Milieux de travail : le masque médical en continu exigé par la CNESST
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a annoncé ce mercredi qu'elle exige désormais le port du masque médical en continu à l’intérieur dans les milieux de travail, et ce partout au Québec. Cette mesure sera effective dès le jeudi 8 avril.
L'organisme pointe du doigt la «menace» engendrée par la variants de la COVID-19 reconnus comme étant plus contagieux. Dorénavant, un employé de bureau devra donc porter son masque même une fois assis à son poste de travail.
«Ainsi, le port du masque médical en continu, ou d’un masque attesté par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), devient une mesure additionnelle à respecter à l’intérieur pour limiter la propagation du virus et de ses variants, en plus de la distanciation physique et de la présence de barrières physiques», explique-t-on par voie de communiqué.
Toutefois, précise la CNESST, dans les situations où le port du masque médical en continu ne serait pas possible pour des raisons de santé et de sécurité et celles où le fait de ne pas voir les lèvres d’une personne nuit à la communication, à la compréhension ou à l’apprentissage, elle n’est pas obligée de porter son masque en continu.
Le port du masque médical en continu ne s'applique pas aux travailleurs oeuvrant seuls dans une pièce fermée et cette nouvelle mesure ne s'applique pas aux périodes des repas.
Rappelons que le 30 mars dernier, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a émis une recommandation en faveur du port du masque en tout temps au travail.
TRAVAIL EXTÉRIEUR
Pour le travail à l’extérieur, le port d’un masque médical ou d’un masque attesté par le BNQ est aussi exigé si des interactions à moins de deux mètres avec des collègues de travail peuvent se produire.
Cette nouvelle mesure s’inscrit dans un principe de précaution et dans la foulée des initiatives entreprises par la CNESST depuis le début de la pandémie.
Lien utile pour l’application des modalités :
- Mesures de contrôle dans les milieux de travail en contexte d’apparition de variants sous surveillance rehaussée
Autres liens utiles :
- Avis INSPQ
- Mesures spéciales d'urgence (COVID-19)
1 commentaires
Comment se fait-il qu’au Québec, il n’y ait pas eu de compétence en physique de la composition de l’air dans le giron de la DGSP pour leur expliquer cela. C’est pourtant d’une telle évidence. Se peut-il que certains de nos dirigeants refusent d’être à l’écoute du monde et des spécialistes, se croyant plus intelligents parce qu’ils deviennent des stars de la télé?