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Le 28 septembre 2016
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LE DÉPART :
L’ANNÉE 1946. ÂGÉ DE 14 ANS.
Son père Jules, qui est à Québec, où il garde ses chevaux de
course, téléphone à son fils aîné, Jacques, lui demandant de
venir le chercher afin de retourner à Sully, où vivait sa jeune
famille à ce moment là. «Prends ma voiture et un chauffeur,
je t’attends.» Quelle ne fût par sa surprise de voir arriver son
Jacques, au volant, tout sourire, accompagné du voisin, qui
lui, ne savait pas conduire!
PLUS TARD, DÉBUT DES ANNÉES 50 :
L’année 1949, avec son père Jules qui s’est porté acquéreur
du Garage Central, renommé par lui, Garage Windsor, rue
Lafontaine, à Rivière-du-Loup, Jacques Pomerleau s’investit
pour de bon dans le domaine des affaires.
Cependant, une mise au point de son père Jule: «Mon fils,
rappelle-toi toujours que l’honnêteté est la principale qua
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lité que tu dois posséder pour réussir dans le monde des
affaires».
Jacques n’a jamais oublié cette parole. Il travaille fort à
bien cerner le domaine de la vente. Il laissera sa trace dans
la vente-automobile, avec la reconnaissance de Chrysler
Canada qui lui décerne la distinction «Master Salesman
Club» pour son bon travail.
FIN DES ANNÉES 50,
ses frères Yves et Jean se joignent à
l’équipe Garage Windsor Ltée. Quelques années plus tard,
c’est Denis, le troisième frère qui vient rejoindre ses aînés.
ANNÉE 63:
Il lance son commerce de motoneiges avec le
succès qu’on lui connaît. Conjointement à celui-ci, l’appel
s’impose d’y joindre la vente de quelques chaloupes, de
petits moteurs. C’est un rêve, un besoin. Il y investit toute sa
fougue, son énergie. Pomerleau Marine est née. On élargie
le cadre, on crée des emplois.
C’est l’œuvre de sa vie, sa plus grande fierté. Il développe
un marché aux quatre coins de la province et aussi au
Nouveau-Brunswick. La navigation de plaisance prend son
essor de façon rapide dans les régions de l’est du Québec.
DANS LES ANNÉES 70,
on déménage sur le boulevard
Cartier, on construit une belle salle de montre et des entre
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pôts. Le nombre d’emplois augmente sensiblement.
Plus tard, son fils Christian prend la relève, accompagné de
son ami Hugues Cantin et de son beau-frère Claude Delisle.
La compagnie est rebaptisée Pomerleau Les Bateaux inc.
Cette dernière extensionne son commerce à Ste-Catherine-
de-la-Jacques Cartier, et c’est Yan-Éric, le petit-fils de
Jacques, fils de Christian, qui en prend la direction.
Encore là, la tradition se maintient. Yan-Éric navigue sur les
traces de son père Christian, et de son grand-père Jacques:
honnêteté, respect du client, disponibilité et reconnaissance
envers ses clients.
LES ANNÉES 70
Jacques participera à l’essor de la compagnie Massée et
Plante qui deviendra par la suite Grand-Portage Autos. Son
frère Denis, grâce à son expérience et à ses connaissances
dans le domaine de l’automobile, prendra la gestion du com
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merce. Ensuite Jacques se retirera pour laisser place à Steve
et Martin, les fils de Denis. Ces derniers donneront un essor
remarquable dans le commerce de l’automobile à Rivière-
du-Loup.
ANNÉE 1984:
LA GRANDE AVENTURE ST-HUBERT
Début de l’année, à l’occasion d’une exposition provinciale
sur la navigation de plaisance à Montréal, à laquelle Jacques
participe, il fait la connaissance de M. André Pellos, directeur
des franchises pour les Rôtisserires St-Hubert. Ce dernier lui
confie qu’il désire ouvrir une franchise à Rivière-du-Loup et
qu’il est à la recherche d’un promoteur. Jacques lui répond
du tac au tac : « On va s’occuper de ça ». De retour à Rivière-
du-Loup, il se met en chasse pour trouver une localisation
pour réaliser ce projet. Il pense qu’un immeuble situé sur le
boulevard Cartier à proximité des routes vers la Gaspésie
et le Nouveau-Brunswick serait la position idéale pour un
tel commerce. Mais M. Pellos a quelques objections quant
à l’image qui n’est pas tout à fait celle exigée à cette période
par la maison-mère. Qu’importe, il défend son idée jusqu’au
bout. Il associe à son projet, son frère Yves et son ami Pierre
Simon. Le trio travaille ardemment pour concrétiser le projet.
C’est au mois de décembre de la même année que l’ou
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verture de la Rôtisserie St-Hubert est célébrée en grande
pompe. En 1995, il investit dans un autre grand projet dans
la ville de Québec. Une grande partie de son temps est
consacré à ce nouveau défi. Donc le St-Hubert étant soli
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dement ancré sur ses rails, il décide de se retirer. Son frère
Yves et Denise Laforest prennent possession de l’établisse
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ment. C’est maintenant leur fils Charles qui continue avec
succès la belle histoire de cette idée audacieuse lancée par
Jacques en 1984.
LES ANNÉES DUNKIN
Son péché mignon : la bouffe! Il se laisse donc convaincre
par Claude St-Pierre de s’associer à lui dans une franchise
Dunkin Donut à Rivière-du-Loup et quelques autres en ré
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gion. Une compagnie est formée réunissant Claude et Lynda
St-Pierre et lui-même. Il apprécie l’ardeur au travail
et le désir de réussite de ces deux jeunes gens.
Donc, encore une fois,
on va de l’avant.
ANNÉE 2009
Il démarre avec son ami Réal Desrosiers, la construction
d’un Écono Lodge qui, par la suite, grâce à la gestion ex
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ceptionnelle de l’établissement, recevra la bannière Quality
Inn. Quelques années plus tard se sont joints à lui son fils
Christian et ses neveux Martin et Steve Pomerleau, et aus
-
si de leur comptable Jean-François Houde. Une autre belle
création d’emplois.
QUELQUES INVESTISSEMENTS HORS RÉGION
Jacques Pomerleau, pendant plusieurs années, a apporté
investissements, expérience, soutien et transmission de
ses valeurs profondes en participant de façon significative
au démarrage ou à la continuité dans quelques villes du
Québec, dont: Victoriaville, Lévis, Beauport, Blainville,
Québec, Boischâtel…
Cet homme, joueur de tours, téméraire, casse-cou,
sportif, franc, fonceur et réservé à la fois, empathique
à qui croisait son chemin, aura vécu à 100 MPH.
C’était un esprit libre, qui savait faire sa trace sans
heurter autrui. Outre sa famille qui était sa plus
grande fierté, il s’enorgueillissait de créer du travail
pour d’autres familles que la sienne.
Ses employés n’étaient pas de simples employés. Ils
étaient ses coéquipiers. Il avait de l’estime et de la
considération pour eux. Ainsi : On ne travaillait pas
POUR Jacques Pomerleau, mais on travaillait AVEC
Jacques Pomerleau
Il aura travaillé jusqu’à ce que la maladie
l’empêche de continuer ses rêves
toujours vivants… jusqu’à la fin…
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