Éclosion de COVID-19 au CHRGP : 13 employés en retrait préventif
L’éclosion de trois cas de COVID-19 au Centre hospitalier régional du Grand-Portage à Rivière-du-Loup le 25 septembre a entrainé de manière préventive le retrait de 13 employés, ainsi que l’isolement d’une vingtaine d’usagers, confirme le CISSS du Bas-Saint-Laurent. Deux unités d’hospitalisations sont concernées.
Le dépistage des médecins, du personnel et des usagers présents sur les deux unités d’hospitalisations touchées a été réalisé par la Santé publique. Les enquêtes épidémiologiques devraient être complétées au cours de la journée, selon le directeur des services professionnels du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Dr Jean-Christophe Carvalho. «C’est important de respecter les mesures et les recommandations de la santé publique, surtout quand le virus circule activement dans la communauté, comme c’est le cas à Rivière-du-Loup. La porte d’entrée de la COVID-19 peut venir de n’importe où», explique-t-il.
Autres effets collatéraux de cette éclosion une unité de soins comprenant des clientèles multiples : une dizaine de chirurgies prévues au bloc opératoire ont dû être reportées. Les visites non essentielles au CHRGP ont été suspendues par le CISSS du Bas-Saint-Laurent jusqu’à nouvel ordre, à l’exception des proches aidants significatifs ou pour une cause humanitaire.
Selon les protocoles de la santé publique, une éclosion survient lorsque deux cas reliés entre eux apparaissent dans un délai de 14 jours. La porte-parole du CISSS, Ariane Doucet-Michaud, affirme que la situation au CHRGP sera sous surveillance pour les 14 prochains jours. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a procédé au retrait préventif des employés dont l’enquête a démontré un risque d’infection élevé à la COVID-19.
L’unité COVID-19, ou zone chaude, de sept lits a été ouverte au CHRGP pour accueillir les deux patients atteints du virus et leur prodiguer des soins de santé. «Si l’unité venait à pleine capacité à Rivière-du-Loup, nous avons aussi une offre à Rimouski, où nous avons aussi une zone chaude», ajoute le Dr Carvalho. Du personnel dédié y a été affecté, ce qui signifie que des employés travailleront en zone chaude seulement, sans mouvement de personnel entre les différents secteurs.
«Nous avons isolé les autres patients et limité les admissions non urgentes à l’hôpital. Ça demande certains efforts, mais les gens étaient prêts à faire face à cette situation depuis le début de la crise en mars dernier. Tout a été mis en place dans un bloc condensé d’heures», précise Dr Jean-Christophe Carvalho. L’isolement des patients n’est pas une mesure exceptionnelle, ajoute-t-il, le même protocole a été appliqué que lorsque des personnes se présentent à l’hôpital avec des symptômes comme de la toux ou de la diarrhée, par exemple.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent demande par ailleurs aux différentes ressources d’hébergement pour personnes aînées et vulnérables de limiter les visites aux proches aidants significatifs seulement, et ce, afin d’éviter que le virus y fasse son entrée.
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