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Le 14 juin 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES :

Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin

JOURNALISTES :

Mario Pelletier, rédacteur en chef

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COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX :

Patrice Picard

CORRECTEUR : Hugo Levasseur

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Jo-Annie Lagacé, coordonnatrice au commercial

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Julie Migneault

IMPRESSION :

TC Imprimeries Transcontinental / Transmag

DISTRIBUTION :

Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

Télécopieur : 418 862-6165

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Courriel journalistes :

[email protected]

Courriel administration :

[email protected]

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

«Nous sommes grandement reconnaissants

envers M. Jean D’Amour qui nous appuie dans

notre démarche et il s’est même empressé de

dire aux trois directeurs du CISSS que quoiqu’il

arrive il serait toujours derrière sa population», a

mentionné Louise Lemieux, porte-parole du

Comité de santé du Transcontinental.

C’est d’ailleurs le député de Rivière-du-Loup –

Témiscouata qui a organisé cette rencontre à

Québec avec trois dirigeants du CISSS du Bas-

Saint-Laurent. On y notait également la présence

d’un membre du Comité de santé du

Transcontinental, la mairesse de Pohénégamook

et un membre du Comité des usagers de

Témiscouata.

Le Comité de santé du Transcontinental a

défendu à quelques reprises déjà sa position con-

cernant la fermeture de la garde au laboratoire

du CLSC de Pohénégamook entre 20 h et 8 h.

«Malheureusement pour nous et après deux heu-

res de discussion, chaque protagoniste est resté

sur sa position. Le CISSS veut poursuivre avant la

période estivale, ce que nous jugeons précipité»,

a commenté Mme Lemieux à la suite de cette ren-

contre.

Le Comité a toutefois indiqué que la popula-

tion n’a pas à s’inquiéter, que les analyses de

laboratoire qui peuvent être demandées dans les

cas d’urgence seront effectuées par le personnel

soignant sur place c’est-à-dire l’infirmière et le

médecin. Pour des analyses qui ne pourront pas

être faites à Pohénégamook, un taxi acheminera

les tubes vers le Centre hospitalier régional du

Grand-Portage à Rivière-du-Loup. «On s’inquiète

par contre du délai qui s’écoulera entre la ponc-

tion sanguine et les résultats qui viendront du

laboratoire de Rivière-du-Loup», a-t-on soutenu.

«Pour une supposée économie de 40 000 $

annoncée par le CISSS mais que personne ne

nous a présenté de chiffres et que nous, nous par-

lions d’une économie minime de 25 000 $ avec

des chiffres à l’appui. On se questionne pourquoi

une telle coupure dans un budget de 650 M$

quand le ministère de la Santé ne demande pas

de compressions et que M. Barrette a annoncé

qu’il s’agit d’une décision locale. Le CISSS du

Bas-Saint-Laurent parle en même temps de

réinvestissement dans nos milieux dans certains

programmes aux alentours de 3 M$. Il faut noter

que

l’année

dernière

l’urgence

de

Pohénégamook a enregistré 12 200 visites malgré

le peu de moyens mis à sa disposition», a laissé

savoir le Comité.

«Le CISSS nous a promis une réévaluation sur

le fonctionnement du service et sur les couts

d’opération, nous avons de la difficulté à croire à

cet exercice. M. Jean D’Amour nous a dit qu’il va

suivre le dossier de près. Le Comité de santé, la

mairesse et le Comité des usagers se sont oppo-

sés à toutes ces mesures mais c’est la Direction

qui impose», a-t-on conclu.

L’application de cette mesure est prévue le

2 juillet prochain. Entre temps, les représentants

de Pohénégamook assisteront à une rencontre

du conseil d’administration du CISSS le 15 juin à

13 h 30 à la salle Georges-Henri de Champlain de

l’Hôpital de Mont-Joli.

Abolition de la garde au laboratoire du CLSC de Pohénégamook

Actuellement, il y a un préposé pour les 9 rési-

dents sur chaque quart de travail. Les résidents

se déplacent tous en fauteuil roulant. Une per-

sonne peut marcher un peu et huit d’entre eux

sont déplacés avec un lève-personne. «Quand

trois ou quatre personnes demandent en même

temps de l’aide, nous n’avons pas le choix, nous

devons attendre. Ça fait trois fois que je fais mes

besoins à terre parce que la préposée est trop

occupée. Nous avons décidé de faire notre pro-

pre démarche (contacter les médias), les

employés sont à bout», a mentionné Mme

Poirier.

