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Le 21 juin 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

Dans un message envoyé aux employés, le 12

juin, le président de l’entreprise Vincent Breton a

ainsi expliqué sa décision, précisant qu’il ne pou-

vait pas aller rencontrer le conseil d’administra-

tion de l’entreprise, puis de potentiels investis-

seurs pour ces projets, sans s’assurer d’une

certaine stabilité. Celle-ci était notamment obte-

nue par la prolongation de la convention collec-

tive des employés.

«Avant de se lancer dans des projets d’enver-

gure, à long terme, il faut que les bonnes condi-

tions soient réunies. Je ne voulais pas arriver en

fin de course et avoir un contrat de travail qui se

termine. Régler ce dossier était la première étape

à franchir», a expliqué M. Breton, dans le cadre

d’une entrevue téléphonique.

Le 10 juin dernier, les membres du syndicat

des travailleurs et travailleuses de l’entreprise

ont ainsi décidé de voter contre la prolongation

de la convention collective, qui prendra fin en

2021, en assemblée générale. Le refus a été una-

nime.

«Les membres étaient tous très enjoués

des investissements proposés par la direction.

Mais M. Breton nous offrait, entre 2021 et

2026, une hausse de 1,55 % de la masse

salariale. Cela représentait une hausse de

26 cents/heure. Ce n’était pas suffisant», a indi-

qué Manon Chassé, secrétaire du syndicat des

travailleurs et travailleuses des Viandes

duBreton.

En plus de cette condition, le syndicat voulait

aussi, semble-t-il, corriger «certains irritants» pré-

sents dans la convention collective actuelle. Une

demande que la direction n’était pas prête à

accepter.

Rejoint mardi, Vincent Breton n’a pas caché

que la situation est décevante. «On veut toujours

que des projets aussi importants se réalisent. Ce

n’est pas courant dans la région et ils ont un effet

moteur. C’est un rendez-vous manqué», a-t-il

regretté.

Les Viandes duBreton sont en plein dévelop-

pement. Plus de 60 employés sont toujours

recherchés à Rivière-du-Loup et l’entreprise pour-

suit son objectif d’élever 300 000 porcs sans

cage d’ici 2018. «Il y aura des investissements,

nous sommes une entreprise dynamique, mais ils

ne seront certainement pas de cette envergure»,

a-t-il ajouté.

De son côté, le syndicat a avoué mal com-

prendre pourquoi la direction de l’entreprise vou-

lait une réponse de leur part aussi rapidement,

soit d’ici la fin juin. Les membres se disent tou-

jours prêts à écouter si une autre proposition

venait à être présentée.

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin

Hugues Albert

COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS :

Robert Desjardins • Guy Bouchard • Micheline Côté

Patrice Picard • Michel Courbron • Marie Eve Dubé

Marie-Andrée Pedneault

SECRÉTARIAT :

Nancy Godbout, adjointe administrative, réceptionniste

Marie Eve Dubé, secrétaire aux ventes

PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) :

Marie Eve Dubé

GRAPHISTES :

Mélanie Emond, coordonnatrice Info Dimanche

Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

Véronique Sénéchal • Denise Beaulieu

Julie Migneault

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

Site :

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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

Yoann Palacio, illustrateur

SATIRE DE PARTOUT

À ce que je sache, ce n’est pas Monsieur Dubois

qui est à l’origine de la campagne en faveur d’une

hausse du salaire minimum à 15 $ de l’heure, mais

bien un vaste mouvement regroupant des orga-

nismes communautaires et syndicaux, dont la

FTQ, auxquels se sont joints de nombreux mem-

bres de la société civile, y-compris des chefs

d’entreprises.

Prétendre qu’une hausse du salaire minimum

horaire à 15 $, soit près de 40%, va provoquer

une hausse du cout de la vie du même ordre est

tout à fait faux. Une hausse graduelle jusqu’à 15 $,

étalée sur quelques années, provoquerait, dans

le pire des scénarios, une hausse du cout de pro-

duction des biens et services d’environ 2%.

Pense-t-on vraiment que le gouvernement de

l’Ontario et de nombreux autres états envisage-

raient sérieusement de provoquer une hausse du

cout de la vie de 40%?

Le plus désolant dans l’argumentaire qu’on

entend souvent, c’est de constater qu’on refuse

les efforts pour aider des personnes à sortir de la

pauvreté en invoquant la pauvreté d’autres per-

sonnes! Ce n’est pas en empêchant les tra-

vailleurs et travailleuses de gagner un salaire leur

permettant de sortir de la pauvreté qu’on va

régler le problème de la pauvreté chez les retrai-

tés. Quand est-ce qu’on va se tourner vers ceux

dont la richesse s’accroit le plus rapidement pour

contrer les inégalités? Les écarts entre riches et

pauvres s’accroissent plus vite que le PNB, au

Québec, au Canada et partout dans le monde.

Arrêtons de taper sur les moins fortunés et allons

chercher l’argent là où il est : combattons les évi-

tements fiscaux, stoppons l’incorporation des

professionnels, taxons les profits (exorbitants!)

des banques, cessons de soutenir financièrement

les plus riches. On dit souvent que la richesse

crée de l’emploi, mais on oublie de dire que la

soif de richesse crée de la pauvreté : quel pour-

centage des gens riches vont vous dire qu’ils sont

assez riches?

Il suffit de regarder autour de soi pour pren-

dre connaissance du nombre de personnes de

son entourage, de sa famille peut-être, qui béné-

ficieraient d’une hausse du salaire minimum

horaire à 15 $. À travailler 40 heures par semaine,

ils et elles pourraient aspirer à sortir enfin de la

pauvreté. De surcroit, ils et elles dépenseraient

probablement le surplus gagné dans leur com-

munauté!

Pourquoi vouloir maintenir nos proches dans

la pauvreté?

François Genest

Rivière-du-Loup

Opinion sérieuse sur le salaire minimum à 15 $

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

Viandes duBreton

abandonne des projets

d’investissements majeurs

[email protected]

MARC-ANTOINE PAQUIN

Des investissements très importants de

l’ordre de 25 à 30 M$ prévus au cours des

3 à 5 prochaines années chez Les Viandes

duBreton n’auront pas lieu. Incapable de

s’entendre sur certaines conditions avec

les travailleurs syndiqués, la direction a

décidé de reculer.