Le 15 juin 2016
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infodimanche
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DÉPÔT LÉGAL
Bibliothèque nationale du Canada 1992
Bibliothèque nationale du Québec 1992
ISSN 1192-1579
Société canadienne des postes
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Me voici à nouveau de retour à Rivière-du-Loup.
En fait, j’y suis pour du travail saisonnier. Je viens
du Saguenay. N’empêche que j’ai toujours aimé le
Bas-Saint-Laurent, que ce soit pour y prendre des
vacances où pour y travailler donc. Mais que vou-
lez-vous j’ai un petit faible pour Rivière-du-Loup.
J’y suis même venu en mars dernier y présen-
ter une conférence-spectacle sur Félix Leclerc à la
bibliothèque Françoise-Bédard. Soit dit en pas-
sant, je m’occupe bénévolement d’un évènement
qui rend hommage à Félix Leclerc et qui a pour
nom la Journée de l’Hymne au printemps.
Pendant la belle saison, j’aime travailler dans le
domaine du tourisme et de l’hôtellerie.
Alors d’où me vient mon attirance pour
Rivière-du-Loup ? Ça remonte à assez loin, soit à
l’époque où je faisais du théâtre de tournée avec
une troupe du Saguenay avec laquelle je venais
régulièrement. Avec mes jeunes acolytes comé-
diens, nous passions parfois deux, trois jours à
Rivière-du-Loup pour y présenter un spectacle
dans différentes écoles.
Ce que j’aimais par dessus-tout, après nos
représentations, c’était d’aller marcher aux
abords de la rue Lafontaine et flâner dans les
petits cafés du centre-ville. De tous les centre-
ville qui m’étaient donnés de voir au cours de nos
tournées de théâtre, dans différentes villes du
Québec, celui de Rivière-du-Loup m’est toujours
apparut être le plus chouette et le plus
accueillant. En 2016 ce constat n’a pas changé à
mes yeux. Que ce soit l’aspect de certaines mai-
sons, les courbes de la rue Lafontaine et sa mon-
tée qui nous mène aux alentours du Cinéma
Princesse, le centre-ville est chaleureux, et
fichtrement bien aménagé. On voit qu’un effort a
été fait, entre autres, afin de bien harmoniser les
petites terrasses des restaurants et bars avec les
trottoirs et la rue. Cette fameuse rue Lafontaine
est donc une des plus belles du Québec selon
moi. Oui, j’ai le béguin pour ce centre-ville.
De plus on retrouve à Rivière-du-Loup, parti-
culièrement dans le secteur de la bibliothèque et
de l’église Saint-Patrice, des maisons ancestrales
remarquables sur le plan architectural.
Et tout ça sans parler évidemment du fleuve
Saint-Laurent qui nous fait l’honneur de sa pré-
sence au bas de la ville et qui nous offre un point
de vue unique avec des couchés de soleil souvent
éblouissants. Alors, vous comprenez mon
engouement!
Yvan Giguère
Mon béguin pour le centre-ville de Rivière-du-Loup
Le 9 avril dernier, j’ai assisté aux funérailles
d’Yvan Labrie à Sainte-Rita. J’ai été grandement
surpris de voir tous ces gens venus pour lui ren-
dre hommage, même si tous n’étaient pas les
bienvenus. J’ai aussi été déçu de voir avec quelle
minutie le spectacle à l’église avait été préparé,
avec la complicité du responsable de la maison
de dieu, pour essayer de dénigrer et culpabiliser
une personne, allant même jusqu’à lui refuser de
lui remettre un signet.
Les temps ont changé… ou je n’ai pas compris,
je croyais qu’une église était un endroit de paix,
de prière, un endroit où l’on devrait parler
d’amour et non de haine, un endroit pour pardon-
ner au lieu d’accuser, bref un endroit
où l’on devrait en ressortir apaisé et non stressé
et humilié.
Si le but visé était de rendre hommage à Yvan,
je crois que l’on a dévié de l’objectif. Si le but était
que les organisateurs de l’évènement se fassent
connaitre, et bien c’est réussi. Il ne faut pas
oublier que si on essaie de lancer des pierres à
quelqu’un dans une foule, on risque d’en blesser
d’autres, et c’est ce qui est arrivé. On a
blessé les enfants du défunt qui garderont pour
longtemps un souvenir amer du service funéraire,
et je ne suis pas certain qu’Yvan était fier
de cela.