En vacances, le directeur général Pierre

Bélanger, de l’Auberge la Clé des Champs qui a

obtenu ce mandat du CISSS, a tout de même

retourné notre appel. «Nous avons signé une

entente avec le CISSS le 11 janvier 2016. Nous

savons que notre personnel est sollicité beau-

coup, nos employés font un travail formidable.

Mais nous connaissons des problèmes à certai-

nes périodes. Notre service est très bon, la pro-

blématique est quand plusieurs demandes de

résidents arrivent en même temps», a expliqué

M. Bélanger. Notons que le CLSC dispense des

soins lourds comme des bains à certaines per-

sonnes.

Éric St-Laurent, directeur de programmes au

CISSS du Bas-Saint-Laurent, a précisé que le

CISSS fournit 35 heures de soins plus complexes

par semaine (ergothérapeute, travailleur social,

etc), notamment après des chutes. «Nous som-

mes passés de 21 heures à 35 depuis le début de

l’entente», a-t-il précisé.

M. St-Laurent a indiqué que les services

offerts répondaient aux normes. À titre de com-

paraison, il y a un préposé pour 7 résidents dans

un CHSLD le jour, un pour 10 à 15 le soir et un pour

32 à 50 la nuit. «Un pour 9, c’est un taux d’enca-

drement que nous jugeons suffisant. Avec les ser-

vices supplémentaires de 35 heures par semaine,

c’est un ratio au-dessus du CHSLD. Nous avons

rencontré les usagers la semaine dernière pour

mettre notre évaluation à jour, nous ne sommes

pas en bas du ratio, bien au contraire», a men-

tionné Éric St-Laurent.

Celui-ci a expliqué que ces personnes résident

dans des logements adaptés, des logements

sociaux dans lesquels elles reçoivent des servi-

ces. Johanne Poirier demande au nom des rési-

dents un préposé supplémentaire par quart de

travail, Pierre Bélanger se contenterait d’une per-

sonne additionnelle à mi-temps lorsque les

besoins sont plus pressants et Éric St-Laurent a

mentionné que s’il y a des ajustements à faire, le

CISSS le fera.

Personnel suffisant en Déficience physique à l’Auberge la Clé des Champs?

Gabriel Nadeau-Dubois devait manifester dans

les rues le jour où on enseignait le principe des

vases communicants en économie. Faire passer

de 11 à 15 dollars le salaire minimum va automati-

quement créer des hausses dans les prix, les ser-

vices, les produits manufacturés, etc…

Le cout de la vie va donc augmenter approxi-

mativement du même pourcentage que le salaire

minimum. Déjà on a appris que «couche tard» ne

pourra suivre, et devra fermer des magasins en

Ontario.

Mais ce que beaucoup ne prennent pas en

considération, c’est la retraite des personnes

âgées qui elle, ne sera pas indexée. Ces person-

nes n’ont pour vivre que les régimes gouverne-

mentaux. Allez-vous augmenter les RRQ et le

RPC du même pourcentage, monsieur GND ?

Pourquoi appauvrir les vieux dont la retraite fixe

deviendra alors insuffisante pour vivre digne-

ment?

Gilbert Blachon

Rivière-du-Loup

Opinion réaliste sur le salaire

minimum à 15 $

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée

dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

[email protected]

MARIO PELLETIER

Johanne Poirier du département Déficience

physique de l’Auberge la Clé des Champs

de Saint-Cyprien, s’est faite la porte-parole

des 9 résidents pour réclamer au CISSS du

Bas-Saint-Laurent un employé de plus.

[email protected]

MARIO PELLETIER

Les représentants du Transcontinental ont

rencontré le ministre Jean D’Amour le

8 juin à l’Assemblée nationale pour lui faire

part de leurs inquiétudes dans le dossier

de l’abolition de la garde au laboratoire du

CLSC de Pohénégamook.