Alain Gardner, le coach qui vibre à l’émotion
Rivière-du-Loup – À sa première saison complète en tant qu’entraîneur-chef derrière le banc des 3L de Rivière-du-Loup, Alain Gardner connait beaucoup de succès. Son équipe se tient aujourd’hui dans les sommets du classement, une situation qu’il attribue entre autres à l’émotion et la relation qu’il partage avec ses joueurs.
Du plus loin qu’il se souvienne, Alain Gardner a toujours navigué dans le monde du hockey. Que ce soit d’abord sur la glace ou maintenant derrière le banc, l’homme de 50 ans a besoin ce sport dans sa vie. Le hockey, c’est sa plus grande passion.
« Ça fait au moins une trentaine d’années que je suis tombé dans le coaching et je ne peux pas m’en passer. J’ai toujours la tête au hockey, c’est une grande partie de ma vie. Je m’amuse beaucoup derrière le banc », déclare-t-il.
En 2013-2014, après des séjours remarqués dans le junior AA et d’autres ligues de hockey senior, le coach a saisi une opportunité de se joindre aux 3L. D’ailleurs, s’il est venu appuyer Éric Dandeneault, alors entraineur de l’équipe, c’est un peu parce que Marc-Olivier D’Amour, l’un des leaders de son groupe actuel, a pensé à lui.
« Je connaissais Marc-Olivier et c’est lui qui m’a téléphoné pour me dire qu’il y avait un poste d’ouvert. J’ai tenté ma chance et ç’a fonctionné. C’est tout un accomplissement pour moi », explique celui qui a deux Coupe Dodge à son curriculum vitae. Il finira par prendre la relève de Dandeneault en décembre 2014 et a signé pour une nouvelle année l’été dernier.
COACH TRANSPARENT
Passionné, intense et émotif, Alain Garder est un coach transparent, vrai. Il n’est d’ailleurs pas rare que l’homme démontre son caractère derrière le banc, que ce soit pour demander l’encouragement du public, pour argumenter une décision, ou encore pour défendre ses joueurs.
« Je suis un coach proche de ses gars. Moi je vais à la guerre pour mes joueurs. Quand il y a de l’injustice, je le dis et je passe mon message. Je les défends et ça, je pense que les gars l’apprécient et ils me le rendent bien », explique l’homme originaire de Princeville, au Centre-du-Québec.
Gars d’équipe, Alain Gardner ne souhaite rien imposer à sa troupe. Il veut que l’équipe progresse ensemble, trouve des solutions en commun si le besoin y est. Comme une grande famille, ce que ses joueurs sont à ses yeux. « On communique beaucoup, j’essaie de leur transmettre mon émotion », ajoute-t-il.
Le pilote des 3L se considère aujourd’hui très chanceux d’opérer une équipe compétitive dans une ligue de plus en plus talentueuse. Il salue d’ailleurs le travail « exceptionnel » de son directeur général, Karl Boucher, avec qui il parle pratiquement tous les jours pour discuter de l’équipe.
Aujourd’hui bien en selle au 2e rang du classement général de la LNAH, à un point des Marquis et trois points devant le Blizzard, les 3L peuvent se permettre de viser le 1er rang, non seulement de la saison régulière, mais aussi des séries. « L’opportunité sera là et on compte tout donner, en famille », a-t-il dit.
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