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Le 4 janvier 2017

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infodimanche

ACTUALITÉ

12

ÉDITEUR : Hugo Levasseur

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Martin Morissette

ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé

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CORRECTEUR : Hugo Levasseur

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Julie Aubut, coordonnatrice

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Sénéchal

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Distributions F. Levasseur

JOURNAL HEBDOMADAIRE

PUBLIÉ LE MERCREDI PAR :

Les Éditions Info Dimanche Inc.

72, rue Fraser

Rivière-du-Loup, G5R 1C6

Téléphone : 418 862-1911

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Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans l’autorisation expresse de la direction.

DÉPÔT LÉGAL

Bibliothèque nationale du Canada 1992

Bibliothèque nationale du Québec 1992

ISSN 1192-1579

Société canadienne des postes

Envois de publications canadiennes

Contrat de vente no 0139858

ABONNEMENT ANNUEL :

115$ au Canada (tx incluses)

320$ aux États-Unis (tx incluses)

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31 420 copies

On fait trop souvent des études compliquées

pour résoudre des problèmes simples. Ainsi, on

s’apprête à dépenser des millions pour donner

à Premier Tech une sortie d’urgence plus effi-

cace afin d’évacuer un nombre croissant

d’employés en cas de pépin à l’usine de Rivière-

du-Loup.

On élargit donc une artère, sachant très bien

qu’au bout du compte, elle sera sclérosée par

une issue en forme de feu de circulation qui ne

laissera finalement passer des véhicules qu’au

compte goutte. C’est là qu’un carrefour gira-

toire prendrait toute son importance, car il per-

mettrait alors un écoulement beaucoup plus

rapide et fluide. Pourquoi n’a-t-on jamais pensé

ajouter cette modification dans les plans

d’urbanisme? Mais plus encore, a-t-on pensé

qu’en cas de catastrophe du côté est de l’usine,

personne ne pourrait quitter le site. Pourquoi ne

pas avoir prévu un plan B du coté ouest, puis-

que la 85 est à moins de 200m des installa-

tions? Un raccordement à la voie se dirigeant

vers le nord, de cette autoroute, permettrait

non seulement une autre sortie d’urgence, mais

aussi un accès rapide aux camions qui partent

livrer vers Québec par la 20 ouest. Et on écono-

miserait tellement sur la dépense. Est-il trop

tard aujourd’hui pour remédier à cet oubli?

Oubli qui me surprend d’ailleurs, de la part de

spécialistes?

Gilbert Blachon,

Rivière-du-Loup

Sortie d’urgence

En ce temps des fêtes de fin d’année, la com-

passion est de mise. Envers les pauvres, envers

les sans emploi, envers les enfants, envers tous

ceux qui ont besoin d’aide pour vivre. Parmi

ceux là, il ne faut pas oublier les vieux dont on a

parlé à plusieurs reprises cette année. Patates

en poudre oblige, les CHSLD ont eu droit au

regard inquisiteur de l’opinion publique, telle-

ment qu’un diner a été organisé afin de parta-

ger leur menu tel que l’on propose de servir dès

2017.

Mais les CHSLD ne sont pas le seul endroit

où les vieux vont finir leurs jours. Après une vie

bien remplie, après des années à prendre soin

de ses enfants, après une vie de labeur, la

retraite arrive mais l’autonomie n’est pas tou-

jours au rendez-vous de cette fin de vie.

Les gens que l’on qualifie de semi-autonome

sont quand même tributaires d’un soutien sans

lequel ils ne peuvent subvenir adéquatement

aux nécessités de base de la vie quotidienne.

Ces gens qui gardent un certain degré d’auto-

nomie vont résider dans ce qu’il est convenu

d’appeler les résidences de personnes âgées.

Ces résidences sont pratiquement toutes des

entreprises privées et elles embauchent le per-

sonnel soignant selon des normes et des condi-

tions de travail qui ne sont pas strictement nor-

mées. Les préposées aux bénéficiaires sont

pratiquement toujours des femmes assez jeunes

qui se contentent de salaires de plus ou moins

12,50 $ de l’heure et sont jamais syndiquées. De

plus, si l’employée a besoin de suivre le cours

RCR (réanimation-cardio-respiratoire) ou PDSB

(principe de déplacement sécuritaire des béné-

ficiaires), elle devra les rembourser si elle quitte

son emploi avant une certaine période d’amor-

tissement des couts reliés à la formation.

Leur travail est ardu autant pour le physique

que pour le moral. Les services de base donnés

aux résidents ressemblent à ceux des CHSLD

mais les employées gagnent autour de 5 $ de

l’heure en moins. En la quasi absence de contrat

de travail, l’employeur n’a pas à vraiment justi-

fier un licenciement. Le personnel est maintenu

au strict minimum faisant en sorte que le travail

exige beaucoup d’efforts et de vigilance.

