L’UPA obtient l’accès des travailleurs agricoles étrangers temporaires
Le 18 mars, l’Union des producteurs agricoles du Québec a fait une sortie médiatique pour exprimer sa grande inquiétude en lien avec la fermeture des frontières aux travailleurs agricoles étrangers temporaires, provenant notamment du Mexique et du Guatemala. Plus tard dans la journée, le gouvernement fédéral a confirmé que le passage de ces travailleurs à la frontière était autorisé.
L’UPA demandait de permettre l’accès à court terme de cette main-d’œuvre étrangère, essentielle dans la production de fruits et légumes au Québec. «Leur absence pourrait créer une rareté d’un produit et une explosion des prix. Ce que nous proposons-là, c’est d’assurer l’approvisionnement en fruits et légumes cet été», a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.
Au Québec, 85 % de la production de fruits et légumes que l’on retrouve sur les tablettes des épiceries en saison estivale provient d’ici. Ces produits représentent environ 17 % du panier d'épicerie des Québécois. M. Groleau a précisé que cette demande de l’UPA était partagée avec les autres provinces canadiennes.
«En raison de la pénurie de main-d'œuvre dans le secteur agricole, la présence au Québec des quelque 16 000 travailleurs étrangers temporaires (TET) en provenance du Mexique, du Guatemala et d'autres pays est essentielle à la filière agroalimentaire québécoise. Sans leur arrivée à partir du mois prochain, la saison de production sera compromise», a déclaré le président général.
L'UPA comprend l'importance d'adopter des mesures exceptionnelles pour réduire radicalement l'évolution de la pandémie. En ce sens, elle propose un protocole très strict pour encadrer l'arrivée des TET sur les fermes du Québec.
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