Déplacements non-essentiels contrôlés entre les régions, dont au Bas-Saint-Laurent
Le gouvernement du Québec a annoncé, samedi midi, que les allées et venues seront dorénavant contrôlées dans plusieurs régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent. Dès 16 h, aujourd'hui, les citoyens effectuant des déplacements considérés non-essentiels ne seront pas autorisés à quitter ou entrer dans la région.
«Aujourd'hui, on annonce une directive de la santé publique qui va nous permettre de contrôler les déplacements dans certaines régions éloignées du Québec, l'objectif étant de mieux protéger les gens qui demeurent dans ces régions considérées plus vulnérables», a déclaré la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, lors du point de presse quotidien du gouvernement.
Les territoires touchés par cette ordonnance sont entre autres le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le Saguenay-Lac-St-Jean, l'Abitibi-Témiscamingue, la Côte-Nord, le Nord-du-Québec, le Nunavik et les Terres-Cries-de-la-Baie-James.
«L'objectif de cette nouvelle ordonnance, c'est de contrôler les déplacements et donc de mieux protéger les populations de ces endroits, qui sont considérées plus vulnérables parce qu'entre autres elles sont souvent plus isolées», a répété Mme Guilbault, faisant référence aux communautés autochtones et aux personnes aînées.
«Les autorités de la santé publique sont d'avis qu'en contrôlant les déplacements, à la fois les gens qui sortent de ces régions-là et les gens qui veulent y entrer, ça nous permet de mieux les protéger.»
À partir de 16 h aujourd'hui, des points de contrôle policier seront installés sur les grands axes routiers. Ceux-ci vont permettre le contrôle des allées et venues dans ces secteurs.
«C'est vraiment préventif. On met un filtre pour retarder la propagation du virus vers ces régions-là», a de son côté précisé le Dr Horacio Arruda.
Protocole d’admission sur le territoire:
- Sauf pour les transporteurs et les personnes qui doivent livrer un service essentiel, aucune personne n’est admise sur le territoire si elle n’y a pas une résidence permanente.
- Toute personne qui présente de la toux, de la fièvre, des difficultés respiratoires récentes, des maux de gorge ou une perte récente de l’odorat ne peut pénétrer sur le territoire.
- Toutes les personnes qui le désirent seront toujours libres de sortir du territoire de la région, que ce soit pour des soins, des examens médicaux ou pour toute autre raison.
- Toutes les exceptions devront être approuvées par le Directeur régional de santé publique ou la personne qu’il désigne à cet effet.
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