Personnellement j’ai aidé Yvan dans son tra-
vail à chaque fois que j’allais chez lui. En aucun
temps je n’ai vu ces sauveteurs improvisés de
dernières minutes, venir l’aider quand il en avait
besoin, ou simplement lui dire bonjour en pas-
sant, et dieu sait qu’ils ont passé souvent près de
chez lui sans arrêter.
Si tout ce qui s’est passé à l’église
ce matin-là est une nouvelle approche qu’on a
trouvé pour essayer de remplir les églises,
et bien avec toute la haine, l’envie et la soif de
vengeance qui a en ce monde, cela pourrait mar-
cher.
Triste et déçu de constater qu’on n’a plus les
églises qu’on avait.
Jean-Claude Perreault
Funérailles d’Yvan Labrie le 9 avril dernier
Le Marché public des Basques est sur le point de
démarrer sa 9e année d’activité. C’est avec une
fébrilité à peine contenue que le conseil d'admi-
nistration entame celle-ci. La métamorphose pro-
fonde du marché accroitra encore davantage sa
popularité.
C'est dans un tout nouvel environnement,
davantage adapté à la clientèle que les expo-
sants accueilleront les visiteurs cette année. En
effet dès le 26 juin, le Marché public occupera le
terrain adjacent à l'ancienne quincaillerie Unimat
de la Coop Agriscar sur la rue Jean-Rioux, aux
abords de la route 132. Les artisans et produc-
teurs agricoles exposants au marché seront ainsi
visibles pour la clientèle touristique et de pas-
sage, via la route 132, tout en demeurant accessi-
bles à la clientèle pistoloise. «Ce déménagement
s'inscrit dans le vent de renouveau qui souffle
actuellement sur le Marché public des Basques.
L'équipe en poste entend poursuivre l'envolée du
marché afin de devenir la référence en matière de
circuit court dans le Bas Saint-Laurent tout en
occupant une place importante dans la vitalité de
la MRC » indique René Cimon, président de
l'organisation. La venue au Marché public, le 24
juillet prochain, d’Elena Faïta, véritable légende
vivante de la gastronomie italienne, première
ambassadrice des produits locaux et marchés
publics au Québec donnera le ton à une série
d’activité qui seront plaire à tout le monde.
CLIENT
En 2016, il est maintenant possible pour les
clients et visiteurs du marché de devenir mem-
bre-ami de l'organisme et ainsi manifester con-
crètement leur soutien au développement du
marché. Comme par les années passées, à cha-
que semaine, un tirage d'un bon d'achat d'une
valeur de 25$ aura lieu parmi les personnes ayant
fait au moins un achat au marché. Si la personne
gagnante est membre-ami du marché, la valeur
du bon d'achat sera doublée.
Notons enfin que c’est dans le cadre d’une
grande fête familiale qu’aura lieue l’ouverture du
marché le 26 juin : jeu gonflable et maquilleuse
seront sur place pour l'occasion. Vous pourrez
également déguster un bon hot-dog allemand ou
végan accompagné de délicieuses frites
belges.
Marché public des Basques : nouveau site, nouvelle image
Le Centre d’archives de la région de Rivière-
du-Loup a reçu 11 nouveaux fonds au cours de la
dernière année et deux expositions ont vu le jour.
Tel est le bilan de la dernière année présenté en
assemblée générale annuelle le 7 juin dernier.
Parmi les fonds, on retrouve ceux de CION-
FM, Gérard Michaud de Cacouna, le Chœur St-
Louis et l’Auberge la Clé des champs
de Saint-Cyprien. On note aussi de nombreux
et importants versements de documents
d’organismes qui ont mis à jour leur fonds
d’archives.
Au niveau de la mise en valeur des fonds,
deux expositions ont vu le jour et sont mainte-
nant permanentes, soit les graduations
des infirmières du cours traditionnel de l’hôpital
St-Joseph et celle du port de mer de
Gros-Cacouna. Le Club des scribes a été fort actif
avec deux lancements (Patrimoine Massé
et les techniques en orthopédie). Le centre
a également participé à divers évènements
dont le Fanfest de la Coupe Telus.
L’assemblée s’est terminée par l’élection de
ses administrateurs. La présidence sera occupée
par Mélanie Girard, la vice-présidence est com-
blée par Mélanie Milot et l’équipe des officiers
est complétée par le secrétaire-trésorier Alphée
Nadeau.
Le Centre d’archives a reçu 11 nouveaux fonds
OPINION DU LECTEUR
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