Les inspections de ces résidences sont très

rares et malgré quelques plaintes, un établisse-

ment peut très bien éviter la visite d’un contrôle

quelconque puisque le désengagement de

l’état laisse pratiquement carte blanche aux

entrepreneurs. Ainsi, le gouvernement n’a pas à

assumer ces soins. Le prix d’une pension oscille

entre 2 et 3 mille dollars par mois, soit entre 25

et 35 000 $ par an. C’est énorme mais ce sont

les vieux qui paient, alors l’état peut jouer à

Ponce Pilate et feindre d’encourager le maintien

à domicile. Alors qu’en réalité il ne s’agit que

d’un crédit d’impôt pour le maintien à domicile.

Autrement dit le gouvernement ne sort pas vrai-

ment d’argent, il ne fait qu’un abattement fiscal.

De plus, afin d’aider les entrepreneurs qui

œuvrent dans ce domaine, le gouvernement

permet l’embauche sans contrat de travail et le

licenciement abusif afin d’éviter les frais de

CSST et ceux de chômage maladie, évitant ainsi

les surcharges à envisager lors d’un arrêt de tra-

vail pour surmenage ou d’une maladie profes-

sionnelle.

Vous comprendrez mieux pourquoi les pla-

ces en CHSLD sont rares et les listes d’attente

sont longues car là le gouvernement doit assu-

mer des couts sociaux qu’il cherche à privatiser

en limitant l’accessibilité.

Mais, fort heureusement, certains propriétai-

res de résidences sont consciencieux et respec-

tueux de leurs employés et de la clientèle. Il n’y

a pas que des gens qui se lancent là-dedans par

pur mercantilisme. C’est avec des choix comme

ceux-là que notre premier Ministre dit sans la

moindre gêne, qu’il a sauvé le Québec...

Serge Lemay,

Cacouna

Fêtes de fin d’année pour ainés

Le ministère des Affaires municipales et de

l’Occupation du territoire a demandé à l’Institut

de la statistique du Québec de concevoir et de

produire un indice permettant de mesurer, à une

fréquence régulière, le niveau de vitalité écono-

mique des 1100 municipalités québécoises.

Cet indice rassemble trois indicateurs, à

savoir le taux de travailleurs, le revenu total

médian des particuliers et le taux d’accroisse-

ment annuel moyen de la population sur cinq

ans.

Ainsi, selon les plus récentes données de

2014, Saint-Modeste (90e), Saint-Alexandre

(160e), Saint-Antonin (192e), Saint-Arsène (281e),

Cacouna (315e) et Rivière-du-Loup (384e) sont

celles qui sont les mieux classées dans le

Kamouraska, Rivière-du-Loup, le Témiscouata et

les Basques.

Concrètement, Rivière-du-Loup a obtenu ce

rang en raison de son taux important (73 %) de

travailleurs dans la tranche d’âge de 25-64 ans.

Notons également que le salaire moyen des

Louperivois est de 30 300 $, une hausse d’envi-

ron 600 $ selon les données de 2013 avec les-

quelles la Ville se classait 377e.

FIN DE CLASSEMENT

Si certaines municipalités du territoire font

tout de même bonne figure, d’autres sont victi-

mes d’un indice de la vitalité économique plutôt

faible. Celles-ci sont majoritairement situées

dans les MRC des Basques et du Témiscouata,

classées respectivement 99e et 94e sur les 104

MRC québécoises. Rivière-du-Loup est en

milieu de peloton (53e).

Saint-Honoré-de-Témiscouata

(895e),

Sainte-Françoise (950e), Lac-des-Aigles (987e),

Rivière-Bleue (1006e), Saint-Guy (1069e),

Sainte-Rita (1070e) et Saint-Médard (1079e) font

par exemple partie du 5e quintile, alors que

Témiscouata-sur-le-Lac (662e), Pohénégamook

(774e) et Saint-Jean-de-Dieu (789e) sont dans le

4e quintile.

L’ISQ note d’ailleurs que les localités qui

présentent un indice de vitalité économique fai-

ble sont généralement de petite taille, sont

éloignées des grands centres urbains et se

caractérisent par une population relativement

âgée.

Portrait de la vitalité au KRTB

INDICE DE LA VITALITÉ ÉCONOMIQUE

OPINION DU LECTEUR

N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal.

[email protected]

MARC-ANTOINE PAQUIN

Alors que certaines municipalités du KRTB

figurent parmi les municipalités québécoi-

ses où l’activité économique est la plus

soutenue, d’autres, au contraire, se posi-

tionnent en bas de classement. C’est l’une

des principales conclusions que l’on peut

tirer de la plus récente étude de l’Institut

de la statistique du Québec (ISQ) sur la

vitalité économique.