Campagne de valorisation des proches aidants: « Je suis CAPAB »
Pour sa troisième année d’existence, l’organisme souhaite mieux faire connaître ses services auprès de la clientèle ciblée. « Selon l’institut de la statistique du Québec, il y aurait près de 1 700 personnes proches aidantes sur le territoire des Basques, affirme Guillaume Côté-Philibert, agent de relation humaine au CAPAB depuis quatre mois. Le problème c’est que plusieurs d’entre elles ignorent qu’elles sont proches aidantes. Notre mandat est de rejoindre et de représenter ces personnes et contribuer à l’amélioration de leur condition de vie. » « Notre objectif pour cette année, compte tenu également des difficultés que vivent les proches aidants, est de rejoindre environ 200 personnes supplémentaires », indique Hélène Rioux, membre du conseil d’administration du CAPAB.
Soulignons que le CAPAB agit auprès des proches aidants en leur fournissant l’information dont ils ont besoin, en dispensant de la formation par des ateliers dont les sujets sont ciblés, selon les besoins et par l’élaboration de groupes de soutien ou de rencontres individuelles. Le CAPAB défend également les droits des proches aidants et apporte leurs revendications auprès du milieu hospitalier et des instances gouvernementales afin qu’ils soient entendus et qu’il y ait reconnaissance de leur travail.
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Hélène Rioux parle la signification du slogan « Je suis CAPAB » visible sur les affiches de la campagne.
Photo : Cathy Gagnon
ACTIVITÉS POUR TOUS
L’actuelle campagne sera également ponctuée de différentes activités s’adressant à toute la population des Basques, tout au long du mois de mai. Un café discussion est prévu, une projection de témoignages, la Marche de la mémoire le 26 mai à Trois-Pistoles, une séance d’informations le 27 mai à Saint-Clément ainsi qu’une soirée de clôture le 31 mai au Centre culturel de Trois-Pistoles sont autant d’activités faisant partie de la programmation et permettant au CAPAB de mieux se faire connaitre.
VENT NOUVEAU
Un réel vent de fraîcheur souffle sur l’organisme, lui apportant du dynamisme et des nouveautés. Il semble que l’arrivée de Guillaume Côté-Philibert dans l’équipe ne soit pas étrangère à ce débordement d’énergie. « Il connaît très bien la région, le territoire et le milieu communautaire, en plus d’être sensible au sort des proches aidants. En effet, son arrivée amène un nouveau dynamisme, des nouvelles idées bien venues », approuve Mme Rioux.
Lors de la conférence de presse lançant la campagne, l’organisme procédait également au dévoilement de leur nouveau site Internet, le www.lecapab.com qui rend facilement accessible une foule d’informations utiles au proches aidants. L’organisme lançait aussi son bulletin saisonnier : « Le Jardin du proche aidant », regroupant des textes d’intérêt.
LOGIS-AIDE
Lors de la conférence de presse, Marianne Goulet, directrice, présentait les services offerts chez Logis-Aide des Basques. « Passant de l’entretien ménager, à la préparation de repas et à l’approvisionnement, nous avons développé un service de répit pour les proches aidants », souligne-t-elle. Ciblé par le CSSS des Basques pour offrir ce service, grâce au expertise déjà développé, Logis-Aide reçoit un financement annuel récurant de 12 400$ qui sert à défrayer le coût du tarif horaire. Par année, Logis-Aide dispense environ 500 heures de service de répit et souhaite améliorer le service en ajoutant des plages horaires.
TÉMOIGNAGE
Elle-même proches aidantes, Suzanne Pelletier, membre active au CAPAB, témoignait de son expérience et racontait ce que l’organisme lui apporte. « Le CAPAB est un moyen de partage de ressources et d’expérience entre les proches aidants, une façon de briser la solitude et l’isolement créés par la situation ainsi que d’éviter des erreurs et de se surmener, raconte Mme Pelletier. Être proche aidant c’est épuisant tant physiquement qu’émotivement. C’est du sport! » « Le thème exprime très bien ce qu’est un proche aidant. Mais il ne faut pas attendre d’être épuisé. Il faut aussi être capable de demander de l’aide », précise M. Côté-Philibert. « C’est la prévention qui est toujours la meilleure guérison », ajoute Mme Goulet.
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