter davantage de gens à recevoir une première dose de vaccin contre la COVID-19, y compris les jeunes de la tranche d’âge 18 à 34 ans. Ce groupe n’a toujours pas atteint une couverture vaccinale au-dessus de la barre symbolique de 75 %.
Concrètement sur le territoire bas-laurentien, 68 % des jeunes de 18 à 24 ans ont reçu une première dose de vaccin. La statistique grimpe à 72 % pour les 25-29 ans et à 74 % pour les 30-34 ans.
Cette situation n’est cependant pas propre au Bas-Saint-Laurent, puisqu’elle est observée aussi ailleurs au Québec, alors que des milliers de jeunes tardent toujours à se faire vacciner. En province, en date du 28 juin, 66,8 % des personnes âgées de 18 à 29 ans avaient reçu une première dose. La statistique passait à 74,1 % pour la tranche suivante des 30 à 49 ans.
Afin d’avoir une meilleure chance d’aller chercher les jeunes de certaines régions du territoire, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a lancé, du 23 juin au 2 juillet, une première opération de vaccination mobile. Celle-ci, qui s’adressait aussi aux citoyens de tous les âges, a visité les municipalités de La Pocatière, Pohénégamook, Squatec, ainsi que d’autres secteurs à l’est.
«Dernièrement, on a réalisé des initiatives sans rendez-vous pour rejoindre les jeunes. Ç’a été payant, mais on espère qu’en se déplaçant vers eux, on puisse en rejoindre davantage», avait souligné Jean-Philippe Levasseur, coordinateur au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Actuellement, le CISSS estime qu’un peu plus de 1200 doses de vaccin devraient être administrées afin d’atteindre une couverture vaccinale de 75 % chez les 18-24 ans. La situation progresse, mais peut-être pas à la vitesse espérée.
«Pourquoi ne prennent-ils pas rendez-vous? Il faudrait faire le sondage. On sait que c’est souvent des décisions spontanées, alors c’est pourquoi on veut se déplacer vers eux», soulignait M. Levasseur, ajoutant que les réseaux sociaux sont également beaucoup utilisés.
«C’est aussi un moyen de faire connaître ce qu’est la vaccination. Le vaccin est sécuritaire et c’est la seule façon de se protéger d’une nouvelle vague et de se sortir de la pandémie.»
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent estime que le déploiement d’une clinique mobile sur une plus longue période est une solution à privilégier pour aller vers les 18-34 ans. C’est pourquoi il travaille actuellement sur un nouveau projet qui sera la continuité de celui qui a été complété ces derniers jours. Dès le début juillet, la santé publique souhaite se déplacer dans des lieux achalandés à travers le territoire pour offrir la vaccination. Un autobus pourrait être utilisé pour voyager dans la région comme c’est le cas dans d’autres régions du Québec avec les Vaccibus, Vaccivan ou Vaccin-O-Bus. Une annonce pourrait être réalisée prochainement.
«On aimerait se présenter dans les municipalités où on remarque un moins grand pourcentage de vaccination, dans les festivals, dans les rues achalandées et les plages dans les journées de beau temps, par exemple. On veut vraiment tenter d’aller chercher nos jeunes où ils sont», complétait Jean-Philippe Levasseur.
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