Assermentation et classeurs vides pour Denis Tardif
C'est le mardi 16 octobre que Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup - Témiscouata, a été assermenté au salon rouge de l'Assemblée nationale à Québec. Le 1er octobre dernier, la Coalition avenir Québec a fait élire pas moins de 74 députés dont plus d'une cinquantaine pour qui il s'agissait d'une première, incluant le député louperivois.
Sur place, outre des membres de sa famille, le député était accompagné d'André Beaulieu impliqué dans sa campagne, mais aussi de l'ancienne conseillère de Mario Dumont, Gilberte Côté, et de l'ancien maire de Rivière-du-Loup, Michel Morin. Ce dernier devrait collaborer à raison de quatre jours par semaine pour le nouveau député.
Si M. Morin a longtemps été associé au mouvement indépendantiste et au Parti québécois, Gilberte Côté était l'un des piliers de Mario Dumont, chef de l'ADQ avant d'être elle-même candidate en 2009 pour ce même parti. André Beaulieu a longtemps été impliqué au sein du parti libéral dans Rivière-du-Loup. À l'image de la CAQ au plan national qui multiplie du recrutement parmi tous les partis, force est de constater que Denis Tardif a aussi formé sa propre «coalition».
CLASSEURS VIDES
Par ailleurs, la semaine dernière le député élu sous la bannière de la CAQ a regretté avoir trouvé les classeurs du député sortant, le libéral Jean D'Amour, vidés de leur contenu. Le caquiste hérite donc de dossiers vides le privant d'informations sur ceux en cours et impliquant des citoyens ou des entreprises du comté.
Le soir même de son élection, M. Tardif avait invité le libéral à rendre disponibles les dossiers liés au comté. En vain. Le député caquiste a donc dû se résoudre à repartir à zéro.
Il faut savoir qu'aucune règle ne vient encadrer les détails du transfert de documents entre député sortant et nouvel élu. La responsabilité revient donc à chaque député et même si décriée, cette pratique est courante. Comme l'a rappelé ICI Radio-Canada, Mario Dumont n'avait rien laissé au libéral qui lui succédait.
15 commentaires
C'est de cette façon que vous remerciez les citoyens qui vous ont fait confiance pendant toutes ces années.
Je suis content de ne pas être de ceux qui vous ont fait confiance Mr. D'Amours.
Peut importe le député de quelque parti que ce soit, ceux qui agisse de cette façon ne valent pas cher.
Bon débarras.
qui avaient voté pour lui ...
Exactement pour ca que les électeurs de la région
ont indiqué la porte à Monsieur Damour.
Indigne d'un individus qui prétendait servir la population.
Me semble que ce serait le minimum de respect envers les citoyens contribuables qui ont pris temps et dépensé argent pour monter et faire cheminer ces dossiers jusqu'aux députés.
En passant qu'adviendra-t-il de ses locaux de députés ceux aménagés à 230 000$ en plus du loyer de 4 500$/mois.
M. Tardif nous fera-t-il le coup lui aussi??? J'espère que non.
J'irais plus loin que de sceller les dossiers. J'exigerais que le député ou ministre sortant soit obligé de faire la transition de tout les dossiers de son comté avec le député entrant. Les députés sortant reçoivent des primes de transitions, de départ de retraites etc., Eh bien un ou deux mois à travailler avec le nouveau député et les entreprises, organismes et particuliers visées par les dossiers en cours ce n'est pas trop demandé. Ils sont élus par la population et sont théoriquement au service de la population du comté qu'il représente. Qu'ils agissent ainsi et l'argent que l'on leur confie sera peut-être mieux utilisé.
Quand je pense que le nouveau député a demandé à D'Amours de rendre disponibles les dossiers lies au comté et il a quand même tout détruit. Vraiment minable.
... le nouveau gouvernement (CAQ) devrait passer une loi interdisant un tel geste sous peine de perdre leur prime de départ.
Je partage entièrement votre suggestion.
P.S. Avoir de l'argent, je financerais un particulier ou organisme qui vient d'être lésé par le geste de M. D'Amour. Ce financement serait pour le poursuivre pour destruction de biens publics car comme quelqu'un a écrit, ces dossiers sont payés par les contribuables et donc sont un bien public.