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Le 2 novembre 2016
ACTUALITÉ
29
François
Drouin
Richard
Levesque
Louis
Gagnon
72, Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 418.862.1911
[email protected]Gaét an
Gamache
1150221416
Cyclo, pour vélo, vélo de montagne, vélo de
route, et pour Fat Bike, mais Cyclo Expert c’est
encore plus assure M. Lévesque. «Le cœur, c’est
le vélo, c’est mon bébé. Mais, un cycliste, ça fait
aussi du ski, de la raquette, de la marche, de la
natation et de la course à pied, c’est connexe.
Nous voulons offrir des produits accessibles,
mais de qualité, où chaque activité
aura son département avec des conseillers pas-
sionnés.» Sébastien Lévesque l’admet en riant, la
décision d’occuper l’ancien Sears s’est prise en
quelques heures.
«En 15 minutes en fait, mais je me suis donné
48 heures pour bien y penser. (…) Mon père m’a
rappelé que lorsque j’ai ouvert, je lui avais
dit : ‘’Dans cinq ans, j’aurai le premier plancher!’’
et aujourd’hui, quelle belle vitrine sur
la rue Lafontaine nous avons», s’est rappelé
M. Lévesque.
Aujourd’hui, Cyclo Expert se veut être un ren-
dez-vous de passionnés, flexible sur les horaires,
ouvert aux familles avec une section Zone Run
Bike où pourront se distraire les enfants pendant
que les parents magasinent. Le commerce dis-
pose toujours d’un espace dédié à l’entraine-
ment. De 1600 pieds carrés lors de l’ouverture en
2013, le commerce de Sébastien Lévesque dis-
pose
désormais
d’une
surface
de
10 000 pieds carrés.
Le déménagement et le réaménagement
représentent un investissement de plus de
300 000 $. Dorénavant, Cyclo Expert sera ouvert
sept jours par semaine.
Cyclo Expert fait
peau neuve
Sébastien avec son fils Thomas, sa conjointe Marie-Hélène Picard, ses parents et beaux-parents.
PHOTO : FRANÇOIS DROUIN
•
[email protected]FRANÇOIS DROUIN
Le déménagement était annoncé depuis
près d’un mois, c’est maintenant chose
faite pour Cyclo Expert qui occupe doréna-
vant les anciens locaux du magasin Sears
situés au 82, rue Lafontaine. Un investisse-
ment de 300 000 $ qui traduit la maturité
du commerce, mais aussi la vision et les
valeurs entrepreneuriales de son proprié-
taire, Sébastien Lévesque : famille et pas-
sion.
Marie Lapointe a vu l’entrée en poste de Jean
D’Amour, Michel Morin et Gaétan Gamache à la
mairie. «Beaucoup de choses ont changé depuis
mes débuts. Dans les premières années, j’ai
connu l’annexion du secteur Casgrain, et la fusion
avec Saint-Patrice. Cela a fait augmenter la popu-
lation de la ville», raconte-t-elle. Les années 1990
ont également marqué l’apparition des program-
mes de subventions gouvernementales pour la
réfection des systèmes d’aqueduc et d’égout.
Certains datent même d’une centaine d’années,
et restent encore à réparer ou remplacer. La côte
Saint-Pierre fera partie de ces projets en 2017.
Au fil des ans, de plus en plus d’importance a
été accordée aux services de loisirs et aux pro-
grammes communautaires. «La construction
d’une deuxième glace, avec le Centre Premier
Tech a amené beaucoup d’activité économique,
on a été en mesure de tenir des gros tournois de
hockey et de voir l’arrivée des Albatros», rap-
pelle-t-elle.
BON COUP
Parmi ses bons coups, elle souligne un plan
de contrôle de la dette élaboré avec le maire
Michel Morin en 2009. Il consiste à payer plus
d’immobilisations dans le cadre du programme
triennal et de miser sur le respect des ratios. «La
dette, ça fait peur, mais il faut la contrôler. On
s’assure qu’on n’emprunte pas pour ce qu’on fait
à chaque année. On a un contrôle du niveau
d’endettement».
Ce plan a fait l’objet d’une réflexion lors de
l’arrivée en poste de Gaétan Gamache, mais a
finalement été conservé tel quel et bonifié par la
suite. Elle se souvient aussi de son implication
dans les comités organisateurs des Jeux de la
Francophonie et du Rendez-vous panquébécois
de Secondaire en spectacle. «Ces expériences
ont démontré que la Ville sait recevoir et organi-
ser des évènements d’envergure», souligne-t-
elle.
TAXES
Les taxes ont souvent de quoi faire jaser les
citoyens. Marie Lapointe souligne qu’elles sont
imposées dans le respect des lois en vigueur.
«Séparer le Service incendie de la police, c’est
certain que ç’a couté des sous, mais c’était néces-
saire pour la sécurité des citoyens», soutient-elle.
Les taxes permettent selon elle de payer les
infrastructures utilisées quotidiennement par les
citoyens. «Que ce soit simplement aller marcher
dans un parc, utiliser les trottoirs, ouvrir le robi-
net, tirer la chasse aux toilettes, tout cela pro-
vient de services offerts par la Ville.»
Marie Lapointe présentera le prochain budget
en janvier prochain et prendra sa retraite au prin-
temps, après 21 ans au service de la trésorerie et
des finances à la Ville de Rivière-du-Loup.
Retour sur 20 années passées à la Ville de Rivière-du-Loup
Marie Lapointe.
PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL
•
[email protected]ANDRÉANNE LEBEL
Entrée en fonction à la trésorerie de la
Ville de Rivière-du-Loup en 1997, Marie
Lapointe a été la première femme à occu-
per ce poste. Denise Michaud-Lévesque
était alors maire de la Ville de Rivière-du-
Loup, avec un mandat s’étalant de 1991 à
1999. Elle prendra sa retraite au printemps
prochain.