Les impacts de la crise sur les entreprises de la construction et de la rénovation résidentielles
Environ 60 % des entreprises actives dans le secteur de la construction et de la rénovation résidentielles craignent de ne pas survivre si les chantiers restent fermés pendant deux mois. C'est ce que révèle un sondage exclusif publié le 1er avril par l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ), qui estime d'ailleurs que la reprise économique en serait grandement fragilisée.
«Il y a tout juste une semaine, le gouvernement du Québec fermait les chantiers de construction à travers la province. À la suite de cette annonce, nous voulions avoir des données précises sur la réalité financière des entrepreneurs. Incontestablement, les résultats de notre sondage dressent un portrait inquiétant des impacts de la crise sanitaire de la COVID-19 pour le secteur de la construction», indique François Bernier, vice-président principal Affaires publiques à l'APCHQ.
L'analyse des données indique qu'en date du 25 mars 2020, 73 % des entrepreneurs du secteur résidentiel font face à des annulations de contrats. Pour deux entrepreneurs sur trois, ceci s'est traduit par une baisse immédiate du chiffre d'affaires annuel, allant de 10 % à 50 %. Au moment d'effectuer ce sondage, 76 % des entrepreneurs avaient déjà procédé à des mises à pied.
«Les résultats sont éloquents : la crise sanitaire que nous vivons risque de perturber l'industrie de la construction. Il est important que ce secteur reprenne ses activités au plus vite. Le secteur résidentiel, particulièrement du côté de la rénovation, est l'un de ceux qui peut réagir le plus rapidement dans un contexte de reprise économique et en présence d'incitatifs. On se souviendra de l'impact important des crédits d'impôt à la rénovation au lendemain de la crise financière de 2008-2009. Cette fois, des mesures de soutien aux acheteurs d'habitations neuves seraient également à considérer», estime François Bernier.
L'APCHQ offre son entière collaboration au gouvernement et aux partenaires de l'industrie pour trouver et mettre en place des propositions concrètes, réalisables et porteuses d'avenir.
7 commentaires
Il deviens essentiel aussi, dans le cas, ou une installation, un, état quelconque d’une structure, est sujette à mettre en danger la population.
Pour ces travaux, je suis pour la reprise, au plus tôt, en instaurants des mesures exceptionnels de confinement des travailleurs après leurs journées de travail.
Restons sage, mais soyons responsables.
Je souhaiterais acheter une maison en rangé mais le coût de celle-ci est absolument exorbitant. Les vendeurs sont gourmands et ne prennent en considération que ce qui entre dans leur poches.
Si l'aide gouvernementale est de 2 000 $ par mois, prévue pour soutenir les employés qui ont perdus leur emploi, pour les garder à flots, je crois qu'il y a là, matière à réflexion, à savoir si un condo qui se loue aussi cher qu'une maison unifamiliale ou une maison en rangé soit entre 1200 $ et
1 500 $ par mois est viable. Il en reste pas gros pour respirer. À ma connaissance nos salaires n'ont pas augmenté de 300 % dans les dernières années, il serait grand temps que l'on mettre la hache dans les coûts trop élevés du marché immobilier, puisque qu'en bout de ligne une personne comme moi qui aimerait acheter une maison avec 2 chambres ou louer un condo, est incapable de se permettre ça puisque je dois payer le même prix que si on était 2 personnes pour assumer les frais du loyer, plus les taxes et les autres frais qui s'ajoute à cela.
Même chose pour les personnes âgées qui se retrouvent à payer 2 000 $ et plus par mois je trouve ça indécent envers eux. Le marché immobilier nous étouffe en vie.
On goûte déjà à la cendre avant d'entrer 6 pieds sous terre.
J'espère que mon commentaire sera pris en considération et que j'aurai une réponse de votre part.