La cyberintimidation peut devenir criminelle
Outre les conséquences néfastes comme la perte de l’estime de soi, la dépression, certaines problématiques de la cyberintimidation constituent des infractions que l’on retrouve dans le Code criminel canadien.
À titre d’exemple, des clauses sont prévues dans les cas suivants :
• Libelle diffamatoire (art. 301)
Exemple : Utiliser les technologies Internet telles que les sites Web pour ridiculiser d’autres personnes en contant des histoires, des blagues ou en affichant des images.
• Extorsion (art. 346(1))
Exemple : Envoyer des courriels menaçants à des collègues de classe pour leur demander d’apporter des objets de valeur à l’école.
• Harcèlement criminel (art. 264(1)
Exemple : Utiliser les technologies Internet pour communiquer de façon répétée avec une personne en sachant qu’elle se sent harcelée.
• Faux message (art. 372(1)
Exemple : Transmettre, à l’aide d’un système de messagerie électronique, de faux renseignements dans l’intention de nuire à quelqu’un.
• Proférer des menaces (art. 264.1)
Exemple : Utiliser un système de messagerie pour envoyer des courriels de menaces envers d’autres personnes.
Quelques conseils de prévention
• L’ordinateur ayant une connexion Internet devrait être placé dans un endroit commun et accessible à tous ;
• Quitter l’environnement en ligne lorsque la situation devient problématique (ex. : réception d’un courriel menaçant) et prévenir un adulte de confiance ;
• Ne jamais divulguer de renseignements personnels tels que le nom, l’adresse, le numéro de téléphone et les mots de passe ;
• Éviter d’échanger avec l’intimidateur en ne répondant pas aux messages intimidants ;
• Avertir le fournisseur de services Internet et de téléphone cellulaire, selon le cas ;
• Alerter le service de police local lorsqu’il y a soupçon d’une infraction criminelle.
Webaverti
• www.webaverti.ca/french/CyberBullying.aspx
Cyberaverti
• www.cyberaverti.ca/epic/internet/incyby-cybj.nsf/fr/h_uz00085f.html
Collaboration : Sergente Johanne Levasseur